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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous pensiez que les cartes graphiques Intel Arc étaient réservées aux processeurs x86 ? Et bien détrompez-vous car un ingénieur de génie nommé Vladimir Smirnov, a réussi un exploit tout à fait inattendu. Il est parvenu à faire fonctionner un GPU Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs Ampere Altra, et tout ça sous Linux !

Vladimir était en train de monter un serveur ARM avec une carte mère ASRock Rack et un processeur Ampere Altra et en attendant de recevoir toutes les pièces, il s’est dit qu’il allait tester différentes cartes graphiques qu’il avait sous la main : une vieille Radeon RX 550, une RX 5700 de minage et un Intel Arc A750 flambant neuf.

Pour la Radeon RX 550, pas de souci, installation simple et sans galère. Pour la RX 5700, petite compatibilité problématique avec le noyau Linux 6.1 sur ARM, en raison de registres non sauvegardés et d’un bug PCIe spécifique aux puces Ampere Altra. Heureusement pour lui, des correctifs ont été intégrés dans plusieurs distributions Linux, donc c’est facilement contournable.

Mais mais mais… Pour l’Intel Arc A750 c’est un autre délire. En effet, les pilotes (le i915) pour ce GPU d’Intel sont principalement conçus pour une architecture x86, ce qui pose problème sur ARM et malheureusement, le nouveau pilote Xe dédié aux cartes Arc pose aussi problème sur ARM.

Alors que faire ? Se rouler en boule dans un coin et pleurer ? Non ! Vladimir ne s’est pas laissé décourager. En commentant des bouts de code liés à la compatibilité avec les vieilles consoles VGA, il a pu obtenir une image via HDMI. Mais pas de 3D… snif… Il a donc fallu recompiler Mesa3D avec la version compatible Xe et appliquer des correctifs pour résoudre ces bugs spécifiques aux puces Ampere Altra. Et finalement, petit miracle 2024, l’Intel Arc A750 a pu afficher de la 3D sur son processeur ARM 64 cœurs !

Bien que cette configuration ne permette pas de jouer à des jeux extrêmement gourmands tels que Crysis en 8K, pouvoir faire tourner Doom 3 représente déjà un exploit ! Bravo Vlad, tu es notre héros

Bref, la prochaine qu’on vous dira « c’est pas possible« , fait comme Vlad, persévérez !

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— En partenariat avec pCloud

Quoi de mieux que de protéger sa famille ET faire des économies en même temps ? Pas grand-chose (bon OK l’Euromillion c’est bien aussi). Et c’est ce que je vais vous proposer avec l’aide de pCloud, partenaire du site depuis plusieurs années, qui va vous gâter avec une remise allant jusqu’à 65% !

pCloud vous connaissez peut-être déjà, j’en ai parlé plusieurs fois. Mais si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un service de stockage qui nous vient de Suisse et qui existe depuis 2013. Et qui dit Suisse dit souvent qualité et bonne réputation (pensez au chocolat, à la raclette ou encore au fameux Älplermagronen). C’est aussi le cas de pCloud, reconnu depuis de nombreuses années comme un des services les plus fiables en ce qui concerne le stockage de données sécurisées (20 millions d’utilisateurs).

Bon l’étiquette « Suisse » ce n’est pas juste pour la vanne facile. Vous le savez peut-être, mais c’est l’un des pays qui possèdent les lois les plus hardcores en ce qui concerne les données personnelles. Ils respectent du coup le RGPD ainsi que plusieurs normes ISO, et leurs partenaires sont tous certifiés. Quant au stockage vous pouvez choisir entre 2 centres, l’un au Luxembourg et l’autre au Texas.

En rapport avec la journée de la famille (le 15 mai), l’outil helvète propose donc une remise assez massive sur l’abonnement familial (quasi 2/3 du prix). Disponible du 13 au 18 mai aux formats 2 To, 5 To (nouvelle formule en édition limitée) ou 10 To. Soit moins de 399€ au lieu de 1119€ sur l’offre 2 To, 599€ pour la 5 To ou 1049€ au lieu de 2480 sur celle à 10 To. Avec en plus le service de chiffrement pCloud Encryption inclus. Je le rappelle, mais un abonnement chez eux, c’est à vie. Celui-ci peut convenir pour une famille jusqu’à 5 personnes, chacun ayant son espace personnel pour y faire ce qu’il veut.

pCloud à -65% journée de la famille 2024

Et pour faciliter la vie de tout le monde, chaque religion d’OS ou de plateforme est supportée (Windows, macOS/iOS, Linux, Android …). Qui dit famille, dit gens de tous les âges. pCloud propose donc une interface ultra simple pour que tout le monde s’y retrouve facilement (versioning, architecture en arbre classique, visionneuses diverses …). Pour les mobiles on trouve aussi une fonctionnalité de synchronisation qui permet d’envoyer automatiquement des fichiers sur son disque virtuel et donc libérer de l’espace régulièrement sans devoir y penser. Plutôt pratique au quotidien ! Surtout accompagné de la sauvegarde automatisée multiple (pCloud backup). Bref l’outil fait tout pour vous.

