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Aujourd’hui, on va causer d’un sujet qui nous tient tous à cœur (du moins je l’espère 😅) : les outils de crise sous Linux ! Parce que quand ça part en sucette et que les serveurs rament, pas question de perdre un temps précieux. C’est que souvent, quand la caca-strophe pointe le bout de son nez, vous vous rendez compte que vous n’avez pas les bons outils installés. Et là, c’est le drame… SSH qui rame, les serveurs qui répondent plus, les paquets qui veulent pas s’installer, le firewall qui fait des siennes… Un vrai calvaire !

Alors, quels sont ces fameux outils qu’il est impératif d’avoir sous la main quand le caca touche le ventilo ? Je dirais que y a déjà les classiques comme ps, vmstat, top et compagnie pour avoir un aperçu rapide de ce qui cloche. Rien que ça, ça peut déjà vous sauver les miches.

Mais si vous voulez jouer dans la cour des grands, va falloir sortir l’artillerie lourde. Je parle bien sûr des outils de tracing comme perf, bpftrace, opensnoop, execsnoop et toute la clique. Ça vous permettra de tracer en live ce qui se passe sur votre système, de débusquer les coupables et de mettre fin au carnage. Le top du top !

Voici comment procéder à grand coups d’apt install…

Étape 1 : Installer les packages de base

  • procps : fournit ps, vmstat, uptime, top pour les stats de base
  • util-linux : dmesg, lsblk, lscpu pour les logs systèmes et infos matérielles
  • sysstat : iostat, mpstat, pidstat, sar pour les stats disques/CPU
  • iproute2 : ip, ss, nstat, tc, les outils réseau recommandés
  • numactl : numastat pour les stats NUMA

Commande : sudo apt install procps util-linux sysstat iproute2 numactl

Étape 2 : Ajouter les outils réseaux

  • tcpdump : sniffer réseau
  • nicstat : stats interfaces réseau
  • ethtool : infos interfaces

Commande : sudo apt install tcpdump nicstat ethtool

Étape 3 : Outils de profilage et de traçage

  • linux-tools-common et linux-tools-$(uname -r) : perf, turbostat
  • bpfcc-tools (ou bcc) : une suite d’outils eBPF puissants
  • bpftrace : un outil de scripting eBPF dynamique
  • trace-cmd : outil en ligne de commande pour ftrace

Commande : sudo apt install linux-tools-common linux-tools-$(uname -r) bpfcc-tools bpftrace trace-cmd

Étape 4 (optionnelle) : Outils spécifiques au matériel

Selon vos serveurs, installez les outils d’analyse pour :

  • GPU Intel : intel-gpu-tools
  • GPU NVIDIA : nvidia-smi
  • Autres accélérateurs éventuels

Par contre, méfiez-vous, c’est pas donné à tout le monde de dompter ces bêtes-là. Ça demande un peu de bouteille et de la jugeote. Mais une fois que vous les maîtrisez, vous serez parés pour affronter les pires galères. Les plantages intempestifs, les I/O de l’enfer, les fuites mémoire vicieuses… plus rien ne vous résistera !

Bref, croyez-moi, le mieux c’est d’avoir tout ce bazar installé d’office sur vos machines. Comme ça, pas de mauvaise surprise le jour J. Évidemment, ça a un petit coût en espace disque. Mais franchement, c’est que dalle comparé au temps que vous allez perdre à galérer pour installer tout ça en pleine crise.

Sur ce, je vous laisse méditer là-dessus. Et n’oubliez pas, dans le monde merveilleux de l’informatique, il vaut mieux prévenir que guérir ! Allez, à plus les linuxiens et un grand merci à Brendan Gregg pour son article éclairant à ce sujet.



— Article en partenariat avec Surfshark

Woaw, écrire un article sur les scams utilisés par les VPN en 2024, en partenariat avec une boite VPN ? Et ouais, on n’a peur de rien ici. Ni de ma part, ni de celle de Surfshark VPN qui n’est pas le dernier à mettre les pieds dans l’assiette. Pour preuve, les nombreux articles sur leur site dans lesquels ils se comparent de manière frontale aux autres acteurs du milieu. Ou leurs campagnes de guérilla marketing … genre payer un gars pour faire ses besoins devant le public afin d’attirer l’attention sur le respect de la vie privée.

Si vous vous demandiez pourquoi la mascotte du service est un requin, vous savez : ça mord. Pour en revenir aux arnaques les plus fréquentes, elles touchent plusieurs aspects qui vont du mensonge sur le service proposé, aux frais cachés en passant par le non-respect de la confidentialité. On va détailler un peu tout ça.

Les abonnements à vie

Un grand classique (pas uniquement des VPN d’ailleurs). On vous propose de payer un prix fixe et ensuite vous êtes tranquille. Prix qui s’avère souvent très intéressant, mais pas pour autant négligeable puisqu’il est censé vous couvrir à vie. Sauf qu’un VPN ce n’est pas la même chose qu’un logiciel que vous allez télécharger et qui sera installé en local sur votre machine. Au pire si l’abonnement à vie disparait, et ses mises à jour avec, vous pouvez encore utiliser l’outil tel quel.

