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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

On n’est pas passé loin d’une attaque cardiaque généralisée ! Lundi soir à 20h pétantes, tous les téléphones des Parisiens se sont mis à sonner de concert, un peu comme si E.T. essayait de téléphoner maison. Mais non, c’était juste notre cher gouvernement de bras cassés qui avait décidé de tester le dispositif FR-Alert pour nous rappeler gentiment l’arrivée imminente du fameux Pass Jeux pour les JO de Paris 2024. Oui oui, ce QR code à la con dont on ne va plus pouvoir se passer pour circuler dans la capitale pendant les Jeux.

FR-Alert, c’est basé sur la technologie Cell Broadcast, un truc qui permet d’envoyer des messages d’alerte sur tous les téléphones mobiles d’une zone, même s’ils sont en mode silencieux. C’était déjà utilisé dans plein de pays, genre le Japon, la Corée-du-Sud ou les États-Unis, pendant que nous on se farcissait l’application merdique SAIP qui n’a jamais marché.

D’ailleurs, le gouvernement a enfin réussi à utiliser FR-Alert correctement le 11 juillet 2023, quand des méchants d’orages ont défoncé l’Est de la France. Ils ont envoyé des messages d’alerte et des consignes aux gens des départements en vigilance rouge. Il était temps !

Mais revenons à nos moutons parisiens (bêêê).

Le message de lundi soir, envoyé par ces clowns du Ministère de l’Intérieur pour causer du Pass Jeux obligatoire pendant les JO, a foutu un sacré bordel. Maintenant tout le monde gueule parce qu’ils ont utilisé le terme « Alerte extrêmement grave » juste pour parler de leur QR code de victimes.

Bien sûr, sur les réseaux sociaux, les gens s’inquiètent que ça fasse perdre toute crédibilité à FR-Alert, qui devrait normalement être déclenché que pour des trucs vraiment graves et urgents : catastrophe naturelle, accident industriel, attentat, etc. Ils craignent aussi que cette « alerte QR code » à la con pousse les gens à désactiver les notifications et qu’ils loupent des infos importantes en cas de vraie urgence. Puis surtout ça énerve d’être mis en situation de stress pour un truc aussi inutile.

Bref, un gros couac de communication qui risque bien de bousiller la réputation de cet outil d’alerte tout à fait honorable. Espérons juste que le gouvernement sera un peu moins teubé à l’avenir quand ils utiliseront FR-Alert, histoire que ça garde un minimum de sens et d’efficacité pour la sécurité des gens.

Sinon, dans quelque mois, ça finira comme ça :

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Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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Apple et Google, les deux titans du monde mobile, ont décidé de mettre leurs différends de côté pour unir leurs forces en nous dévoilant un nouveau protocole : le « Detecting Unwanted Location Trackers ». Rien que le nom, ça envoie du lourd !

En résumé, c’est un standard commun qui va permettre à iOS et Android de nous alerter quand un traqueur Bluetooth non associé à notre smartphone tente de nous suivre à notre insu. Fini les ex psychopathes un peu trop collants, les parents pervers narcissiques qui jouent les espions et autres individus mal intentionnés ! Notre téléphone nous avertira directement si un de ces traqueurs se faufile dans nos déplacements. C’est une bonne nouvelle non ?

Dès qu’un accessoire Bluetooth compatible avec ce protocole sera détecté près de vous alors qu’il n’est pas associé à votre appareil, vous recevrez une alerte : « Objet détecté se déplaçant avec vous ». Un message un peu flippant, certes, mais au moins c’est clair ! Et en cliquant sur cette alerte, vous pourrez voir l’identifiant du traqueur, lui ordonner de faire du bruit pour le retrouver (ça, c’est la partie marrante 😄), et même le désactiver directement depuis votre téléphone (moins drôle pour le stalker).