Si vous l’utilisez de manière collaborative avec vos proches, les fichiers (texte, vidéo, audio, streaming …) pourront être synchro entre les appareils de tout le monde. Vous pourrez aussi partager certains contenus avec des gens de l’extérieur (parce qu’il y a des humains hors de votre cercle intime … enfin parait qu’il y a des gens qui ont des amis/collègues/etc., mais j’ai des doutes). Niveau compatibilité avec d’autres services, vous avez les grands classiques comme Dropbox, Google Drive, OneDrive, Facebook …

Vous vous posez la question de la sécurité ? Bonne question. Sachez que tout est chiffré en mode confidentialité zéro connaissance, donc vous restez l’unique personne à connaitre vos clés de chiffrement privées. Les serveurs tournent avec l’algorithme AES-256, le protocole TLS/SSL … et vont backups sont en 5 exemplaires. Autant dire que ça peut résister à une tonne de problématiques diverses. Pas toutes, mais pas loin.

Comme vous l’avez compris, c’est un service que j’utilise moi-même depuis longtemps (j’en parlais déjà en 2018) et qui a fait ses preuves ! Et je rappelle que le paiement c’est un one-shot. Une fois que c’est réglé, c’est bon jusqu’à la fin de votre vie … quelle que soit l’inflation d’ici là ^^. Avoir pCloud c’est comme avoir votre disque dur externe, sans les inconvénients de celui-ci : pas de matériel à remplacer, pas de casse possible, pas de vol, un accès à tout moment et de partout, etc.

Vous n’êtes pas encore 100% certain de vous ? N’hésitez pas à tester la version gratuite pour vous faire une idée concrète ! Vous aurez droit à 10 Gigas d’espace, de quoi faire. Et pour la belle promo actuelle (ne tardez pas elle ne dure que 5 jours !), cela vous reviendra à moins de 2.7€/mois pour l’ensemble de votre famille (calculé sur une période de 10 ans, mais à vie ça veut dire beaucoup plus donc encore moins cher).

Allez tchusssss !

Profitez de la promo familiale à -65% !


Megalopolis. Un nom qui résonne dans l’esprit des cinéphiles depuis plus de 40 ans. Le projet de rêve, l’œuvre totale, la quête ultime de Francis Ford Coppola, le légendaire réalisateur du Parrain et d’Apocalypse Now. Et après des décennies de préparation, des centaines de réécritures du script, des castings étoilés ayant défilé au fil des années, des tournages avortés et des financements introuvables, Megalopolis va enfin voir le jour.

La première mondiale aura lieu le 16 mai au Festival de Cannes et autant vous dire que l’attente et les attentes sont énormes.

Pour ceux qui l’auraient raté, Megalopolis est annoncé comme un film de science-fiction épique se déroulant dans un New York futuriste et décadent. L’histoire s’inspire librement de la conjuration de Catilina, une tentative de coup d’état dans la Rome antique. Rien que ça… et pour incarner cette fresque visionnaire, Coppola a rassemblé un casting cinq étoiles : Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman ou encore le vétéran Jon Voight.

Mais alors pourquoi on n’en a pas entendu parler plus tôt de ce film ?? Et bien la réponse tient en 3 mots : Francis Ford Coppola. Le bonhomme est tellement perfectionniste qu’il n’a rien voulu lâcher. Megalopolis, c’est son bébé, son précieux, son obsession depuis plus de 40 ans. Il a commencé à y penser pendant le tournage d’Apocalypse Now, vous vous rendez compte ?

Depuis, il n’a cessé de le développer, de l’écrire et le réécrire – on parle d’environ 300 versions du script, rien que ça !

Mais voilà, les studios ne suivaient pas, trouvant le projet trop risqué et trop cher pour un film de science-fiction sans licence donc Coppola a dû se débrouiller tout seul, quitte à vendre une partie de son domaine viticole pour financer lui-même les 100 millions de dollars de budget ! Une folie qui rappelle la production chaotique d’Apocalypse Now, pour ceux qui ont vu le passionnant documentaire Aux cœurs des ténèbres.

Et visiblement, même avec les moyens du bord, le tournage de Megalopolis n’a pas été de tout repos. On parle de retards, d’équipes d’effets spéciaux qui démissionnent, de méthodes old school incompatibles avec les techniques modernes. Il y a même un producteur qui aurait lâché cette petite phrase assassine : « On avait parfois l’impression que ce type n’avait jamais fait de film de sa vie ! » Ouch.

Heureusement, ce bon vieux Francis a plus d’un tour dans son sac et il a su s’entourer d’une équipe de choc. À commencer par son fils Roman, véritable prodige des effets visuels, qui a travaillé sans relâche pour donner vie à la vision de son père.