Pour le VPN c’est très différent puisqu’il ne pourra plus accéder aux serveurs & co. À votre avis, que se passera-t-il le jour ou votre VPN « à vie » doit payer plus cher en frais d’utilisation/maintenance qu’il ne rentre d’argent venant de nouveaux clients ? Pouf, un coup de baguette magique et il disparaitra. Retenez que « abonnement à vie » veut dire « abonnement de la durée de vie du service » … qui peut s’arrêter n’importe quand.

Trop d’infos perso

Un VPN qui vous demande trop d’informations personnelles devrait vous alerter. S’il est légitime de devoir fournir certaines infos (adresse mail, etc.) d’autres sont complètement inutiles. Par exemple votre adresse physique ou votre numéro de téléphone n’ont pas à vous être demandé. Dans le cas de vos informations bancaires … difficile de ne pas les récupérer pour eux puisque vous devez bien payer à un moment.

Heureusement, une option de paiement par cryptomonnaie (que Surfshark propose) est le plus souvent présente, ce qui vous permet d’avoir une couche de sécurité supplémentaire. Le VPN ne peut alors pas lier directement votre abonnement à un nom ou des coordonées bancaires.

Récupérer vos données peut aussi être un signe que le VPN marchande vos infos avec des tiers (genre data brokers). C’est quasi 100% du temps le cas avec les VPN gratuits, mais ne pensez pas que payer un abonnement vous en prémunit. D’où l’intérêt d’opter pour un service qui est audité régulièrement par des organismes indépendants. Là encore Surfshark n’a jamais été pris en défaut concernant sa politique de non-conservation des logs.

Malwares & Co

Il arrive que le service VPN qui vous est proposé ne soit pas aussi sain qu’il y parait. Et qu’en téléchargeant l’outil, vous preniez avec lui un malware ou autre cochonnerie. Si vous pensez que cela ne doit concerner qu’un petit nombre d’applications, vous vous trompez. Une étude de CSIROscope (datée de 2017) montrait que sur presque 300 applis de VPN gratuits sur Android, prêt de 40% étaient contaminées.

On a aussi le cas de la revente de comptes ou les faux VPN qui copient au plus proche des applications légitimes afin de leurrer les internautes. Dans les 2 cas, l’objectif est de récupérer vos données, voire vos coordonnées bancaires. Idem pour les VPN censés chiffrer vos données alors qu’elles sont surveillées et enregistrées en clair sur leurs serveurs.

Je passe sur les fraudes habituelles que l’on rencontre dans d’autres domaines : paiement sans recevoir le service, frais cachés, prix de l’abonnement qui varie, retrait automatique sur votre compte, faux témoignages sur les plateformes d’avis, remboursement qui ne se fait jamais, etc. Vous l’avez compris, les arnaques sont nombreuses.

Alors, comment faire pour s’en protéger ?

Déjà, renseignez-vous un peu partout avant de passer à l’action, voyez ce que les gens en disent dans les stores d’applis, sur des plateformes comme Trustpilot & Co. Cherchez à savoir si le VPN a connu des failles de sécu ou des critiques par le passé, etc. Ensuite, ne prenez votre abonnement que depuis le site officiel et vérifiez bien que l’URL est la bonne (sans typos, etc.).

Si vous passez par Google, faites attention à ne pas cliquer par habitude sur le 1er lien (qui pourrait être une annonce renvoyant vers un site tiers ou du phishing). Ayez des outils de sécu à jour (antivirus & Co), cela pourrait vous éviter de télécharger un fichier infecté. Et réfléchissez à 2 fois si l’offre vous parait trop alléchante.

Avec Surfshark VPN, vous pouvez y aller les yeux fermés, ils ont toutes les assurances nécessaires. Existe depuis des années, des centaines d’avis un peu partout sur le web, un système d’abonnement simple, audité plusieurs fois par des boites comme Deloitte, etc. C’est d’ailleurs pour cela que je vous le recommande depuis longtemps. Vous pouvez aussi profiter du paiement en crypto (pour la raison citée plus haut).

À l’heure où j’écris ces lignes, vous pouvez bénéficier d’une offre à 87€ TTC pour 27 mois d’utilisation, soit moins de 3.25€/mois. Ce qui comprend non seulement le VPN, mais aussi les différents outils de sécurité comme l’antivirus Surfshark, la création d’identités alternatives, les alertes, un moteur de recherche privé ou encore le surf sans publicités ni traqueurs.

Évitez les scams, prenez un VPN sûr avec Surfshark !


Swizzin est une solution pour Ubuntu et Debian pour ceux qui galèrent pendant des plombes à installer et configurer un seedbox. Cet outil est hyper léger et modulaire ce qui lui permet de fonctionner même sur un Raspberry Pi !

