Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous êtes en train de jouer à votre jeu préféré, tout en discutant sur Discord avec vos potes et en écoutant votre playlist Spotify en fond, sauf que, comme d’habitude, dès que ça bastonne un peu trop dans le jeu, vous n’entendez plus vos copains qui essaient désespérément de vous avertir qu’un ennemi arrive par derrière ! Et quand vous baissez le son du jeu, c’est votre musique qui trinque… Bref, c’est toujours le bordel pour équilibrer tous les sons de vos applications !

Mais c’était sans compter sur deej, un mixeur audio matériel open-source qui va vous permettre de contrôler le volume de chaque application indépendamment, encore mieux qu’un vrai DJ en boîte de nuit ! Et le meilleur dans tout ça, c’est que vous allez pouvoir le fabriquer vous-même ! DIY powaah !

Concrètement, deej c’est un boîtier que vous allez pouvoir bidouiller, avec de vrais curseurs physiques (bien old school !) qui vont contrôler le volume de vos applis, un fader pour Spotify, un autre pour votre jeu, un troisième pour Discord… Vous mixez tout ça en live comme un pro, et hop, fini les prises de tête !

Le système est hyper simple : vous avez une carte Arduino, quelques potentiomètres, des fils et un boîtier à fabriquer. Rien de sorcier, même pour un novice en électronique comme moi ! Et si vous avez une imprimante 3D, vous pourrez même télécharger des modèles tout faits sur Thingiverse. Sinon, un bon vieux bout de carton fera l’affaire aussi !

Côté software, c’est super bien pensé aussi. Vous avez un petit programme en Go qui tourne en tâche de fond sur votre PC et qui fait le lien entre votre mixeur et vos applications. Vous pouvez configurer ça facilement via un fichier YAML, pour assigner tel curseur à tel programme. Et si vous êtes un peu geek sur les bords, vous pourrez même bidouiller le code pour ajouter des fonctionnalités.

Fini les alt-tab frénétiques pour baisser le son au bon moment, vous passerez mixage en temps réel. Bref, un projet génial, qui mixe hardware, software, bidouille et open-source. Tout ce que j’aime !

A découvrir également ici pour le tuto.

Merci à Maitre Tofu pour le partage !


Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un outil de partage de fichiers qui va vous plaire : PairDrop ! C’est comme AirDrop en version web et ça marche sur tous vos devices, quel que soit l’OS. Smartphone, laptop, PC fixe, tout y passe ! La seule condition c’est d’avoir un navigateur web moderne.

Avec PairDrop, vous pouvez envoyer des images, des docs, du texte, bref tout ce que vous voulez, en un clin d’œil. Ça utilise une connexion P2P (peer-to-peer pour les noobs) pour transférer directement les fichiers entre vos appareils sur le même réseau local. Et le top du top, c’est que vous pouvez aussi faire des transferts via Internet pour partager avec des potes à distance !

Pour ça, il suffit de rejoindre une room publique temporaire, et bam, tous les devices dans la même room peuvent s’échanger des fichiers. C’est méga pratique pour partager des trucs rapidement avec des gens, même s’ils sont pas sur le même réseau. Et bien sûr, ça marche nickel même si vous êtes sur un réseau chelou genre le Wi-Fi public, le réseau de votre boite, un VPN ou un truc comme iCloud Private Relay.

En plus de ça, PairDrop gère les connexions complexes comme un chef. Genre si vous voulez partager un truc depuis votre mobile en mode hotspot, pas de blème ! Les appareils en dehors de votre réseau local qui sont derrière un NAT sont auto-connectés via le serveur TURN de PairDrop. C’est de la magie ce truc !

Vous pouvez aussi appairer vos devices via un code à 6 chiffres ou un QR code, comme ça, vos appareils se retrouvent toujours grâce à des secrets partagés, peu importe le réseau. L’appairage est persistant en plus, donc même si vous fermez PairDrop, vous retrouverez vos devices en le rouvrant. Et bien sûr, vous pouvez éditer et dé-appairer vos devices en deux clics.

