Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

C’est l’heure de vous parler d’un nouveau truc pour contourner la censure sur Internet ! 🕶️

WebTunnel, ça vous dit quelque chose ?

C’est le nouveau joujou de l’équipe anti-censure de Tor Project. Ils l’ont sorti en grande pompe hier (le 12 mars), la journée mondiale contre la cyber-censure. Et devinez quoi ? C’est dispo direct dans la dernière version stable de Tor Browser ! 🥳

WebTunnel, c’est un nouveau type de bridge Tor conçu pour aider les internautes des pays où c’est la misère niveau liberté sur le web. Le principe est simple: ça imite du trafic web chiffré (HTTPS) pour se fondre dans la masse. Comme ça, pour les censeurs, ça ressemble juste à un internaute lambda qui surfe sur le web. Malin ! 😎

En gros, WebTunnel emballe la connexion dans une couche qui ressemble à du WebSocket over HTTPS. Du coup, ça passe crème. C’est inspiré d’un truc qui s’appelle HTTPT. Le plus fort, c’est que WebTunnel peut même cohabiter avec un vrai site web sur la même IP et le même port. Comme ça, si quelqu’un visite le site, il ne se doute de rien… Le bridge secret est bien planqué ! 😏

Concrètement, c’est une alternative aux bridges obfs4. L’avantage de WebTunnel, c’est qu’en imitant du trafic web classique et autorisé, il passe mieux dans les pays où il y a des listes blanches de protocoles (et tout le reste bloqué par défaut). C’est comme une pièce de monnaie qui rentre parfaitement dans la fente de la machine. Alors qu’un truc comme obfs4 qui ne ressemble à rien de connu, c’est direct dégagé ! ❌

Bon, et si vous voulez tester WebTunnel, comment on fait ?

Facile, il suffit de chopper un bridge sur le site dédié de Tor Project. Dans « Advanced Options », sélectionnez « webtunnel » dans le menu déroulant, et cliquez sur « Get Bridges », puis résolvez le captcha et copiez le bridge.

Ensuite, vous l’entrez dans les paramètres de Tor Browser (version desktop ou Android), en allant dans la fenêtre des préférences de connexion (ou cliquez sur « Configurer la connexion »). Il suffit de cliquez sur « Ajouter un bridge manuellement » et d’ajoutez le bridge copié précédemment.

Fermez la fenêtre et cliquez sur « Connecter » ! Et voilà !

Bref, WebTunnel c’est un nouvel outil dans l’arsenal de Tor pour contrer la censure et plus on en a, mieux c’est pour s’adapter et garder une longueur d’avance. À l’heure actuelle, il y a 60 bridges WebTunnel qui tournent un peu partout dans le monde, et plus de 700 utilisateurs quotidiens sur différentes plateformes. Ça marche bien en Chine et en Russie, par contre en Iran c’est plus compliqué pour le moment. 🌍

L’objectif, c’est que Tor soit accessible à tous, partout. Parce qu’avec tous les conflits géopolitiques actuels, Internet est devenu crucial pour communiquer, témoigner, s’organiser ou défendre les droits humains. C’est pour ça que la contribution des volontaires est essentielle.

Vous voulez aider ?

Il y a plein de façons de s’impliquer : faire tourner des bridges, des Snowflake proxies ou des relais Tor. C’est toujours ça de pris contre la censure et pour un Internet libre et sans entraves ! ✊


Hé les amis, aujourd’hui laissez-moi vous présenter un outil génial qui vous facilitera la vie en vous permettant de télécharger des vidéos et d’extraire des pistes audios de différents formats à partir de centaines de sites, dont, YouTube, Facebook, Tiktok, Twitch, Twitter, Instagram et bien d’autres…

Cet outil s’appelle ytDownloader et vous l’aurez compris, c’est YoutubeDL derrière sauf que là, y’a une interface minimaliste facile à prendre en main. L’outil est bien sûr entièrement gratuit et Open Source.

Disponible sous Linux, Windows et macOS, cet utilitaire dispose de nombreuses fonctionnalités comme un mode clair/sombre, la possibilité de choisir un thème pour pas flinguer vos petits yeux, ainsi que la possibilité de télécharger une plage spécifique d’une vidéo si vous le souhaitez, ce qui est pratique pour extraire un morceau précis. Vous pouvez évidemment, après avoir entré l’URL de votre vidéo, choisir le format et la qualité de la vidéo et de l’audio que vous voulez récupérer, ce qui est super pratique pour faire par exemple des MP3 à partir de clips vidéos.

Cet outil prend également en charge le téléchargement des sous-titres et est disponible en plusieurs langues. Vous pouvez bien sûr configurer l’emplacement où enregistrer vos fichiers récupérés et il n’y a ni pubs ni traqueur dans l’application.

Pour résumer, ytDownloader est un outil super utile pour tous ceux qui ont besoin de récupérer des vidéos et/ou extraire des audios de différents formats à partir de différents sites. Je vous le conseille !

