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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

C’est vraiment une histoire incroyable que je découvre là… Un groupe de cyber criminels a réussi l’exploit de pirater plus de 400 000 serveurs Linux / FreeBSD / OpenBSD / SunOS / OSX depuis 15 ans, et tout le monde est passé à côté. Et tout cela grâce à un cheval de Troie appelé Ebury qui se planque discrètement dans le système.

Techniquement, Ebury s’infiltre via OpenSSH, le protocole qui permet de se connecter à distance à un serveur et une fois installé, ce parasite ouvre une porte dérobée pour que les pirates puissent entrer et sortir comme dans un moulin. Et le pire, c’est qu’il est super discret : il efface ses traces et se fait passer pour un processus légitime. Un vrai caméléon !

Très contents de mettre la main sur tous ces serveurs, les hackers ont aussi réussi à récupérer les mots de passe chiffrés de plus de 500 utilisateurs. Un trésor de guerre qui leur a permis de craquer la moitié des comptes et de se balader tranquille sur les machines infectées. D’après les experts en sécurité d’Eset, Ebury aurait commencé à sévir dès 2009, en s’attaquant aux serveurs de kernel.org, le sanctuaire du noyau Linux. Puis au fil des années, il s’est propagé un peu partout, en passant par des fournisseurs d’accès, des hébergeurs web, jusqu’à créer un méga botnet de plus de 400 000 zombies. Un peu flippant quand même…

Mais alors pourquoi personne n’a rien vu pendant tout ce temps ?

Eh bien, en 2011 déjà, des petits malins avaient repéré un truc louche et donné l’alerte. Les boss de kernel.org avaient alors promis de mener l’enquête… mais sans jamais donner de nouvelles. Un silence radio qui en dit long sur l’ampleur de la catastrophe !

Le pire dans tout ça, c’est qu’Ebury est toujours actif et continue de contaminer de nouvelles victimes grâce notamment à des failles 0-day dans des outils d’administration, du phishing, des attaques par dictionnaire sur SSH… Bref, l’attirail classique du parfait petit pirate. Sans oublier une méthode bien vicieuse : le gang vole carrément les identifiants d’autres cybercriminels et les utilise pour louer des serveurs et brouiller les pistes.

Ainsi, une fois qu’ils ont mis la main sur un maximum de machines, ils minent de la cryptomonnaie, volent des données bancaires, envoient du spam et redirigent du trafic web pour se faire du blé. La routine du cybercriminel, quoi… Mais rassurez-vous, il y a quand même des trucs à faire pour éviter de se faire piéger comme un bleu.

Déjà, oubliez le mot de passe unique et passez à l’authentification multi-facteurs sur SSH. Ensuite, surveillez vos logs et les connexions douteuses. Et si vous êtes sysadmin, appliquez direct les patchs de sécurité et surveillez régulièrement vos serveurs. Pour vous dire à quel point ces mecs sont doués, réussir à passer inaperçu pendant 15 piges et pirater autant de serveurs, c’est quand même pas rien ! Alors c’est pas une raison pour baisser la garde en touillant votre petit café !

Pour en savoir plus sur Ebury et ses impacts, n’hésitez pas à consulter ce rapport détaillé disponibles en ligne.

Bon courage 🙂

Source


Vous cherchez une solution libre pour gérer vos projets ? Ne cherchez plus, Planka est là pour booster votre travail d’équipe !

Avec Planka, fini les tableaux de bord moches et mal foutus. Son interface est tellement intuitive et agréable qu’elle donnerait presque envie de bosser le dimanche. Mais on va quand même éviter hein, faut pas pousser mémé dans les orties. 😅

En plus, l’appli est bourrée de fonctionnalités que je trouve bien pensées pour :

  • Créer des projets, des tableaux, des listes, des cartes, des labels et des tâches à tire-larigot
  • Assigner des membres à vos cartes, surveillez le temps passé, fixez des deadlines, ajoutez des pièces jointes et des commentaires pour tenir tout le monde informé
  • Profiter du support du Markdown dans vos descriptions et commentaires pour mettre en forme vos idées de génie
  • Filtrer vos cartes par membres et labels pour vous y retrouver dans votre joyeux bordel organisé
  • Customiser le fond de vos projets pour coller à votre mood du jour (aujourd’hui ce sera papillons et arc-en-ciel 🌈)
  • Savourer les joies des mises à jour en temps réel pour voir en direct qui a encore déplacé votre carte dans la mauvaise liste
  • Recevoir des notifications pour ne rien louper, même quand vous faites semblant de bosser en télétravail comme tous les Thierry.
  • Et bien sûr profiter de Planka dans votre langue favorite (même en Klingon si ça vous chante)

Sous le capot, Planka embarque une stack technique de premier choix avec du React, Redux, Semantic UI…etc. côté client et côté serveur, on retrouve Sails.js, Knex.js et PostgreSQL.

