Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous êtes utilisateur de Dropbox mais que le client officiel vous saoule, j’ai la solution pour vous. Cela s’appelle Maestral et il s’agit d’un client open source pour Dropbox écrit en Python.

L’avantage avec Maestral c’est qu’il utilise moins de mémoire que l’application officielle et surtout vous pouvez l’installer sur des OS non supportés par Dropbox. Par contre, vous n’aurez pas accès à toutes les fonctionnalités supplémentaires de Dropbox comme la gestion des équipes, Dropbox Paper (ça permet de créer des documents directement dans Dropbox) ou encore le réglage des dossiers partagés.

Capture d'écran du client open source pour Dropbox

Maestral utilise simplement l’API publique de Dropbox ce qui lui permet juste de faire l’essentiel, à savoir synchroniser des fichiers entre vos machines et les serveurs de Dropbox. Par contre, attention ! Ne lancez jamais Maestral + l’application Dropbox en même temps, cela risque de mettre un sacré bazar sur votre espace Dropbox.

Maestral peut s’installer sous Linux avec la commande Python suivante :

python3 -m pip install --upgrade maestral

Et si vous voulez l’interface (GUI), c’est :

python3 -m pip install --upgrade 'maestral[gui]'

Une image Docker est également dispo :

docker pull maestraldbx/maestral

Et sous macOs, c’est encore plus simple avec brew :

brew install maestral

Ensuite, pour lancer Maestral, ouvrez un terminal et entrez la commande suivante :

maestral gui
Comparaison de la taille de fichiers entre le client open source et le client officiel de Dropbox

Je vous invite à lire la documentation ici pour ceux qui veulent l’utiliser uniquement en ligne de commande.


— Test réalisé en partenariat avec Innr

Les ampoules connectées, c’est toujours un concept qui m’a plu. Si vous n’êtes pas familier avec la domotique, vous pourriez vous demander à quoi ça sert de domotiser des ampoules ?

Et bien, il y a tellement de cas d’usage que ce serait dommage de ne pas le faire. Et même si vous n’avez pas de hub domotique, vous pouvez quand même connecter votre éclairage facilement.

Par exemple, les ampoules Innr que je teste depuis quelques mois sont vraiment super pour ça. Ce sont des ampoules Wifi qui existent en 2 gammes : Bulb Comfort et Bulb Colour.

ampoule wifi Innr

L’ajout au réseau wifi se fait très simplement. Lors de son initialisation, l’ampoule propose un réseau wifi temporaire auquel l’application Innr se connecte. Vous devez alors scanner le QR Code sur l’ampoule puis sélectionner votre réseau wifi habituel pour que l’ampoule puisse s’y connecter. Et voilà !

Ensuite, à l’aide de l’application, vous pouvez par exemple régler la luminosité mais également la chaleur ou la couleur de l’ampoule. On peut aller par exemple de 1800 Kelvins à 6500 Kelvins. Cela peut vous permettre de vous mettre dans une ambiance lumière du jour quand vous travaillez. Et le soir, dans une ambiance lumineuse un peu plus chaude.

Si vous voulez créer une ambiance, celles qui changent de couleur vous permettront également d’inonder la pièce de bleu, vert, rose…etc. A vous de voir ce que vous aimez. Les streamers Twitch, les gamers, les développeurs, les musiciens…etc sont très friands de ces ambiances colorées car cela peut influer sur la créativité, l’énergie ou l’humeur.

Les ampoules fonctionnent avec des LEDs et sont donc très économiques (A+) et on une durée de vie de plus de 25 000 heures, soit 2,8 années théorique de fonctionnement non-stop.

Mais tout l’intérêt de ces ampoules réside dans le fait qu’il est possible de créer des scénarios avec l’application. Ainsi, vous pouvez déclencher des allumages automatiques en fonction des moments de la journée, avec évidemment les paramètres qui vous plaisent.

Vous travaillez ? La scène « Boulot » vous proposera une lumière bien blanche, bien naturelle. Vous lisez ? Vous aurez une lumière plus douce mais quand même lumineuse avec la scène « Lire ». « Relax » quand a lui vous proposera une lumière très douce et très chaude. Vous avez des enfants ? « Veilleuse » permet d’avoir une lumière très faible qui ne perturbera pas le sommeil.

installation ampoules Innr

Ensuite, il y a des scènes plus funs comme « Cerisier » qui vous fera voir la vie en rose. « Arc en ciel » qui enchaînera toutes les couleurs. Ou encore « Cheminée » qui scintillera chaudement comme le ferait un bon feu dans la cheminée.

Vous pouvez également créer vos propres scènes et y associer plusieurs ampoules pour par exemple mettre toute la maison dans une seule ambiance ou certaines pièces avec telle scène et d’autres avec une autre scène. Par contre, vous ne pourrez pas faire des enchaînements complexes de couleurs par exemple, comme on peut le faire sur certains rubans à LEDs.

Une fois toutes vos scènes paramétrées, vous pourrez alors les lancer à la voix avec Siri, Alexa ou encore Google Assistant vu que l’application est compatible.

Vous pouvez même automatiser leur lancement en fonction des heures de la journée ou selon les heures de lever et coucher du soleil. Pratique pour se réveiller en douceur avec la lumière ou vous faire comprendre qu’il est bientôt l’heure d’aller au lit.

ampoule connectée Innr

Et si vous partez de chez vous, sachez qu’un mode « Vacances » permet de simuler de façon aléatoire des allumages et des extinctions d’éclairage selon certaines heures. Génial pour faire croire que vous êtes chez vous en fin de journée.

ampoule intelligente Innr

Celles que j’ai testé sont des ampoules de type E27 (le gros culot qui se visse) mais il en existe aussi à douille, type spots GU10 ou en E14 pour les lampes de chevets. Ils ont même des lampes d’extérieur ou à filaments pour un aspect plus vintage.

ampoule compatible avec Alexa et Google Assistant

Sachez également que Innr propose aussi certaines ampoules compatibles avec le standard domotique Zigbee, donc choisissez bien vos modèles.

