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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Microsoft dévoile une nouvelle fonctionnalité qui va faire frétiller d’impatience les gamers sur Windows 11, et plus particulièrement les utilisateurs de machines équipées d’une puce Qualcomm Snapdragon X : j’ai nommé Auto SR, pour « Automatic Super Resolution ». Derrière ce nom qui claque se cache ni plus ni moins qu’une solution d’upscaling basée sur l’IA, dans la lignée de DLSS chez NVIDIA ou de FSR chez AMD.

Concrètement, c’est quoi l’upscaling ?

Et bien imaginez que vous jouiez sur un écran 4K mais que votre GPU a du mal à suivre et affiche une résolution native bien inférieure, genre du 1080p. L’upscaling va permettre d’augmenter artificiellement la résolution de l’image en 4K et vous offrir un rendu bien plus détaillé, tout en préservant vos précieux FPS. Alors bien sûr Auto SR a quelques limitations puisqu’il est réservé pour le moment uniquement aux puces Snapdragon X qui intègrent un NPU (le processeur dédié à l’IA). Et ensuite, ça ne fonctionne qu’avec les jeux natifs ARM ainsi que certains titres DirectX 11 et 12 (oubliez DirectX 8 / 9, OpenGL / Vulkan).

Auto SR ne supporte également pas les résolutions d’affichage inférieures à 1080p ni le HDR, ce qui est dommage si vous avez un OLED ou IPS de haute qualité. Il faudra aussi parfois mettre les mains dans le cambouis et éditer des clés de registre pour activer des options. Bref, pas super user-friendly tout ça…

Mais des gros jeux comme The Witcher 3, God of War ou Borderlands 3 sont d’ores et déjà compatibles. Et pour les autres, un petit tour sur le site Worksonwoa.com vous permettra de savoir s’ils peuvent profiter des bienfaits de l’upscaling automatique.

Pour ajuster le paramètre Auto SR par défaut, allez dans Paramètres > Système > Affichage > Graphiques et activez la super résolution automatique dans les paramètres par défaut.

Lorsque vous lancez un jeu compatible avec Auto SR, une notification apparaîtra pour confirmer que la super résolution automatique est activée.

Vivement qu’on puisse tester ça en tout cas !

Source


Vous pensiez être tranquille chez vous, à l’abri des regards indiscrets et bien désolé de casser l’ambiance, mais j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : votre box Wi-Fi vous espionne ! Enfin, pas directement, hein, mais figurez-vous que des chercheurs en sécurité ont trouvé le moyen de vous géolocaliser en douce, simplement en capturant l’identifiant unique de votre routeur appelé également BSSID (Basic Service Set Identifier).

En effet, il existe des systèmes de géolocalisation par Wi-Fi (WPS – Wi-Fi Positioning System), comme celui d’Apple, qui utilisent les BSSID comme balises pour vous localiser. En gros, dès qu’un iPhone ou un Mac capte votre réseau WiFi, le BSSID de celui-ci et votre position sont envoyés directement dans la base de données d’Apple. Et après, n’importe qui peut interroger ce WPS pour savoir où vous êtes sans avoir besoin d’être un hacker professionnel… il suffit juste de connaître l’astuce.

Cette équipe de chercheur a donc démontré la vulnérabilité principale de ce système en développant une attaque permettant de collecter des millions de BSSID géolocalisés sans avoir besoin d’autorisation. Leur méthode est simple : ils bombardent le WPS d’Apple avec des BSSID générés au hasard, en se basant sur des plages d’adresses MAC officielles et le système répond en donnant la localisation du BSSID et, très souvent, les coordonnées d’environ 400 autres BSSID à proximité.

En un an, ils ont ainsi réussi à constituer une base de données impressionnante : plus de 2 milliards de BSSID, répartis partout dans le monde ! Même en Antarctique ou sur l’île isolée de Tristan da Cunha, il n’y a pas moyen d’y échapper. Le seul endroit qui résiste encore est la Chine continentale. On suppose que le gouvernement là bas a mis en place des restrictions légales pour éviter cela.

Mais le pire, c’est que lorsqu’ils ont suivi les routeurs Wi-Fi nomades, ils ont découvert que 76% de ces appareils pouvaient être traqués sur des distances considérables, soit en moyenne 100 kilomètres ! Ça permet comme ça de suivre les déplacement des utilisateurs qui se promènent avec leur routeur portable.

