Honnêtement, je ne sais pas s’il y a encore de vrais gens qui vont sur le vrai web avec des pages HTML et tout et tout, ou si tout le monde est réfugié sur les plateformes sociales (Tiktok, Twitter…etc.), mais si vous me lisez, et bien sachez que ça me fait plaisir :).
Vous l’ignorez surement, mais ça va faire maintenant + de 2 ans qu’il y a un serveur Discord avec la communauté des Korbenautes qui échange toute la journée sur plein de sujets Tech et divers. Et on m’a dit qu’il fallait que j’en fasse un peu plus la pub, donc rejoignez-nous. Vous y retrouverez d’autres passionné(e)s comme vous ! En tout cas, ça me fait plaisir de voir cette petite communauté grandir et s’entraider chaque jour.
Merci également à tous les membres du Patreon qui soutiennent mon travail et me permettent de continuer à produire du contenu rien que pour eux. Cela me permet de me concentrer sur ce que j’aime faire et de fournir du contenu de qualité pour tous, que ce soit des vidéos ou des articles.
Ah oui et aujourd’hui, c’est un peu la fête : Fermeture de la chasse ce soir. Donc normalement, plus de chiens qui se baladent partout dans mon jardin en mode portenawak ni de boucan de bagnoles, coups de feu, mecs qui braillent tout le weekend comme si j’habitais en centre-ville de Marseille. Enfin, jusqu’à la prochaine fois…
Aussi ce week-end, je me suis habillé en stabilo orange (sécurité oblige) pour débiter un nouvel arbre qui était tombé à cause du vent. Y’a plus qu’à laisser sécher ce futur bois de chauffage pendant quelques années. Vive la tronçonneuse ! Et oui j’ai mal partout, mais j’ai conservé mes 2 jambes. Ces activités en plein air, c’est mieux que Basic Fit.
Avec la fin des vacances de février, c’est aussi un grand plaisir de retrouver tout le monde, que ce soit sur Twitch ou TikTok. C’est l’occasion de reprendre nos échanges passionnés ;-).
J’ai également commencé une série que je trouve très cool : The Orville. Même si elle n’est pas récente, elle est très fun. C’est un genre de Star Trek en rigolo. Ça permet de se détendre après une grosse journée. Je vous la conseille.
Voilà pour les news. Et surtout, n’oubliez pas de vous accrocher à vos projets et de continuer à apprendre chaque jour. J’espère d’ailleurs que j’y contribue un peu. La clé du succès est la persévérance donc ne lâchez rien !
Si vous voulez vous améliorer en Python, mais que vous manquez de temps et que vous ne voulez pas vous prendre la tête, alors Calmcode.io est la solution pour vous.
Avec plus de 600 vidéos assez courtes et simples à comprendre dans différents cours, vous pourrez facilement apprendre les bases de Python et découvrir de nouveaux outils open source.
Notez que le site propose également une newsletter pour être tenu informé des nouveaux contenus mis en ligne.
L’objectif de Calmcode est de remédier à l’anxiété liée à vos perceptions de vos compétences en développement en proposant des leçons vidéo courtes et simples à capter qui partent de zéro.
Par exemple, vous y trouverez une bonne introduction à l’outil Bandit qui permet de renforcer la sécurité de votre code Python.
Le contenu est axé sur des outils et des réflexions qui peuvent comme ça, rendre votre vie professionnelle plus agréable. Calmcode s’efforce ainsi de suivre des principes importants tels que fournir un contenu clair et concis, mettre l’accent sur la patience et l’itération plutôt que sur des délais à respecter, et surtout « montrer » comment on fait les choses plutôt que simplement les expliquer.
C’est vraiment cool et je suis certain que vous en retirerez des choses. Bref, à fouiller !
Je vous en parlais hier, le mastering audio est une étape cruciale pour avoir un son impeccable. Le processus consiste à ajuster les fréquences, améliorer l’aspect stéréo, retirer certains parasites sonores, etc. Cependant, il peut être vraiment galère d’obtenir un son propre et optimisé pour tous les systèmes de diffusion.