Néanmoins, il faut relativiser car recevoir ce genre d’alerte ne signifie pas forcément que quelqu’un cherche volontairement à vous suivre. Cela pourrait très bien être un objet emprunté ou oublié qui porte un traqueur mais dans le doute, mieux vaut vérifier ! La bonne nouvelle, c’est que de nombreux fabricants d’accessoires se sont déjà engagés à rendre leurs futurs produits compatibles avec ce protocole dont Chipolo, eufy Security, Pebblebee et bien d’autres encore. Mais honnêtement, ils n’avaient pas trop le choix s’ils ne voulaient pas se faire boycotter par Apple et Google ! 😅

Cependant, au-delà de la plaisanterie, c’est une avancée significative pour notre vie privée. Avec la multiplication des objets connectés, il est devenu difficile de distinguer les accessoires légitimes de ceux utilisés par des personnes malveillantes donc ce nouveau standard nous offre plus de clarté et nous aide à surveiller qui pourrait tenter de nous espionner !

De plus, pour les paranos comme moi qui dorment avec un bonnet en alu sur la tête (non, je n’ai pas de problèmes psy…), sachez que ce n’est pas le premier système anti-pistage développé par ces GAFAMs. AirTag chez Apple et les autres accessoires du réseau Find My intègrent déjà de nombreuses protections contre les utilisations malveillantes. Mais cette initiative va encore plus loin en fédérant les deux systèmes mobiles leaders du marché et en incitant de nombreux acteurs à adopter ce protocole commun. Avec un peu de chance, dans quelques années, l’utilisation de traqueurs Bluetooth pour suivre quelqu’un à son insu sera obsolète.

D’ici là, un petit conseil : méfiez-vous des gadgets électroniques offerts soi-disant pour « garder un œil sur vos affaires ». C’est peut-être juste une excuse pour vous garder à l’œil, VOUS ! 👀 Et n’oubliez pas de prévenir les autorités si la situation semble vraiment préoccupante, restez vigilant et surveillez bien vos notifications. Peut-être qu’un tracker se cache déjà dans votre sac…

Pour plus d’informations, consultez les liens officiels : – Annonce Apple et Google dans le newsroomDocument IETF sur les traqueurs de localisation


Kim Dotcom, ce nom vous dit quelque chose ? Normal, ça fait plus de 12 ans que ce personnage haut en couleur fait les gros titres avec les mésaventures judiciaires de Megaupload, son célèbre site de partage de fichiers fermé en fanfare par le FBI en 2012, que je regrette chaque jour… lol. Depuis, c’est un véritable feuilleton politico-judiciaire qui se joue entre les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne.

Lancé en 2005, Megaupload était à l’époque LE site incontournable pour partager et télécharger des fichiers, avec des millions d’utilisateurs à travers le monde. Mais ce succès a attiré l’attention des ayants droit de l’industrie du divertissement qui voyaient d’un très mauvais œil ce business florissant. Tu m’étonnes !

Résultat, un beau matin de janvier 2012, la police débarque chez Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande, saisit ses biens et ses serveurs. C’est le début d’une longue saga judiciaire. Les autorités américaines accusent Megaupload de violer les lois sur la propriété intellectuelle en permettant le téléchargement illégal de contenus protégés par le droit d’auteur.

Mais pour Kim Dotcom, il s’agit d’un complot politique orchestré par le gouvernement américain sous influence des lobbies d’Hollywood. Il faut dire que l’affaire tombe à pic après l’échec du SOPA, cette loi anti-piratage très controversée. Kim Dotcom est donc poursuivi depuis des années pour violation de droits d’auteur et blanchiment d’argent mais il contre-attaque sur le terrain juridique et médiatique, dénonçant un acharnement politique. Il accuse notamment le gouvernement néo-zélandais d’être à la botte des États-Unis.

Plus de 10 ans après, les procédures judiciaires sont donc toujours en cours. Les anciens associés de Kim Dotcom ont fini par passer un accord avec la justice en 2022, plaidant coupable en échange de peines réduites (2 ans et demi de prison environ). Mais Kim Dotcom, lui, refuse tout compromis et jure de se battre jusqu’au bout.