L’empreinte est minimale, vous installez uniquement les apps dont vous avez besoin et le choix est vaste : de autodl à ZNC en passant par Deluge, rTorrent, ruTorrent, Transmission, qBittorrent, Plex, Sonarr, Radarr, Jackett, NZBGet, SABnzbd, Nginx, Let’s Encrypt, Tautulli, Rclone…etc y a de quoi faire.

L’installation, c’est quelques commandes à copier-coller en tant que root et c’est parti mon kiki !

bash <(curl -sL s5n.sh) && . ~/.bashrc

Selon votre CPU (amd64 ou arm64) et les packages choisis, votre seedbox sera alors opérationnelle en quelques minutes à peine. Pas besoin d’être un crack en informatique, tant que vous savez utiliser SSH et lire de la doc, vous êtes parés.

La philosophie derrière ce projet est vraiment cool puisqu’on est loin des usines à gaz bourrées de fonctions inutiles. Là c’est plutôt stabilité, rapidité et simplicité. Autre gros point fort : la personnalisation. Grâce à l’outil en ligne de commande « box« , vous pourrez gérer votre seedbox au doigt et à l’œil, installer et supprimer des packages, mettre à jour le système, gérer les utilisateurs… c’est un vrai bonheur.

Vous l’aurez compris, ce système est entièrement ouvert et customisable et avec un peu de motivation, vous pourrez ajouter vos propres scripts et applications. C’est l’avantage du logiciel libre !

Bref, si vous cherchez une seedbox simple et efficace pour télécharger et héberger vos fichiers « 100% légaux » évidemment, foncez sur Swizzin.


VoiceCraft c’est tout simplement le futur de l’édition vocale et de la synthèse vocale. On est carrément dans de la science-fiction là puisque juste avec juste quelques secondes d’audio de votre voix, cette IA est capable de comprendre votre timbre, votre intonation… votre flow quoi. Et après, c’est parti mon kiki, vous pouvez lui faire dire ce que vous voulez, et ça sonnera exactement comme si c’était vous qui parliez ! Flippant et génial à la fois.

Je vous invite à aller écouter les sons de démo ici pour vous faire un avis. Cela permet de faire plein de choses comme changer un mot dans une phrase que vous avez enregistrée, rallonger ou raccourcir un passage… etc. C’est vraiment un outil indispensable pour tous les créateurs de contenu audio, les podcasteurs, les doubleurs, et tutti quanti.

Voici une voix originale qui dit ceci en anglais:

that schedule is one per week and it will probably be like a Wednesday night thing because I plan on doing one to two videos per week.

Et voici la version traité par l’IA qui va conserver la voix d’origine mais également faire des petites modifs dans le texte selon ce qu’on souhaite. De quoi faire dire n’importe quoi à n’importe qui.

that schedule is one per week and you will start to see a lot more content arriving because I plan on doing one to two videos per week.

Essayez l’édition vocale
Essayez l’inférence TTS

Alors oui, si des gens mal intentionnés utilisent ça pour faire dire n’importe quoi à n’importe qui, ça craint. Mais je vous rassure, les créateurs de VoiceCraft ont pensé à tout. Il y a des garde-fous éthiques et des systèmes de watermarking audio pour éviter les dérives. On verra si ça tient la route.

Je vous invite vraiment à checker le github de VoiceCraft, il y a toutes les infos et les liens vers les démo. Et si vous voulez creuser le sujet, foncez lire leur papier de recherche, c’est passionnant.


Si vous avez un gros fichier à envoyer à un pote, mais que les mails et la messagerie instantanée font la gueule… Pas de panique, MicroBin est là pour vous aider ! En deux clics, vous uploadez votre fichier dessus et hop, vous avez un lien à partager. Votre ami n’a plus qu’à cliquer dessus pour récupérer le précieux. Et le plus dingue, c’est que ça marche pour tous type de fichier : texte, image, vidéo, zip…

Ce n’est pas qu’un bête hébergeur de fichiers puisque ça permet de chiffrer également vos uploads pour que personne d’autre que le destinataire ne puisse y accéder. Et si vous êtes du genre parano, vous pouvez même activer l’expiration automatique pour que votre fichier s’auto-détruise après un certain temps, comme dans Mission Impossible !

Et pour les geeks qui aiment bidouiller, vous allez adorer : MicroBin est entièrement open-source et super simple à installer sur votre propre serveur. Il vous suffit d’une ligne de commande et voilà, vous avez votre « mini-GitHub » perso pour héberger tous vos projets et snippets de code. Au revoir les galères de partage de config ou de libs !

bash <(curl -s https://microbin.eu/docker.sh)

MicroBin fait également office de raccourcisseur d’URL ! Comme ça, fini les liens à rallonge impossible à retenir. En plus de ça, l’interface est hyper clean et user-friendly, et y’a même un mode sombre automatique pour ceux qui bossent la nuit 🙂

Bref, c’est simple, efficace et bourré de fonctionnalités bien pensées. Si ça vous intéresse, vous en saurez plus en allant sur le Github. Et si vous êtes flemmard, il y a même une instance publique pour tester directement.

Allez, amusez-vous bien et n’oubliez pas : Partager, c’est la vie !