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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Un web-remake de la guerre des boutons

C’est l’histoire d’une cyber-guéguerre très amusante qui vient d’avoir lieu… Depuis plusieurs mois, le compte twitter Solferinien est alimenté par un anonyme, soit-disant membre du Parti Socialiste…  Le problème avec cette personne évidemment, c’est qu’elle raconte pas mal de conneries sur le PS, voir même contre le PS.

Exemple pas si lointain :

Affiche du film 'La guerre des boutons' de 1962

Du coup, au PS, ils ont vu rouge (ah-ah) et bien qu’ils n’aient pas le pouvoir tout puissant (ah-ah), ils ont l’air plus au courant de ce qu’on peut faire avec un ordinateur et internet, que n’importe quel UMPiste (ah-ah). Du coup, côté PS, ils ont mis en place un petit piège sous forme d’application Google App, qui permet de récupérer l’IP de celui qui s’y connecte.

Capture d'écran du site web-remake de 'La guerre des boutons'
Comme vous le voyez, c’est écrit noir sur blanc que l’IP sera récupÝérée…

Ils ont donc envoyé un message privé avec cette URL uniquement à Solférinien qui en bon génie de l’informatique ne s’est pas méfié et s’est fait logger son IP.

Et hop, le troll PS a été démasqué ! Il s’agirait en fait de Baptiste Roynette… le chargé de veille de l’agence web interne de l’UMP. Evidemment, Baptiste et tout l’UMP nient d’un seul bloc les accusations mais le PS reste sur ces positions.

Photo d'un enfant jouant avec des boutons
Genre… 🙂

Bon… Effectivement, si je me fais l’avocat du diable, n’importe qui aurait pu créer un faux compte gmail baptiste.roynette et utiliser cette boite, voir même pirater la boite de Baptiste mais par contre, l’adresse IP permettra de démasquer, je pense, le vrai « coupable ». Encore faudrait il bien sûr que le PS porte plainte pour savoir qui se cache réellement derrière cette IP.

En tout cas, ces gamineries de créer des faux comptes twitter pour cracher sur ses ennemis, prouvent à quel point le débat politique en France est élevé.

Je retourne à mon internet de paix et d’amour moi, et je laisse cette politique de rageux aux autres…

[Source et photo]


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