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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Salut les Korbenautes ! Aujourd’hui, on va causer d’un truc plutôt cool : Stirling PDF, un outil qui va vous permettre de pour manipuler vos PDF comme un pro. Oui, je sais, y’a déjà pas mal de solutions pour bricoler des PDF, mais croyez-moi, celle-là c’est la meilleure.

Déjà, c’est une application web hébergée localement, donc pas besoin de s’embêter avec une installation. En plus, ça utilise Docker, ce qui vous garantit une expérience sans prise de tête.

Sirling PDF propose de nombreuses fonctionnalités pour manipuler vos PDFs : split, merge, conversion, réorganisation, ajout d’images, rotation, compression… Y’a tout !

Et pour ceux qui s’inquiéteraient pour leur vie privée, pas de panique. L’outil ne fait aucun appel sortant pour enregistrer ou traquer quoi que ce soit. Vos fichiers restent bien au chaud sur votre machine, le temps de faire le taf. Côté interface, on est sur du velours. Un mode sombre pour ménager vos mirettes, des options de téléchargement personnalisées, du traitement de fichiers en parallèle… Et même un support pour 26 langues d’OCR ! De l’anglais au serbe en passant par le coréen, vous pourrez OCRiser vos PDFs comme un chef.

Mais c’est aussi un éditeur PDF interactif avec vue multi-pages, annotations, dessin, ajout de texte et d’images… De quoi transformer vos PDF en véritables œuvres d’art. Et si vous êtes du genre à aimer les trucs bien rangés, vous allez adorer les fonctionnalités de réorganisation de pages.

Bon, je vais pas vous faire tout le menu, sinon on y est encore demain. Mais sachez qu’avec Stirling PDF, vous pouvez aussi convertir des fichiers en PDF (et vice-versa), extraire des images, compresser des PDF, ajouter des mots de passe, des filigranes, des signatures… C’est simple, ce truc sait tout faire !

Et pour les devs qui voudraient intégrer cette pépite dans leurs scripts, y’a même une API ! Que demande le peuple ?

Bref, foncez tester Stirling PDF. C’est gratuit, c’est fait avec amour par des passionnés et le code est dispo sur GitHub.


Vous vous souvenez du fameux jeu Dino de Google Chrome qui vous permet de passer des heures à sauter par-dessus des cactus pendant que votre connexion Internet fait des siennes ? Eh bien, Google a décidé de pimenter un peu les choses avec GenDino !

Grâce à la magie de l’IA Imagen, vous allez pouvoir créer votre propre version de ce jeu culte. Plus besoin de vous contenter de ce bon vieux T-Rex grisâtre, vous allez pouvoir laisser libre cours à votre imagination débordante ! Par exemple, moi j’ai fait un bébé à lunettes de soleil qui saute au dessus d’ordinateurs 😉

Pour commencer, rendez-vous sur labs.google/gendino et connectez-vous avec votre compte Google. Ensuite, c’est à vous de jouer ! Définissez votre personnage, les obstacles qu’il devra éviter et même le décor dans lequel il évoluera. Vous pouvez taper à peu près n’importe quoi dans les champs de génération, du moment que cela ne contient pas d’espaces ni de caractères spéciaux. Et si vous avez l’esprit mal tourné, sachez que Google bloquera certains noms de célébrités et d’entreprises. Et si vous n’avez pas trop d’idée et que voulez un peu de hasard, un bouton « I’m Feeling Lucky » en bas à gauche est disponible pour générer des suggestions aléatoires.

Une fois que vous avez trouvé la combinaison parfaite, cliquez sur « Let’s Run » et admirez le résultat ! Votre personnage sur mesure va s’animer dans un clone du petit jeu en pixel art tout mignon. Et si jamais le résultat ne vous plaît pas, pas de souci, vous pouvez relancer la génération jusqu’à trouver votre bonheur. Vous pouvez même partager vos créations pour que d’autres puissent essayer votre version spécifique du jeu.

C’est tout de même bluffant de voir comment Imagen 2 arrive à générer des sprites cohérents à partir de simples mots-clés. Pour cela, ce jeu utilise une technique appelée StyleDrop qui permet d’analyser une image de référence (ici les graphismes du jeu original) et de générer de nouveaux éléments dans le même style. Google nous met quand même en garde : il peut y avoir des ratés et des résultats incorrects, offensants ou inappropriés. C’est ce qui fait aussi la beauté de l’IA ^^ mais franchement, j’ai eu beau tester des trucs bien craignos, je n’ai pas réussi à la choquer…

Bref, c’est un bel aperçu de ce que l’IA générative pourrait apporter au monde du jeu vidéo. On peut imaginer des outils pour générer des textures, des modèles 3D ou d’autres éléments graphiques cohérents avec le style du jeu. Cela pourrait aussi être un super jouet pour les moddeurs qui voudraient créer des packs de textures HD ou d’autres améliorations visuelles pour leurs jeux favoris.