C’est là que l’outil master me entre en jeu : Master_me est un plug-in audio gratuit et open source pour le traitement automatique de l’audio en direct. Hé oui, il n’est pas destiné à automatiser le mastering de musique déjà produite contrairement à Matchering 2 présenté hier. Il est plutôt conçu pour améliorer le son en direct. Vous l’aurez compris, c’est destiné aux streamers, aux podcasteurs et aux stations de radio en ligne qui cherchent à améliorer leur son.
Conçu par l’ingénieur berlinois Klaus Scheuermann, master me optimise le son en temps réel et prend en charge les niveaux sonores principaux avec une série d’effets qui ont été clonés à partir de ceux du studio de mastering de Scheuermann à Berlin.
L’outil est disponible en LV2, VST2, VST3 et formats CLAP pour Linux, macOS et Windows, ainsi que pour les systèmes JACK en standalone. Il peut être compilé pour une grande variété de plates-formes cibles.
Je l’ai testé un peu avec OBS et ça fait vachement bien le taf. Par contre, ça consomme un peu trop de ressources sur mon vieil ordinateur pour que je le laisse en permanence et au bout d’un moment, ça se met à déconner. A voir dans d’autres outils notamment sur des sessions live avec Ableton par exemple.
L’interface utilisateur de master me est rapide à prendre en main. Le mode « facile » est une interface graphique minimaliste ce qui rend l’outil facile à utiliser pour tous les créateurs de contenu. En choisissant un préréglage et en réglant le niveau sonore souhaité, le niveau sonore est automatiquement ajusté par le plug-in.
Et si vous voulez vraiment toucher aux réglages, le mode expert vous permettra d’activer, régler ou couper certains effets (compresseur, limiteur, gate, eq, leveler…etc)
En matière de création musicale, il y a souvent une étape qui casse un peu la tête, c’est le mastering. Il s’agit de la dernière touche qu’on apporte à un morceau de musique en relevant certaines de ces caractéristiques. On peut par exemple ajuster certaines fréquences, améliorer l’aspect stéréo, retirer certains parasites sonores…etc pour avoir quelque chose de très léché avec un son propre et optimisé pour tous les systèmes de diffusion du vinyl au streaming en passant par le CD.
Heureusement, pour cette étape, il y a des outils qui font également le boulot. C’est par exemple le cas de ce projet open source codé en Python et nommé Matchering, qui prend en entrée votre morceau ainsi que le morceau qui sera utilisé comme référence.
L’algo de matchering va vous permettre de donner à votre morceau de musique la même sonorité que celui de votre artiste préféré. Cela permet également de mettre toutes les chansons d’un même album au diapason. Et pour cela, Matchering analyse le morceau de référence et en extrait la moyenne quadratique (RMS), la réponse en fréquence, l’amplitude, mais également la spatialisation stéréo. Puis applique ces mêmes paramètres à votre morceau.
Comme c’est un logiciel libre, vous pouvez l’installer via Docker sur votre propre machine. C’est également une lib python, donc vous pouvez intégrer ses fonctionnalités dans vos outils.
import matchering as mg
# Sending all log messages to the default print function
# Just delete the following line to work silently
mg.log(print)
mg.process(
# The track you want to master
target="my_song.wav",
# Some "wet" reference track
reference="some_popular_song.wav",
# Where and how to save your results
results=[
mg.pcm16("my_song_master_16bit.wav"),
mg.pcm24("my_song_master_24bit.wav"),
],
)
Et si tout cela n’est pas possible pour vous mais que vous voulez quand même tester, il y a des services (avec quelques crédits gratuits) qui l’ont implémenté comme Songmastr et Moises.
Maintenant si vous êtes producteur ou ingénieur son, ça peut valoir le coup de vous pencher sur Docker en cliquant ici.