En plus, c’est simple à installer (Dockeeeer) -> Je vous invite à lire la doc et je vous dis à demain 🙂


Attendez une petite seconde… Vous me dites que je peux transformer mon iPhone et mon Apple TV en Super Nintendo? En PlayStation? En Sega Master System ?? Incroyable ! Et oui mes petits rétro gamers, c’est désormais possible grâce à l’arrivée tant attendue de RetroArch sur l’App Store !

Pour ceux qui débarquent, c’est un programme qui vous permet de jouer à tous vos jeux rétro préférés sur une seule plateforme. Grâce à son système de « cores », vous pouvez émuler différentes consoles et retrouver vos jeux d’enfance sans problème.

Cette plateforme est open-source et multi-système et s’appuie sur l’API libretro pour fournir une interface uniforme pour l’émulation. Ce qui rend RetroArch unique, c’est son adoption de technologies modernes comme le support pour les shaders GPU avancés, le contrôle de taux dynamique, ou encore l’utilisation de l’API Vulkan pour un rendu graphique optimisé.

Depuis son lancement initial, RetroArch n’a cessé de se développer et de s’améliorer, supportant désormais un éventail impressionnant de plateformes : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, tvOS ainsi que des consoles comme la PlayStation et la Xbox.

Parmi ses fonctionnalités, on retrouve :

  • Support avancé des shaders GPU
  • Contrôle de la fréquence dynamique pour synchroniser l’audio et la vidéo
  • Enregistrement vidéo avec FFmpeg
  • Interface de configuration automatique des gamepads
  • Netplay peer-to-peer pour jouer en ligne sans latence
  • Fonctionnalités avancées de sauvegarde et de rembobinage du gameplay
  • Superposition de boutons sur écran tactile
  • Thumbnails des jaquettes de jeux
  • Options pour réduire la latence d’entrée et audio
  • Interfaces utilisateur multiples comme CLI, XMB, GLUI et Ozone

L’émulation n’est pas sa seule spécialité puisque RetroArch englobe un large éventail d’applications, ce qui en fait une véritable toile pour les passionnés de rétro-gaming.

Pour la configuration et l’installation de RetroArch, c’est simple :

  1. Téléchargez RetroArch à partir de RetroArch.com. Ou si vous êtes sur un appareil Apple c’est par ici.
  2. Installez le logiciel en suivant les instructions spécifiques à votre système d’exploitation.
  3. Téléchargez et installez les cores (émulateurs) via RetroArch.
  4. Ajoutez vos ROMs en scannant votre répertoire de jeux.

Une fois configuré, vous pouvez également profiter de fonctionnalités avancées telles que les shaders pour améliorer les graphismes, ou encore la configuration de manettes personnaliser votre gameplay. Et pour ceux qui aiment jouer en ligne, RetroArch propose également une fonction Netplay, permettant de jouer à vos jeux rétro préférés avec vos amis, quel que soit leur lieu géographique.

Bref, n’attendez plus pour transformer votre iPhone, iPad, Apple TV, ou tout autre appareil compatible, en une véritable machine à remonter le temps du gaming. Pour plus de détails et de tutoriels, visitez le site officiel de RetroArch.

Amusez-vous bien !


Vous avez déjà entendu parler de Viginum ?

Alors, non, ce n’est pas un nouveau personnage dans Fortnite, mais le service de vigilance de l’État contre les ingérences numériques étrangères. Et en ce moment, ils ont du pain sur la planche, notamment en Nouvelle-Calédonie !

D’un côté, y’a la Chine, la Russie et l’Azerbaïdjan qui s’amusent à mettre leur grain de sel dans le débat public calédonien, via des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. De l’autre, une petite équipe de geeks qui chez Viginum essaie de démêler le vrai du faux dans ce joyeux bordel numérique. Pas facile en effet de faire le tri entre les fake news des trolls russes, les mèmes des fermes à clics azerbaïdjanaises et la propagande des membres du « 50 Cent Party » (ou 五毛党 en chinois).

Dans ce contexte tendu, l’actualité brûlante et le blocage unilatéral de TikTok soulèvent des questions plutôt complexes c’est vrai. D’un côté, le réseau social étant détenu par l’entreprise chinoise ByteDance, il existe un risque réel d’ingérence de la part du gouvernement chinois. Bloquer TikTok pourrait donc être vu comme une mesure de protection de la souveraineté numérique. Mais d’un autre côté, couper l’accès à une application aussi populaire, surtout auprès des jeunes, pourrait être perçu comme une atteinte à la liberté d’expression et renforcer la défiance envers l’État.

De plus, les utilisateurs (et les trolls) finiront simplement par se disperser vers d’autres réseaux sociaux, ce qui rendra la mesure inefficace. Plutôt qu’une censure brutale, je pense qu’une approche plus nuancée, axée sur l’éducation aux médias et la lutte contre la désinformation, aurait été préférable. Mais bon, vu la situation d’urgence, c’est surement trop tard… Il aurait fallu se réveiller avant.