Les fichiers sont transférés après validation d’une demande. Et une fois le transfert terminé, si possible ils sont auto-downloadés direct. Si vous envoyez plusieurs fichiers, ils seront zippés bien comme il faut. Sur Android et iOS vous pouvez télécharger, partager ou sauvegarder dans la galerie via le menu « Partager ». Et quand vous envoyez plusieurs fichiers d’un coup, vous avez même un joli indicateur de progression global.

Bon et je vous ai pas encore parlé des autres fonctions vraiment pratiques que les devs ont ajoutées. Par exemple, vous pouvez envoyer des fichiers direct depuis le menu contextuel sur Ubuntu (avec Nautilus), sur Windows, ou depuis le menu « Partager » sur iOS et Android. Il y a même une interface en ligne de commande pour les vrais barbus ! Vous pouvez aussi changer votre nom d’affichage pour différencier facilement vos devices.

Les petits gars derrière PairDrop ont vraiment pensé à tout. Genre vous pouvez coller des fichiers/du texte et choisir le destinataire après et surtout, vos appareils se mettent plus en veille pendant un transfert. Vous aurez même un avertissement si vous fermez PairDrop par erreur pendant un transfert et y’a même une preview des vidéos et des audios !

C’est opensource en plus, donc vous pouvez aller voir le code sur GitHub et même contribuer si ça vous dit. Bon par contre, si vous voulez héberger votre propre instance de PairDrop, genre sur un Raspberry Pi, faudra potasser un peu la doc pour configurer vos serveurs STUN/TURN, mais c’est clairement à la portée de n’importe quel geek un peu motivé. Je vous ferais un tuto si vous voulez.

Niveau techno, on est sur du classique mais efficace : HTML5, JS ES6, CSS3, PWA, tout ça tout ça. Avec du WebRTC et des WebSockets pour la partie réseau. Un back en Node.js, parce que le JavaScript c’est la vie. Ils utilisent également IndexedDB pour la gestion du stockage, zip.js pour la compression des fichiers, cyrb53 pour le hashage, et NoSleep pour empêcher la mise en veille. Que des libs bien velues, approuvées par la communauté.

Allez, je vous laisse tester ça, vous me remercierez plus tard.


Ras le bol des éditeurs de code tout mous du genou ? Si vous rêvez de coder comme un vrai killer, avec la classe et l’efficacité d’un ninja du clavier, ne cherchez plus, GriddyCode est là pour vous !

Cet IDE nouvelle génération est open-source et cross-platform, ce qui veut dire que vous pouvez l’utiliser sur votre Linux, votre Mac ou même votre Windows si vous avez perdu un pari. Et le meilleur dans tout ça, c’est qu’il est entièrement personnalisable ! Comme c’est comme c’est développé en Godot, vous pouvez le modifier assez simplement via l’éditeur Godot et le compiler comme bon vous semble sur votre plateforme, même si c’est un peu plus rock n roll.

Vous pouvez mettre le thème de votre choix mais également créer le vôtre en deux coups de cuillère à pot grâce aux fichiers de config en Lua. D’ailleurs, Lua c’est le cœur GriddyCode puisque ça permet de faire des plugins afin d’ajouter des fonctionnalités de ouf, comme de la coloration syntaxique pour votre langage préféré ou de l’autocomplétion.

En parlant de fonctionnalités, GriddyCode en a à la pelle : Il dispose comme je le disais, d’une interface minimaliste mais super efficace, avec juste ce qu’il faut où il faut. Il supporte une chiée de langages et de formats de fichiers, et il a même un mini terminal intégré pour lancer vos commandes sans quitter l’éditeur.

Y’a plein de petits détails dedans qui font la différence comme la barre de progression hyper classe en bas de l’éditeur ou encore les commentaires façon réseaux sociaux quand on fait Ctrl+L dans le logiciel.