Alors pourquoi quelqu’un s’intéresserait à votre position ? Hé bien cette technique pourrait être utilisé par un harceleur pour vous suivre à distance ou par les gouvernements pour connaitre vos aller-retours. Mais ça permet aussi de suivre les mouvements dans des zones de conflit.

Alors que faire pour empêcher ça ?? Premièrement, il faudrait qu’Apple et les autres entreprises cessent de distribuer nos BSSID si librement. Une limitation du nombre de requêtes et un meilleur filtrage seraient un bon point de départ. Le top serait que les fabricants de routeurs implémentent une randomisation des BSSID, comme c’est déjà le cas sur les appareils Apple quand ils sont en mode hotspot. SpaceX a d’ailleurs déjà montré l’exemple avec ses derniers modèles Starlink. Ce serait bien que les autres suivent le mouvement maintenant.

En attendant, si vous tenez à votre vie privée, le seul truc à faire est de changer régulièrement de matériel, surtout quand vous vous déplacez et d’éviter de transporter le même routeur du travail à la maison ou de l’appartement au camping-car. Et si vous êtes un peu bricoleur et que vous avez un accès root à votre routeur, sachez qu’il est possible de forcer le changement de BSSID à chaque redémarrage en modifiant la configuration de hostapd.

Mais bon, il est clair qu’il y a un sacré risque et des questions éthiques qui se posent sur ces divulguation de nos localisations sans notre consentement.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’étude complète sur arXiv.


Vous cherchez une solution tout-en-un pour gérer vos photos sur Nextcloud ? Ça tombe bien puisque aujourd’hui, je vous présente Memories !

Avec sa timeline intuitive, fini le casse-tête pour retrouver une photo spécifique. Il analyse intelligemment les données Exif pour classer vos clichés et vidéos par date et vous permet même de remonter le temps pour revivre n’importe quel moment en un clin d’œil !

Et ce n’est pas tout puisqu’il embarque un peu d’IA, en s’appuyant sur des outils de reconnaissance avancés comme Recognize et FaceRecognition, pour regrouper automatiquement vos photos par personnes et objets. Comme ça, plus besoin de passer des heures à les taguer à la main.

Vous pouvez aussi créer des albums sur mesure et les partager en quelques clics, même avec des personnes extérieures à votre instance Nextcloud.

Et si vous avez des photos que vous souhaitez conserver mais qui n’ont pas leur place dans votre timeline, vous pouvez les archiver dans un dossier séparé. Et pour une expérience vidéo optimale, Memories propose même le transcodage et le streaming en HLS. Une carte interactive permet également de retrouver où vos clichés ont été pris, grâce à un géocodage inversé et si vous utilisez Nextcloud Photos ou Google Photos, vous pouvez facilement migrer sur Memories.

Bref, la performance est au rendez-vous avec de l’indexation des métadonnées, un affichage responsive, un moteur de recherche intelligent… Tout a été optimisé pour vous offrir la meilleure expérience possible.

Voici comment démarrer :

  1. Installez Memories depuis l’App Store Nextcloud
  2. Suivez les étapes de configuration recommandées
  3. Lancez php occ memories:index pour indexer les photos existantes
  4. Ouvrez l’app Memories et définissez le dossier contenant vos photos
  5. Et voilà ! Y’a plus qu’à explorer vos souvenirs !

Il y a même un client Android dédié, disponible en accès anticipé sur le Play Store, F-Droid ou GitHub. Et pour les uploads automatiques, les apps officielles Nextcloud (Android / iOS) feront l’affaire.

Amusez-vous bien !


gh-dash est une extension pour l’interface en ligne de commande gh de GitHub qui va vous permettre de visualiser et d’interagir avec vos Pull Requests et Issues dans un tableau de bord ultra-pratique, entièrement configurable selon vos besoins.

Vous lancez gh-dash dans votre terminal, et d’un coup d’œil, vous avez comme ça une vue d’ensemble de toutes les pull requests qui vous concernent, que ce soit celles que vous avez créées, celles qui attendent votre revue ou encore celles auxquelles vous êtes abonné. Idem pour les issues, regroupées par catégories : celles que vous avez ouvertes, celles qui vous sont assignées, celles que vous suivez… Et tout cela, trié et filtré exactement comme vous le souhaitez grâce à la puissance des filtres GitHub.

L’outil permet de définir des sections en utilisant des filtres GitHub, de rechercher des PRs et des issues, et de personnaliser les colonnes avec les propriétés hidden, width et grow. Vous pouvez également visualiser les détails d’une PR ou issue via une barre latérale détaillée. De plus, gh-dash permet d’agir directement sur vos PRs et issues depuis le tableau de bord.