Face à ces défis, Viginium dispose d’un arsenal technique impressionnant. Ils collectent des données sur les réseaux sociaux en analysant notamment les métadonnées afin d’identifier les flux massifs d’informations suspectes venant de l’étranger. Par exemple, si un flot soudain de tweets pro-indépendance en Nouvelle-Calédonie provient de comptes basés à l’étranger, c’est un signal d’alarme pour eux. Notez quand même qu’ils ne se posent pas en arbitre de la vérité : leur rôle est simplement de détecter ces anomalies. Leurs alertes permettent ensuite au gouvernement d’étayer ses décisions.

Mais à quoi bon se donner tant de mal ?

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de la souveraineté nationale. En effet, des campagnes de désinformation bien orchestrées peuvent déstabiliser le débat public et influencer des résultats critiques, comme lors des référendums d’indépendance en Nouvelle-Calédonie. Le dernier, qui a eu lieu en décembre 2021, avait d’ailleurs fait l’objet d’une surveillance étroite de Viginum pour repérer les activités en ligne suspectes.

Bien qu’équipés de technologies avancées (algorithmes de détection de bots, OSINT…), les experts de Viginum opèrent dans un cadre légal bien défini, garantissant ainsi le respect des libertés individuelles. La législation actuelle encadre strictement leur actions : la collecte des données est soumise à décrets, leur conservation est limitée à six mois, et un comité éthique, présidé par un haut conseiller d’État, veille au respect des règles. Cet équilibre entre efficacité et protection des droits des citoyens est essentiel pour maintenir la confiance envers cette institution de notre cybersécurité nationale.

En fin de compte, Viginum joue un rôle plutôt méconnu mais crucial dans la défense de la souveraineté française face aux ingérences étrangères et je trouvais ça intéressant de vous en parler un peu. Vous trouverez plus d’infos ici.


Malgré l’heure tardive, j’espère que vous êtes bien réveillé parce que je vous emmène dans une visite incroyable au cœur des coulisses d’une entreprise que j’aime beaucoup : Comma.ai ! Les esprits brillants qui travaillent là bas, on eu la gentillesse d’ouvrir grand les portes de leurs bureaux à San Diego dans un live Youtube aujourd’hui, et croyez-moi, ça en vaut la peine !

Alors, pour ceux qui sont à la masse, Comma.ai c’est une startup fondée par George Hotz, qui carbure à l’innovation et qui s’attaque à rien de moins qu’au défi de la voiture autonome ! Et malgré ce qu’on pourrait penser quand on regarde les médias grands publics, on n’est pas du tout dans du vaporware puisque ça fonctionne très bien… D’ailleurs bien mieux que ce qu’il y a sur Tesla.

Avec ses algorithmes avancés d’apprentissage automatique et une intégration hardware plutôt sophistiquée et robuste, ce boitier transforme n’importe quelle voiture compatible en un véhicule semi-autonome (niveau 2 voire 2 et demi). D’ailleurs, leur produit est déjà opérationnel sur le terrain et utilisé par des milliers de personnes dont les retours sont très positif.

Mais ce qui fait la particularité de cette entreprise, c’est que leurs ingénieurs développent leur produit de A à Z, du hardware au logiciel en passant par les modèles IA…etc. C’est ce qu’on appelle une véritable boîte tech !

Et Comma.ai ne se contente pas de rêver, ils réalisent et ils livrent. Leur approche, qui allie matériel ouvert et logiciels libres, permet à une communauté mondiale de contributeurs d’améliorer leurs systèmes en continu. De plus, la transparence et la collaboration sont au cœur de leurs valeurs, ce qui permet de rendre les véhicules plus « intelligents », la conduite plus « chill » et les routes plus sûres.

Et si vous aimez les défis techniques, la conception, l’IA…etc et que vous êtes super bon, peu importe vos diplômes, sachez que Comma recrute à fond en ce moment… Je dis ça, je dis rien.

Et justement dans cette vidéo, vous allez découvrir leur fameux produit, le Comma 3, en pleine fabrication. Les gars nous font visiter leur « Comma Factory », là où la magie opère et où chaque élément est conçu avec une précision méticuleuse, de la conception des cartes à leur assemblage final. Vous aurez ainsi un aperçu unique de l’environnement de développement, mais également des défis techniques rencontrés et des innovations mises en place.

Enfin, si la sécurité en ligne vous intéresse, sachez qu’ils mettent un point d’honneur à protéger les informations de leurs utilisateurs et chaque ligne de code est scrutée à la loupe pour garantir une robustesse maximale contre les attaques potentielles.

Bref, retenez bien le nom de cette société car grâce à cette bande de geeks, le futur des voitures autonomes… c’est déjà le présent.