Si, comme moi, vous avez eu la chance de connaitre les débuts de l’Internet grand public, vous savez que ça ressemblait un peu au far-west. D’un côté tout était à faire et à découvrir, mais d’un autre rien (ou presque) n’était en place au niveau protection des utilisateurs. Il a fallu attendre des années pour que les choses se mettent en place petit à petit. Un peu comme ce que nous vivons actuellement dans le monde des cryptos, ou l’on découvre et met en place des régulations au fil de l’eau.
Mais plus le temps a passé et plus les internautes ont étés protégés par des lois spécifiques et certaines garanties (RGPD, etc.). Plus question pour les créateurs de sites ou d’applications de faire n’importe quoi avec les données de leurs utilisateurs. Pour citer un exemple concret : au début de mon site, on ne parlait pas du tout d’une page de mentions légales, de conditions générales d’utilisation (CGU), de pop-up de consentement pour les cookies ou ce genre de choses. Chacun faisait un peu ce qu’il voulait chez lui, et il y avait donc des abus.
Aujourd’hui nous entendons parler le plus souvent de 4 droits : le droit à l’accès, à l’information, à l’oubli et à la rectification. C’est ce que nous allons explorer ici. Il existe bien entendu d’autres droits comme celui à la portabilité, la limitation de traitement … mais j’en parlerai peut-être dans un autre article.
1. Le droit d’accès
Comme son nom l’indique, il permet à tout le monde d’avoir accès à ses propres informations sur n’importe quel site utilisé ou auprès de n’importe quelle entreprise les ayant potentiellement récoltées (ce qui inclus les data brokers). Cela dit il y a une petite chose à prendre en compte, c’est que vous devrez prouver que vous êtes bien … vous-même. Pas question de laisser n’importe qui demander des infos vous concernant.
À tout moment vous pouvez donc contacter le responsable et le questionner sur ce que l’entreprise possède vous concernant, ce qu’ils font de ces données et en demander une copie. Et la réponse doit vous arriver dans les 2 mois, sinon vous pouvez déposer une plainte auprès de la CNIL. Ils fournissent d’ailleurs un modèle de courrier que vous pouvez utiliser si besoin.
Un exemple assez récent de non-respect de ce droit avec l’opérateur Free, condamné il y a quelques semaines pour ne pas avoir suivi les recommandations, notamment en termes de droit d’accès.
2. Le droit à l’information
Non ce n’est pas le droit de suivre l’info en continu sur BFM, TF1 ou autres flairants fleurons de notre journalisme national (lool). C’est plutôt le fait que tout responsable d’un site doit vous demander de manière explicite le consentement afin de pouvoir traiter et utiliser vos données. Il doit aussi s’identifier de manière claire, indiquer la durée de conservation et éventuellement les partenaires avec qui il va partager tout cela. La plupart du temps cela se fait lorsque vous validez votre inscription à un service, l’abonnement à un site, etc.
Et normalement celui doit rester simple à comprendre pour tout le monde et sans « vices cachés ». Pas question de cases précochées, d’utiliser un langage obscur ou inadapté à la cible, de noyer les infos dans 36 pages de texte police 8, etc.
3. Le droit à l’oubli
On parle aussi parfois de droit à l’effacement. Comme pour le droit d’accès, il faudra justifier votre identité de manière sûre, mais une fois que c’est fait vous pouvez demander la suppression de toutes les informations vous concernant. Souvent lorsque nous arrêtons d’utiliser un site ou un service, nous le laissons « de côté » en ne vous y connectant plus. Or cela n’efface pas pour autant nos données de la base, qui peuvent éventuellement toujours être exploitées, partagées ou vendues. Demander une suppression (si ce n’est pas possible depuis l’administration de son compte) va empêcher cette exploitation a posteriori.
Cela peut se faire également si vous décidez tout simplement que votre consentement a été mal acquis (changement des utilisations prévues, infos non nécessaires ou pertinentes en fonction de l’utilisation, données de mineurs, etc.). Ou encore que l’on a publié quelque chose vous concernant et qui pourrait vous porter préjudice (photo sur un réseau social que la personne ne veut pas effacer, etc.). Là aussi la CNIL vous propose un formulaire à utiliser pour contacter les responsables.
