Dans le monde cruel des navigateurs web, on a Chrome, Firefox, IE et dans une moindre mesure, Opera. Puis après y’a les petits forks qui sont toujours à expérimenter… Mais c’est globalement tout.
Et à quoi bon réinventer la roue quand elle existe déjà ? À quoi bon inventer un réseau social quand il y a déjà Facebook ? À quoi bon mettre au point un moteur de recherche quand il y a déjà Google ? À quoi bon lancer un blog tech quand il y a Korben.info ? Ahahaha !
Grave erreur que de penser comme ça ! Car des petits ruisseaux naissent les grandes rivières et de ce qui semblait une idée sympathique, mais sans avenir peut naitre une des références technologiques du futur.
C’est pourquoi je suis très heureux de voir Vivaldi arriver. Il s’agit d’un nouveau navigateur imaginé par John von Tetzchner le cofondateur et l’ancien CEO d’Opera qui est basé sur Blink, le moteur de rendu de Chromium (lui-même dérivé de Webkit lui-même dérivé de KHTML de KDE), mais aussi sur des technos web modernes comme React, JavaScript, Node.js, Browserify et pas mal de modules NPM.
Pour le moment, il s’agit d’une version de développement, mais on y retrouve des fonctionnalités bien connues des utilisateurs d’Opera comme le Speed Dial qui permet de créer des groupes d’accès rapides à vos sites favoris, le support des raccourcis clavier, ou le groupement par onglet.
L’interface se veut minimaliste, mais sexy et colorée et à gauche, on retrouve une barre semblable à celle d’Opera qui donne accès aux signets, à une future messagerie mail, à vos contacts, à la liste de vos téléchargements et à un outil de prises de note qui m’a l’air un poil buggé.
L’équipe de Vivaldi ne compte bien sûr pas s’arrêter là et travaille sur la messagerie, la synchronisation des signets, des notes, de l’historique et des sessions, la navigation spatiale pour surfer uniquement au clavier, le support des extensions sans oublier les performances.
Bref, c’est une affaire qui est sur de bons rails. Reste plus qu’à suivre ses évolutions. Pour télécharger Vivaldi, sachez qu’il est disponible sous Windows, OSX et Linux ici.
Bienvenue à toi dans ce monde cruel, petit Vivaldi 🙂