Et puis il y a le casting, bien sûr, qui semble avoir adhéré au projet corps et âme. Adam Driver en tête, qui campe l’idéaliste architecte César, sorte de Jedi urbain capable d’arrêter le temps ! Un Driver qu’on n’est pas prêt de désinstaller… euh d’oublier, si vous voulez mon avis… Surtout quand on voit les images époustouflantes de la bande annonce : des statues qui bougent, une cité néo-romaine hallucinée, des scènes de club ultra-stylisées façon Studio 54. Coppola nous promet le spectacle d’une vie.

Certains commentaires ont été moins enthousiastes après des projections privées, certains parlant de « film de dingue pompeux ». Mais en même temps, vous vous attendiez à quoi du mec qui a fait Le Parrain ou Apocalypse Now qui avait été conspué par la critique avant de rafler la Palme d’or !

Ce genre de folie artistique, ça force quand même le respect. Et puis ce casting, ces thèmes visionnaires sur la technologie, la politique, l’urbanisme et la nature humaine, je suis sûr que ça va donner un truc de fou même si ça peut aussi partir en vrille totale façon Dune de David Lynch. Bref, le quitte ou double d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Et vu le CV de FF Coppola, ce serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance de nous en mettre plein la vue.

Bref, le rendez-vous est pris le 16 mai sur la Croisette (mais pas pour moi, j’ai du boulot). Megalopolis est déjà le film le plus attendu du Festival de Cannes, et sans doute de l’année. Et même si la critique le descend en flammes, il est déjà entré dans la légende : Le film qu’un génie a passé sa vie à essayer de faire, une œuvre testamentaire, son cadeau au monde, qu’il dédie à sa femme Eleanor, décédée juste avant la fin du tournage :'(.

Du coup, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte de découvrir ce mystérieux Megalopolis, en espérant qu’on n’aura pas à attendre 10 ans de plus pour le voir, comme Apocalypse Now à l’époque !

Sur ce, ciao et merci Lorenper 😉

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Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂


Unitree, le fabricant chinois de robots bien connu (sauf par moi visiblement) pour ses quadrupèdes comme le Go2 et le B2, nous réserve une sacrée surprise avec son nouveau robot humanoïde baptisé G1. Et apparemment, ce n’est pas un gadget de geek.

Avec un prix de départ à 16 000 $, le G1 est une « affaire intéressante » comparé à d’autres robots humanoïdes comme l’Atlas de Boston Dynamics (qui coûte bien plus cher). Ce qui frappe d’emblée quand on regarde la vidéo, c’est la flexibilité hallucinante de ce robot. Grâce à ses 23 degrés de liberté dans les articulations, il peut bouger dans tous les sens, bien au-delà des capacités humaines. C’est un peu flippant ^^. Il peut même se plier pour se ranger facilement dans un coin.

Mais ce n’est pas qu’un contorsionniste en manque de reconnaissance. C’est aussi un sacré costaud avec ses 35kg (ou 47 kg… les infos divergent…) et sa vitesse de déplacement de 2 m/s. Ses moteurs délivrent jusqu’à 120 Nm de couple, de quoi soulever des charges d’environ 3 kg avec ses petits bras. Et avec sa batterie de 9000 mAh, il peut tenir environ 2 heures sur une seule charge (sur le papier). Bref, de quoi l’utiliser pour divers travaux sans craindre qu’il tombe à plat trop vite.

Côté look, Unitree a joué la carte du robot futuriste avec son casque aux allures de Daft Punk et son visage illuminé qui cache des capteurs 3D LiDAR et une caméra de profondeur. Mais ce sont surtout ses mains robotiques à trois doigts qui impressionnent le plus. Elles lui permettent d’attraper et de manipuler des objets avec une précision et une dextérité bluffantes.

Ce robot apprend aussi en permanence grâce à des techniques d’imitation et d’apprentissage par renforcement. Il peut simuler les mouvements humains et acquérir de nouvelles compétences au fur et à mesure. Son cerveau embarque 8 cœurs haute performance pour un traitement ultra-rapide des informations. Et avec le WiFi 6 et le Bluetooth 5.2, il est hyper connecté ! Pour ceux qui cherchent à le développer davantage, le modèle G1 EDU inclut même en option le module de calcul haute performance NVIDIA Jetson Orin.

Alors Terminator en devenir ou pas ? Bien qu’il puisse encaisser des coups, il reste très docile. Enfin, pour l’instant… Car Unitree prévoit de l’entraîner dans des environnements simulés pour muscler encore plus son IA.

Bref, ce G1 de Unitree apporte un peu de fraicheur, surtout qu’à ce prix, ça commence à devenir accessible pour le commun des friqués. Certaines de ses fonctionnalités impressionnantes sont encore en développement, mais avec le rythme auquel avancent les technologies robotiques, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne devienne encore plus polyvalent et sache se rendre indispensable.

Bref, pour en savoir plus, rendez vous sur le site Unitree.

Perso, je me porte volontaire pour le tester.

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