Vous voulez faire un checkout sur une branche pour une PR ? Ajouter un commentaire ? Fusionner une PR ? Ouvrir une issue dans votre navigateur ? Toutes ces actions sont à portée de main, d’un simple raccourci clavier. Vous pouvez même définir vos propres raccourcis personnalisés pour lancer les commandes de votre choix.

Vous pouvez aussi choisir un thème visuel pour avoir un rendu plus joli (surtout si vous avez installé une police Nerd Font), et même définir plusieurs fichiers de configuration pour basculer entre différents tableaux de bord selon vos besoins. Vous pouvez ajuster divers paramètres dans votre fichier config.yml comme le nombre de résultats maximum par section, l’intervalle de rafraîchissement automatique du tableau de bord, les chemins vers les dépôts pour le checkout… Bref, de quoi avoir un outil qui s’adapte parfaitement à votre workflow.

Pour installer gh-dash, assurez-vous d’abord d’avoir une version minimum de gh (2.0.0). Ensuite, vous pouvez installer l’extension en exécutant la commande suivante :

gh extension install dlvhdr/gh-dash

A vous de jouer maintenant !

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Vous cherchez une manière simple et efficace de discuter avec des assistants IA directement depuis votre terminal Linux alors Elia est fait pour vous ! Cette application vous permet d’interagir avec une variété de modèles de langage comme Claude, ChatGPT, GPT-4, ou même des modèles locaux tels que Llama, Phi, Mistral ou Gemma, tout cela sans quitter votre terminal préféré.

Elia dispose donc d’une interface utilisateur minimaliste mais diablement efficace, entièrement pilotable au clavier et vos conversations sont stockées dans une base de données SQLite locale, ce qui vous permettra de reprendre vos discussions là où vous les avez laissées.

L’installation d’Elia est plutôt simple grâce à pipx et il vous faudra quelques clés d’API pour les modèles propriétaires dans vos variables d’environnement (OPENAI_API_KEY, ANTHROPIC_API_KEY, GEMINI_API_KEY).

pipx install elia-chat

Une fois installé, tapez elia dans votre terminal et vous voilà propulsé dans l’interface. Vous pouvez même lancer une discussion express en mode « inline » directement sous votre prompt avec l’option -i :

elia -i "Raconte-moi une blague sur Linux !"

Pour spécifier un modèle LLM particulier, c’est avec l’option -m :

elia -m gpt-4o

Comme je le disais au début, l’outil est aussi compatible avec les modèles open source comme Llama. Il vous suffit d’installer ollama, de télécharger le modèle voulu, de lancer le serveur ollama en local et d’ajouter le modèle au fichier de configuration d’Elia. Et voilà, vous pouvez discuter avec une IA 100% libre.

La config se fait via un fichier texte tout ce qu’il y a de plus basique. C’est là que vous pourrez ajouter vos différents modèles, spécifier celui à utiliser par défaut, personnaliser le prompt système ou encore choisir le thème de coloration syntaxique pour vos bouts de code.

Un exemple de fichier de config :

default_model = "gpt-4"
system_prompt = "Tu es un assistant serviable qui parle comme un pirate." message_code_theme = "dracula"

[[models]]

name = "ollama/llama3"

[[models]] 
name = "openai/mon-modele" 
api_base = "http://localhost:8080/v1" 
api_key = "ma-cle-api-si-besoin"

Évidemment, ce n’est pas aussi complet qu’une interface web de ChatGPT et on ne peut pas changer les raccourcis clavier, mais l’essentiel est là.

D’ailleurs, sachez qu’Elia vous permet d’importer facilement vos conversations depuis l’interface web de ChatGPT. Pratique pour retrouver tous vos échanges au même endroit. Il suffit d’exporter l’historique au format JSON depuis ChatGPT, puis de taper :

elia import 'chemin/vers/conversations.json'

Et hop, toutes vos conversations sont là, prêtes à être poursuivies depuis votre terminal.

Un dernier petit conseil avant de vous laisser jouer avec votre nouveau copain : si à un moment donné les choses dérapent et que le LLM commence à délirer (ça arrive même aux meilleurs), n’hésitez pas à lui remettre les idées en place avec un bon gros reset :

elia reset

Voilà, vous savez tout (ou presque) sur ce logiciel… Vous allez pouvoir refaire le monde, le tout sans quitter votre shell adoré. Que demande le peuple ?

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