J’ai trouvé ces ampoules connectées très plaisantes car elles me permettent d’adapter la luminosité à différents moments et ambiances de la journée. Et le fait que je puisse les utiliser également pour la sécurité de mon domicile est également un gros plus !

Je vous invite à découvrir la boutique Innr ici.


J’sais pas si vous avez une Nintendo Switch, mais ce qui est cool avec les consoles, c’est que si vous en avez marre de jouer, vous appuyez sur le bouton off et cela va suspendre l’OS et le jeu auquel vous êtes en train de jouer. C’est une mise en veille qui permet de ne pas perdre votre partie en cours et c’est super pratique.

Et si je vous disais maintenant qu’on peut faire exactement la même chose sous Linux et Windows. A savoir mettre en suspend n’importe quel logiciel à tout moment, pour économiser des ressources systèmes, et pouvoir le reprendre tout simplement plus tard.

Pour cela, il suffit de télécharger et installer Nyrna sous Windows ou Linux en cliquant ici.

Cela fonctionnera donc pour les jeux mais également tout type d’applications y compris celles qui font du traitement (encodage de vidéo, compilation de logiciel, rendu 3D…etc).

Exemple de commande pour suspendre un processus sous Linux

Ainsi, vous pourrez récupérer des ressources CPU et GPU (mais pas la RAM) sans perdre ce que vous étiez en train de faire.

Par contre, attention, ça ne permet pas de récupérer l’application après un reboot par exemple ou après un vidage de RAM (spoiler : l’application suspendue est stockée en mémoire vive comme vous vous en doutez).


Si vous aimez jouer avec des machines virtuelles, ça vous dirait de remplacer ce bon vieux VirtualBox par Qemu ?

« Oui mais Qemu c’est compliqué », vous allez me dire. Et bien non, si vous utilisez QuickEmu.

Ce script pour Linux permet de créer et de faire tourner des VM desktop Linux, macOS et Windows avec simplement 2 commandes. L’objectif étant de permettre facilement de tester des distribs sans logiciel trop lourd.

Mais avant, pour installer Quickemu sous Ubuntu, ajoutez le dépôt suivant :

sudo apt-add-repository ppa:flexiondotorg/quickemu
sudo apt update
sudo apt install quickemu

Mais vous pouvez également récupérer les sources, toutefois y’a pas mal de dépendances à installer.

Ensuite pour créer la VM, lancez quickget suivi de l’OS que vous voulez + son parfum.

quickget ubuntu-mate impish

Et lancez la vm comme ceci :

quickemu --vm ubuntu-mate-impish.conf

Bon, là c’est pour un Linux. D’ailleurs, voici les Linux supportés :

  • kubuntu
  • lubuntu
  • ubuntu-budgie
  • ubuntu-kylin
  • ubuntu-mate
  • ubuntu-studio
  • xubuntu
  • alma
  • archlinux
  • debian
  • elementary
  • fedora
  • garuda
  • kali
  • kdeneon
  • linuxmint
  • nixos
  • opensuse
  • oraclelinux
  • popos
  • regolith
  • rockylinux
  • zorin

Et vous pouvez également télécharger une ISO et faire votre fichier de conf maison comme ceci en spécifiant l’image de démarrage (qcow2 dans l’exemple) et l’ISO :

guest_os="linux"
disk_img="debian-bullseye/disk.qcow2"
iso="debian-bullseye/firmware-11.0.0-amd64-DVD-1.iso"

Et si vous voulez lancer un Windows 11, c’est comme ceci :

quickget windows 11
quickemu --vm windows-11.conf

Et pour macOS (Catalina dans l’exemple) :

quickget macos catalina
quickemu --vm macos-catalina.conf

Et même punition pour FreeBSD…

quickget freebsd 13_0
quickemu --vm freebsd-13_0.conf

Et pour ceux qui n’aiment vraiment pas la ligne de commande, un autre développeur a mis au point une interface graphique pour Quickemu qui s’appelle Quickgui.

Capture d'écran de l'interface de QuickEmu

Si vous êtes sous Linux, et que vous utilisez systemd, vous avez peut-être déjà croisé le chemin de la commande journalctl qui permet de voir et manipuler les logs de systemd.

Bien que journalctl permette grâce à quelques paramètres d’afficher ce qu’on cherche, ce n’est pas non plus très pratique, surtout quand on sait qu’il y a énormément de logiciels et services différents qui se déversent dans les logs de systemd.

Alors que faire ?

Et bien il y a un programme nommé QJournalctl qui est tout simplement une interface pour exploiter au mieux journalctl et les logs de systemd.

Capture d'écran de l'interface graphique de journalctl de systemd

Pour installer et utiliser QJournalctrl il faut récupérer les sources sur le Github suivant :

git clone https://github.com/pentix/qjournalctl.git

puis générer les fichiers nécessaires à la compilation comme ceci :

./autogen.sh

Puis compiler le machine comme ceci :

make -j5

Et l’installer comme ceci :

sudo make install

Vous aurez alors la possibilité de chercher dans les logs systemd en spécifiant des dates / heures, des mots clés, la priorité de l’alerte…etc.