Malheureusement, comme toutes les bonnes choses, GenDino ne durera pas éternellement. Vous avez jusqu’au 28 mai pour tester cet ovni ludique concocté par Google.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la FAQ sur labs.google/gendino.

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Vous ne le savez peut-être pas, mais Apple nous a réservé une belle surprise dans macOS Ventura et iOS en incluant discrètement la prise en charge native des cartes réseau NVIDIA / Mellanox ConnectX. Résultat des courses, vous pouvez maintenant vous la raconter avec un réseau 25 Gbit/s et plus, aussi bien sur vos Mac que vos iPad Pro !

Mais ne nous emballons pas trop vite car pour en profiter, il faudra laisser votre portefeuille s’alléger et faire quelques branchements créatifs. Mais ça en vaut la peine si vous êtes un vrai passionné qui adore voir défiler les téraoctets à une vitesse fulgurante. D’abord, il faudra vous procurer une carte réseau ConnectX-4, ConnectX-5 ou ConnectX-6. Ces modèles commencent en général à 25 Gbit/s en dual port SFP28 et peuvent monter jusqu’à 200 Gbit/s pour les versions les plus performantes. Bien sûr, ce n’est pas donné, mais comme on dit, on n’a rien sans rien, puis êtes quand même pété de thunes (non).

Ensuite, il vous faudra un boîtier Thunderbolt ou USB4 compatible avec le tunneling PCIe. Les hackers qui ont mis ça en place chez Kitten Labs ont utilisé un boîtier NVMe TBU401 à environ 100 euros qui fait très bien l’affaire. Il lui ont ensuite ajouté un petit adaptateur M.2 vers PCIe x4. Et voilà, le tour est joué !

Si vous vous lancez, évitez quand même les boîtiers USB bon marché à 30 €, car ils ne feront pas l’affaire. Ils se contentent de convertir du stockage USB vers NVMe, alors que ce qu’il vous faudra, c’est du vrai tunneling PCIe.

Notez que les cartes NVIDIA/Mellanox ConnectX-4, 5 et 6 fonctionneront uniquement avec le driver AppleEthernetMLX5 inclus par défaut dans les versions récentes d’iOS / macOS. Côté alimentation, il vous faudra bricoler un peu. Le port PCIe fournit du 12V et du 3.3V, tandis que l’USB-C n’offre que du 5V. Heureusement, le boîtier NVMe convertira le 5V en 3.3V, mais pour le 12V, il vous faudra une alimentation externe. Un petit bloc 12V/2.5A devrait suffire pour alimenter la carte ConnectX et le chipset Thunderbolt.

Alors vous vous demandez peut-être également si vous pouvez brancher un GPU externe en même temps ? Eh bien, sur un Mac Intel ou un PC Windows/Linux, ça passe sans problème mais sur les puces Apple Silicon, inutile d’y penser. Non seulement il n’y a pas de drivers, mais il y a aussi une limitation matérielle au niveau du memory mapping qui pose problème. Dommage, faire tourner Crysis en 8K sur un MacBook Air M1 aurait été sympa, mais il faudra patienter. Snif.

En avant pour la pratique ! Pour les plus courageux d’entre vous qui veulent tenter l’aventure du 25 Gbit/s sur leur Mac ou iPad Pro, voici un petit tutoriel. Attachez vos ceintures, ça va décoiffer ! 😎

Voilà, vous savez tout ! Ce n’est pas donné et il faut être prêt à se salir les mains, mais quelle bonheur (j’imagine) de voir son Mac ou son iPad afficher du 25 Gbit/s sans effort. Faites attention quand même à ne pas trop les faire chauffer, ce matériel reste sensible ^^. N’oubliez pas non plus que la vitesse maximale du réseau est limitée par l’interface Thunderbolt/USB4 à environ 40 Gbit/s. De plus, l’alimentation via USB-C seule ne sera pas suffisante d’où l’utilisation d’une alimentation externe.

Pour les intéressés, le post de blog de kittenlabs.de fournit davantage de détails, dont des tests de vitesse sous macOS et iOS, ainsi qu’une mine d’informations pour ceux qui veulent tenter l’aventure à 25 Gbit/s

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Les langages de programmation, c’est vraiment un truc incroyable. Ça nous permet de façonner le monde et nos usages mais vous êtes-vous déjà demandé à quel âge les développeurs derrière ces langages avaient conçu leurs bébé ?

Prenons par exemple ce bon vieux Dennis Ritchie, le créateur du célèbre langage C. Et bien, figurez-vous qu’il avait sa modeste 31ème bougie sur son gâteau d’anniversaire quand il a créé ce monument en 1972. Pas mal, non ?

Et JSON, ce format de données ultra populaire ? Son inventeur, Douglas Crockford, avait déjà 46 ans bien tassés quand il a sorti ce truc en 2001. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour innover ! Et que dire de Kenneth E. Iverson, qui a créé le langage J à l’âge de 70 ans en 1993 ? Respect l’ancien !