Rendez-vous sur leur site pour télécharger ytDownloader.

Merci à Lorenper pour le partage.


Vous en avez entendu parler, peut-être même que vous l’avez déjà testé, mais cette news devrait quand même vous intéresser si vous faites partie des chanceux qui ont accès à Copilot, l’assistant IA de Microsoft. Car hier, la firme de Redmond a annoncé une sacrée mise à jour pour son chatbot intégré à Windows 11. En effet, d’après cette news parue sur Neowin.net, Microsoft vient de booster les performances de Copilot en y intégrant le tout dernier modèle de langage GPT-4 Turbo développé par OpenAI.

Auparavant, pour pouvoir utiliser GPT-4 Turbo dans Copilot, il fallait souscrire à l’abonnement Copilot Pro à 20$ par mois. Pas donné quand même. Mais bonne nouvelle, Mikhail Parakhin, le grand chef de la pub et des services web chez Microsoft, a annoncé sur son compte X (ex-Twitter) que GPT-4 Turbo était désormais disponible gratuitement pour tous les utilisateurs de Copilot, après pas mal de boulot apparemment.

On va tous pouvoir en profiter !

Pour rappel, GPT-4 Turbo c’est le dernier cri en matière de modèle de langage IA. Il a été dévoilé par OpenAI en novembre dernier et il permet notamment de traiter des prompts beaucoup plus longs, jusqu’à 300 pages, grâce à une fenêtre de contexte élargie à 128 000 tokens (128L). Autant dire que ça ouvre pas mal de possibilités pour les utilisateurs.

Microsoft avait promis d’intégrer le support de GPT-4 Turbo en décembre, mais jusqu’à présent c’était réservé aux abonnés Copilot Pro. Ceux-ci pourront d’ailleurs toujours choisir d’utiliser l’ancien modèle GPT-4 s’ils le préfèrent, via une option dans les paramètres.

En parlant de Copilot Pro, Microsoft a aussi annoncé cette semaine que les abonnés pouvaient maintenant accéder à Copilot GPT Builder, un nouvel outil permettant de créer ses propres chatbots personnalisés sans aucune connaissance en programmation. Plutôt balèze. Et le top, c’est que ces chatbots pourront ensuite être partagés avec n’importe qui, même ceux qui n’ont pas Copilot Pro.

Bref, vous l’aurez compris, ça bouge pas mal du côté de Copilot en ce moment. Et visiblement, ce n’est pas fini. Selon une fuite repérée dans des documents promotionnels de Samsung, de nouvelles fonctionnalités devraient bientôt arriver, notamment une meilleure intégration entre Copilot et l’app Phone Link de Microsoft pour les smartphones Galaxy.

Alors perso, j’ai hâte de tester tout ça. Déjà que Copilot était plutôt impressionnant, avec GPT-4 Turbo ça promet de nouvelles possibilités assez dingues. Et puis le fait que ce soit désormais gratuit pour tous les utilisateurs, c’est quand même un sacré argument. Pas besoin d’être un pro ou de casquer tous les mois pour avoir accès au top de l’IA conversationnelle.


Oh my god !

Voici une bien mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de Linux que nous sommes ! Un malware baptisé NerbianRAT sévit dans la nature depuis au moins 2 ans et il vient juste d’être identifié. Cette saleté est capable de voler vos identifiants en exploitant des failles de sécurité récemment corrigées.

C’est la boîte de sécu Checkpoint Research qui a révélé l’existence de cette variante Linux de NerbianRAT. D’après eux, c’est un groupe de cybercriminels nommé « Magnet Goblin » qui est derrière tout ça. Et leur technique est bien vicieuse : ils exploitent des vulnérabilités à peine patchées (les fameux « 1-day ») en rétro-ingéniérant les mises à jour de sécurité. Comme ça, ils peuvent cibler les machines pas encore à jour. Malin !

En plus de NerbianRAT, Checkpoint a aussi découvert un autre malware appelé MiniNerbian. C’est une version allégée utilisée pour backdoorer les serveurs e-commerce Magento et les transformer en serveurs de commande et contrôle pour le botnet NerbianRAT.

Mais le plus inquiétant c’est que Magnet Goblin est très réactif pour s’accaparer les dernières vulnérabilités 1-day et déployer ses saloperies comme NerbianRAT et MiniNerbian. Ça leur permet d’infecter des machines jusqu’ici épargnés comme les appareils qui se trouvent en périphérie de réseau comme le matériel IoT.

Checkpoint est tombé sur NerbianRAT en analysant les attaques récentes qui exploitent des failles critiques dans Ivanti Secure Connect. Dans le passé, Magnet Goblin a aussi exploité des 1-day dans Magento, Qlink Sense et possiblement Apache ActiveMQ pour propager son malware.