En cas de non-respect de ce droit, la société s’expose à de lourdes amendes. Cela a été le cas en Espagne pour Equifax Iberica, condamné à payer 75000€ pour ne pas avoir respecté la demande de suppression d’un internaute. ça coute cher la flemme de faire quelques clics ^^
4. Le droit à la rectification
Similaire au droit à l’oubli, mais en moins définitif, le droit à la rectification vous permet de faire modifier n’importe quelles données vous concernant. Sur le même principe, vous pouvez à tout moment demander à un organisme de modifier les données qu’il possède sur vous. Cela va servir dans le cas ou l’organisme en question dispose de données périmées (ancienne adresse mail …) ou tout simplement d’erreur de votre part. Un cas concret ? Vous vous inscrivez sur un site avec un âge minimum, vous vous trompez dans la date de naissance et le site en question bloque votre adresse mail. Là encore la CNIL vous mâche le travail avec un formulaire tout préparé.
Tous ces droits sont souvent longs à faire appliquer au cas par cas. Surtout qu’il faut encore ajouter tous les organismes qui ont récupéré vos données sans que vous soyez au courant. J’ai d’ailleurs présenté le principe de l’enrichissement de données ici.
Heureusement, Incogni vient à votre rescousse si vous avez des activités plus fun à réaliser dans vos journées que d’envoyer des mails ! Je vous renvoie vers mon test personnel du service de Surfshark, mais son utilité est de faire respecter vos droits à votre place. Il vous suffit de lui dire ce que vous voulez faire supprimer auprès des différents data brokers qui possèdent vos données et il va tout gérer.
D’abord il va scanner les 150 brokers qu’il surveille pour voir si vous êtes recensé chez eux. Ensuite il va les contacter tous et demander les modifications. Puis il vous fera savoir lorsque les modifications sont faites et relancera les mauvais élèves jusqu’à ce qu’ils se décident. Et après il continuera à les surveiller du coin de l’oeil.
Cela vous prendra quelques minutes pour mettre en place l’outil et ensuite vous pouvez l’oublier ! Il suffit de surveiller son tableau de bord pour suivre l’avancée du projet. Nous avons affaire à quelque chose de sérieux. Pour s’assurer que les données sont réellement effacées de toutes ces bases, ils font appel au juridique et aux lois sur la vie privée que nous avons vues plus haut. À avoir dans sa boite à outil numérique !
Si vous avez besoin de synchroniser différents répertoires sur votre machine, plusieurs machines ou entre votre PC et votre NAS, alors voici un petit logiciel pour Windows qui va vous plaire.
C’est gratuit et ça s’appelle Echosync. Ce logiciel qui peut aussi fonctionner en mode portable permet ainsi de garder toujours à jour une clé USB, un disque externe ou un NAS. Pour cela, vous créez un profil de Synchro en spécifiant les répertoires et la copie se fera uniquement de manière unidirectionnelle.
C’est-à-dire que la source ne sera pas modifiée (lecture seule). Donc c’est simple à utiliser et aucun risque de faire des boulettes. De plus, Echosync est capable de faire une synchronisation différentielle, c’est-à-dire sauvegarder uniquement les nouveaux fichiers ou les fichiers modifiés, sans re-synchroniser l’ensemble des données. Gain de temps !
Son algo de détection peut également repérer les fichiers renommés ou effacés, ce qui évite de les supprimer pour ensuite les recopier. Echosync utilise également le VSS (Volume Shadow Copy)à pour copier les fichiers verrouillés en lecture seule et peut prendre en charge n’importe quel type de chemin d’accès même ceux qui font plus de 255 caractères ou qui contiennent des liens symboliques.
Vous pouvez l’utiliser aussi en ligne de commande afin d’automatiser tout ça au travers du planificateur de tâches de Windows.
C’est un petit soft qui peut rendre bien service, en toute simplicité et en plus, il est super rapide et fiable.