Si vous êtes développeur ou simplement bidouilleur et que vous cherchez un éditeur de code qui en a dans le ventre, allez jeter un oeil à GriddyCode. C’est gratuit et ça marche bien.


Aujourd’hui, j’aimerai vous parler OpenCat, un framework open source qui va vous aider à créer vos propres robots animaux de compagnie, c’est à dire des quadrupèdes hyper réalistes et Ô surprise parfaitement abordables. Pour cela, OpenCat permet de piloter des servomoteurs haute performance utilisés comme articulations, une structure de corps optimisée et des contrôleurs low-cost comme Arduino, ESP32 ou Raspberry Pi.

Vous pouvez également ajouter plein de modules trop cools comme une caméra intelligente, des capteurs IoT ou encore une commande vocale. Avec le code de contrôle open source hyper efficace, vos robots vont littéralement prendre vie !

OpenCat, c’est pas non plus juste un délire de geek barbu puisque ça a déjà été déployé sur des robots commerciaux comme le chat Nybble et le chien Bittle de Petoi. Ces petites merveilles de technologie peuvent courir, marcher et même s’auto-équilibrer comme de vrais animaux.

Les créateurs d’OpenCat partagent tout ça en open source pour une bonne raison : Ils veulent favoriser la collaboration dans le développement de la robotique, de l’IoT et de l’IA sur des robots quadrupèdes abordables. Ils veulent également diffuser des ressources éducatives sur la robotique au plus grand nombre et inspirer les étudiants, les ados et même les enfants. C’est beau quand même !

Bref, si vous aussi vous rêvez de construire vos propres robots animaux de compagnie, foncez sur OpenCat ! C’est le moment de mettre les mains dans le cambouis, d’apprendre en s’amusant et de participer à cette aventure.


Imaginez un appareil qui comprend tout ce que vous lui dites, qui répond à vos questions avec intelligence et s’adapte à vos besoins… Et bien c’est exactement ce que propose le projet 01, un framework open-source qui allie intelligence artificielle et interface vocale.

Inspiré par l’iconique ordinateur de Star Trek, et développé par les mêmes personnes que ceux qui ont créé Open Interpreter que j’adore, 01 ambitionne de devenir le GNU/Linux des assistants vocaux. Son écosystème ouvert et modulaire permet aux développeurs de créer des applications innovantes et de personnaliser l’expérience utilisateur. Comme ça, que vous soyez maker ou un néophyte curieux, vous allez pouvoir construire votre propre appareil 01 en suivant les instructions détaillées fournies sur le dépôt GitHub.

Le modèle 01 Light, basé sur un ESP32, est un excellent point de départ pour découvrir cette technologie fascinante. Évidemment, tout est open source et vous pouvez créer votre propre device ou le faire tourner sur un appareil existant.

Pour une expérience optimale, 01 fonctionne de pair avec un serveur qui s’exécute sur votre ordinateur personnel ou votre NAS et qui grâce à des outils comme Whisper pour la reconnaissance vocale et GPT pour la génération de réponses, permet des interactions naturelles et pertinentes.

Tout cela est rendu possible notamment grâce au format LMC (Language Model Computer), inspiré par le concept de « LLM OS » d’Andrej Karpathy. 01 utilise donc un modèle de langage qui interprète du code pour réagir à des événements système. Les messages LMC sont donc une extension du format d’OpenAI en ajoutant un rôle « ordinateur » qui exécute du code Python directement dans les instructions système.

Son architecture flexible permet de l’intégrer à une multitude d’objets du quotidien, de l’assistant vocal au robot domestique en passant par la voiture intelligente. Les possibilités sont infinies et ne demandent qu’à être explorées.

En tant que projet open-source, 01 compte sur une communauté dynamique de contributeurs pour se développer et s’améliorer et y’a même un serveur Discord pour échanger avec d’autres enthousiastes du projet.