Les chercheurs ont trouvé cette variante Linux de NerbianRAT sur des serveurs compromis contrôlés par Magnet Goblin, avec des URLs du style :

  • http://94.156.71[.]115/lxrt
  • http://91.92.240[.]113/aparche2
  • http://45.9.149[.]215/aparche2

C’est pas tout ! Magnet Goblin déploie aussi une version modifiée d’un autre malware voleur d’infos appelé WarpWire. D’après la boîte Mandiant, cette variante engrange des identifiants VPN qu’elle expédie ensuite sur un serveur du domaine miltonhouse[.]nl.

Contrairement à sa version Windows qui est bien obfusquée, NerbianRAT Linux se protège à peine. Son code contient même des infos de debug qui permettent aux chercheurs de voir des trucs comme les noms de fonctions et de variables. Du beau travail…

Alors les amis linuxiens, méfiance ! Même si on se sent à l’abri avec notre machot, faut bien garder à l’esprit qu’aucun OS n’est invulnérable. La sécurité c’est aussi une histoire de comportement. Pensez à mettre régulièrement à jour vos machines, évitez les sites et les programmes louches, et utilisez vos neurones.

Un petit scan antivirus de temps en temps, ça peut pas faire de mal non plus. Et puis au pire, si vous chopez NerbianRAT, dites-vous que vous aurez participé bien malgré vous à une opération de recherche collaborative via VirusTotal 😉

Je vous laisse méditer là-dessus. En attendant portez-vous bien, pensez à éteindre la lumière en partant et que la Force soit avec vous !

Source


Vous avez entendu parler de Suyu ? C’est le nouvel émulateur Nintendo Switch open source qui fait pas mal parler de lui en ce moment. Faut dire qu’après la descente en flammes de son prédécesseur Yuzu, qui s’est pris un méchant procès de Nintendo et a dû mettre la clé sous la porte, les fans d’émulation se demandaient bien qui allait prendre le relais.

Bah c’est Suyu qui s’y colle, avec une équipe de développeurs passionnés qui ont repris le code source de Yuzu pour continuer à faire évoluer l’émulation Switch. Mais attention, les gars ont retenu la leçon et font super gaffe à pas se mettre Nintendo à dos comme Yuzu ! Déjà, fini la monétisation du projet, Suyu c’est 100% bénévole. Ils l’annoncent clairement sur leur page GitLab, zéro profit, que dalle, nada. Normal, vu que c’était un des points qui avaient bien énervé Nintendo dans le procès contre Yuzu.

Pareil pour les guides pas à pas pour expliquer comment jouer à des jeux piratés, c’est terminé. Les mecs veulent pas entendre parler de warez, au point que c’est devenu le sujet tabou numéro 1 sur leur Discord. Suyu joue la carte de la prudence à fond et refuse d’être associé de près ou de loin au piratage. Sachant que c’était un autre gros point de crispation de Nintendo contre Yuzu, ça me parait logique.

Après est-ce que ça suffira à éviter les foudres des avocats de Big N, ça c’est une autre histoire. Car même en jouant profil bas, Suyu n’en reste pas moins un émulateur Switch, avec tout ce que ça implique légalement, notamment le fait de devoir extraire la clé de sécurité d’une Switch pour pouvoir jouer aux jeux, ce qui ne plait pas non plus à la firme japonaise. D’ailleurs, les dévs le disent eux-mêmes, ils évoluent pour l’instant dans une « zone grise », le temps de trouver une solution pour en sortir. Wait and see comme on dit.

Mais en attendant, force est de constater que Suyu fait du bon boulot. Enfin un émulateur Switch puissant, open source et qui en plus est plutôt user-friendly. De quoi donner envie d’y jeter un œil et pourquoi pas de filer un coup de main si vous vous y connaissez un peu en dev. Le code est dispo sur le GitLab, avis aux amateurs ! Je vous ferait pas de tuto, hein ^^.

Bon après, bien que l’émulation soit LÉGALE, n’empêche que c’est quand même un peu couillu comme projet. Rien que le nom, Suyu, qui se prononce comme « sue you » (traduisez « attaquez-moi en justice » pour les anglophobes), ça montre bien que les mecs ont de l’humour et qu’ils sont conscients de jouer avec le feu. On peut pas leur enlever ça.

Et puis c’est cool de voir que malgré les menaces, la communauté de l’émulation continue de faire vivre ce hobby de passionnés. Avec tous les projets qui se sont fait dégommer ces derniers temps, on aurait pu croire le milieu complètement plombé. Mais heureusement, y a encore des irréductibles pour prendre la relève et faire perdurer la tradition, même si ça devient de plus en plus tendu.

Donc voilà, un petit coup de projecteur sur Suyu qui le mérite bien. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à faire un tour sur leur site, y a toutes les infos nécessaires. Et n’hésitez pas non plus à rejoindre leur serveur Discord pour suivre l’actu du projet et échanger avec les dévs et la communauté.

Sur ce, je retourne jouer à Zelda BOTW sur mon PC, vu que maintenant c’est possible grâce à Suyu 😉 J’déconne, j’déconne… Quoique !

Source