Chez Crucial le gamme MX est synonyme de haut de gamme. En dessous vous trouvez la gamme BX, que j’avais déjà présenté ici et déjà on notait chez Crucial un grand soin apporté aux détails.
Le MX 500 fait suite au MX300, qui présentait déjà des capacités super intéressantes. Là, la marque fille de Micron, élève le game avec un SSD garanti … 5 ans.
Côté hardware rien de neuf sous le soleil, la marque, depuis pas mal de temps déjà, fait confiance à son design monobloc en aluminium, conférant au SSD un look racé et haut de gamme. Quel intérêt me direz vous que ce disque soit beau, sachant qu’il est censé aller dans un boîtier PC ou châssis de laptop ? eh bien quand on a ce type de boîtier, la beauté extérieure équivaut à la beauté intérieur.

Blague à part, le but du jeu de Crucial c’est de permettre que la coque se transforme en dissipateur thermique, ce qui permet entre autre que votre disque ne chauffe pas trop quand il est sollicité sur de lourdes tâches de calcul.

Ne pesant que 52g environ, il utilise tout comme le BX300, de la mémoire NAND 3D 2eme génération, 32 couches sur le BX et 64 sur le MX500.
La NAND 3D, qui est depuis quelques temps la nouvelle norme en matière de puces NAND, participe a améliorer la fiabilité dans le temps du disque dur ainsi que ces performances. Bref, c’est tout bénef pour ceux qui veulent user jusqu’au bout leur PC ou MAC, avant d’en racheter un autre. Autre petite distinction entre les deux gammes de produits, sur le MX500 Crucial utilise un type de mémoire en TLC et non en MLC. A l’usage, je vous avoue que les différences sont assez minimes, je n’ai pas noté de forts pics de performances entre les deux SSD en écriture ou en lecture par exemple.
La densité étant plus importante sur les TLC on peut imaginer que le SSD se montrera moins endurant dans le temps, wait and see, ça serait quand même con vu le prix supérieur au BX 300 😉
D’autant que le MX 500 embarque le même Silicon Motion SM2258 que le BX 300. Certes il affiche des débits théoriques de 555 Mo/s en lecture et 510 Mo/s en écriture et combiné avec un cache SLC de taille fixe, 4, 8 ou 16 Go qui lui permet d’accélérer considérablement les travaux en écriture. Du coup, là aussi peu de différence entre les deux SSD et Crucial reprend le cœur de ce qui a fait son succès.
La vrai diff et ce qui fait à mon sens, le sel de cette gamme MX, c’est le soin apporté par Crucial à la sécurité du SSD, je vous l’ai dit en intro, tout est dans les détails.

La marque intègre la technologie RAIN, « En termes simples, la technologie RAIN protège vos données au niveau des composants » affirme Crucial.
En gros, quand le disque sauvegarde vos données, au lieu de les placer au même endroit sur le disque, il les « fragmentent » sur toute son architecture de composants. Ce qui évite d’avoir toutes ses données cramées quand l’un des composants vient à péter. D’ailleurs, en ce qui concerne la sécurité, Crucial ajoute pleins de condensateurs autour des puces, avantage évident, le disque encaisse bien les chocs électriques. Et je confirme, car moi j’ai mis le mien dans un boitier mobile pour en faire un SSD portable et je peux vous dire que des chocs électriques il en pris à force de se taper des déconnexions chelous de la part de Windows.

En somme, ce nouveau SSD de Crucial reprend ce qui a fait le succès du BX 300, donc on part en terrain connu full de qualité et de maîtrise. La marque ne se montre pas avare en amélioration et propose un judicieux dispositif de sécurité qui permet de l’utiliser sans trop se prendre la tête avec l’intégrité de ses données.
Ceci dit, je ne conseillerais jamais assez de faire des doubles back up 😉