D’ailleurs, si on regarde les statistiques de plus près, on se rend compte que la moyenne d’âge pour créer un langage de programmation est de 37,5 ans. Avec un record à 70 ans pour Kenneth E. Iverson avec J et un jeune prodige qui a fait ses preuves à 16 ans. Devinez qui c’est ? Roulement de tambour…

Mais oui, c’est bien Aaron Swartz ! Ce petit génie qui nous manque cruellement, a créé le format atx en 2002 à l’âge où la plupart d’entre nous galérait encore sur les équations du second degré. C’était déjà impressionnant et par la suite, Il a d’ailleurs continué à innover, travaillant plus tard avec John Gruber pour créer le format Markdown en 2004.

En parlant de jeunes prodiges, saviez-vous que Rasmus Lerdorf a créé PHP à seulement 27 ans en 1995 ? Et oui, pendant que certains cherchaient encore leur voie en fac de socio, lui changeait déjà la face du développement web !

Et à contrario, regardez aussi TypeScript (2012, Anders Hejlsberg, 52 ans), Go (2009, Rob Pike, Ken Thompson et Robert Griesemer, 53 ans en moyenne) et Clojure (2007, Rich Hickey, 48 ans), ces langages ont été concoctées par des quadras et des quinquas bien expérimentés ! La preuve que l’expérience a du bon.

Notons également que Brendan Eich a créé JavaScript à 34 ans en 1995, Guido van Rossum a développé Python à 35 ans en 1991, et Tim Berners-Lee a inventé HTML à 36 ans la même année. Quant à Richard Stallman, il a conçu Emacs Lisp à 32 ans en 1985 et avant ça Emacs à l’age de 23 ans en 1976.

Bref, si vous rêvez de créer votre propre langage de dev ou votre propre format de données et que vous arrivez dans votre quarantaine ou que vous êtes un petit jeune qui sort à peine de l’école, y’a pas d’age pour vous lancer. C’est fun et gratifiant, et qui sait, peut-être que votre petit monstre deviendra le prochain C ou JavaScript !

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iTerm2, le terminal préféré des développeurs sur macOS, revient avec une nouvelle version majeure : la version 3.5, sortie le 20 mai 2024. Celle-ci apporte de nombreuses fonctionnalités nouvelles qui vont ravir les amateurs de ligne de commande. On y retrouve tout ce qui fait le succès de ce terminal depuis des années : une interface personnalisable à l’infini, un support des couleurs 24 bits, la possibilité de diviser les fenêtres en panneaux, une recherche avancée, utiliser des fonctions comme Shell Integration pour automatiser certaines tâches et tout un tas d’options pour les utilisateurs avancés.

Mais la grande nouveauté de cette version, c’est l’intégration de ChatGPT, le célèbre agent conversationnel d’OpenAI. Vous pouvez désormais discuter avec une IA directement dans votre terminal et lui demander de l’aide pour vos tâches de développement. Besoin de générer une regex complexe ? De convertir un JSON en YAML ? De documenter votre code ? ChatGPT est là pour vous assister.

Pour utiliser cette fonctionnalité, il suffit d’ouvrir un nouveeu terminal, puis d’utiliser le raccourci CMD + Y pour arriver sur une fenêtre de prompt :

L’outil va alors vous proposer une commande que vous n’aurez plus qu’à lancer dans le terminal. Une autre fonctionnalité IA baptisé Codecierge (contraction de Code et de Concierge) permet également de vous guider étape par étape dans la réalisation de vos projets.

Cette version introduit également des améliorations comme la navigation plus facile entre les panneaux. Auparavant, il fallait utiliser la souris ou des raccourcis peu intuitifs. Désormais, on peut passer d’un panneau à l’autre avec ⌘← et ⌘→. La recherche a aussi été revue pour être plus réactive. Les résultats s’affichent au fur et à mesure qu’on tape, sans bouton à cliquer. Le filtrage et la colorisation syntaxique fonctionne à la volée.

iTerm ajoute la prise en charge des thèmes clair et sombre, qui s’adaptent à vos préférences système. Vos yeux fatigués apprécieront en fin de journée. C’est d’ailleurs personnalisable dans les réglages.

Autre petite nouveauté bien pensée : l’intégration avec le gestionnaire de mots de passe 1Password. Plus besoin de le garder ouvert en permanence. Vous pouvez récupérer vos secrets directement dans le terminal. Pratique pour scaler son app sans avoir à ressaisir ses 150 mots de passe ! Tout est chiffré de bout en bout évidemment. Et ça se configure dans les paramètres d’intégration.

iTerm c’est aussi tout un tas de petites options bien pensées qui simplifient la vie des barbus : synchronisation du presse-papier, recherche dans l’historique des commandes, profils par hôte SSH, notifications intelligentes… Bref, une véritable boîte à outils pour les zamoureux de la ligne de commande.

Et en plus c’est open source !

Un grand merci à Lorenper pour l’information sur cette mise à jour.

Pour plus de détails, direction le site officiel.