De nouveaux rebondissements ont eu lieu récemment. La justice américaine a déposé de nouvelles demandes secrètes auprès des tribunaux, faisant craindre à Kim Dotcom une nouvelle attaque en règle, comme une perquisition ou une révocation de sa liberté sous caution. Il dénonce un système judiciaire biaisé, avec des juges promus pour avoir statué contre lui par le passé.

Bref, difficile de démêler le vrai du faux dans ce dossier complexe mais une chose est sûre, le combat de Kim Dotcom, aussi controversé soit-il, montre que cette guerre au téléchargement illégal est loin d’être finie. Je dirais même sans fin…


Salut les copains !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’Homer, un outil open source qui va vous permettre d’organiser vos services en ligne afin de ne plus vous perdre dans vos milliers d’onglets ou encore de chercher pendant des heures le lien vers l’interface d’admin de votre NAS ou de votre Raspberry Pi.

Homer est donc un tableau de bord statique ultra personnalisable, qui centralise tous vos liens importants, accessible d’un simple clic depuis n’importe quel navigateur. C’est que c’est vous qui le gérez de A à Z, puisque Homer est 100% self-hosted et open source !

Homer a été créé par Bastien Wirtz, un développeur français qui cherchait à simplifier l’organisation de ses (trop) nombreux services. Son objectif : proposer un outil libre, simple, léger et ultra flexible pour y voir plus clair dans son bazar numérique. Pari réussi, puisque la communauté open source a rapidement adopté le projet en contribuant activement à son développement.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Vous définissez la structure de votre tableau de bord dans un fichier de configuration au format YAML. Vous y renseignez vos services, vos liens, que vous pouvez organiser comme bon vous semble avec des icônes, des catégories, etc. Une fois votre configuration terminée, vous hébergez le tout sur le serveur web de votre choix (Apache, Nginx, ou même un serveur web Python pour les pros du Terminal), et voilà ! Votre Homer est prêt à l’emploi. Et grâce au format YAML, vous pouvez mettre à jour votre configuration à tout moment très facilement.

Et le résultat est à la hauteur de nos espérances : un superbe tableau de bord, avec une jolie grille responsive qui s’adapte à tous les écrans, du smartphone au PC en passant par la tablette, et ça fonctionne même hors ligne grâce à la magie des PWA (Progressive Web Apps). Homer a pensé à tout, avec des fonctionnalités de recherche, des raccourcis clavier, et des possibilités de personnalisation quasi-infinies.

Maintenant que vous êtes convaincus, passons à la pratique ! La méthode la plus simple pour installer Homer est d’utiliser Docker. Avec une seule ligne de commande, vous pouvez lancer un conteneur Homer en précisant le chemin vers votre fichier de configuration et le port sur lequel accéder à l’interface :

docker run -d \ -p 8080:8080 \ -v /chemin/vers/votre/dossier/assets:/www/assets \ --restart=always \ b4bz/homer:latest

Et hop, votre Homer est accessible à l’adresse http://localhost:8080 !

Vous pouvez aussi configurer certaines options via des variables d’environnement :

  • INIT_ASSETS (défaut : 1) : Installe un fichier de configuration d’exemple et des assets (favicons, etc.) pour vous aider à démarrer
  • SUBFOLDER (défaut : null) : Si vous souhaitez héberger Homer dans un sous-dossier (ex : http://mon-domaine/homer), renseignez ici le chemin du sous-dossier (ex : /homer)
  • PORT (défaut : 8080) : Pour changer le port par défaut
  • IPV6_DISABLE (défaut : 0) : Mettez 1 pour désactiver l’écoute sur IPv6

Si vous n’êtes pas fan de Docker, vous pouvez aussi installer Homer manuellement en récupérant les fichiers sur Github, en les hébergeant sur votre serveur web, et en créant votre fichier de configuration YAML. C’est un poil plus complexe, mais la documentation est très complète.

Les utilisateurs de Kubernetes peuvent même déployer Homer via un chart Helm mis à disposition par la communauté. Pour vous donner une idée, voici un superbe tableau de bord de démo réalisé avec Homer. Ça claque non ?

Un grand merci à Lorenper pour nous avoir fait découvrir cette pépite.