Pterodactyl - L'interface open-source pour gérer vos serveurs de jeux
Si ça vous saoule d’avoir des interfaces différentes pour gérer vos serveurs de jeux et de perdre du temps avec des configurations manuelles bien reloues, j’ai ce qu’il vous faut. Cela s’appelle Pterodactyl et c’est une solution open-source qui permet de gérer tous vos serveurs de jeux en quelques clics, le tout avec une excellente sécurité.
Pterodactyl s’appuie sur une stack technique moderne avec PHP, React et Go et la grande force de cet outil, c’est qu’il utilise Docker pour isoler chaque serveur de jeu dans son propre conteneur. Ainsi, la sécurité est renforcée, les ressources parfaitement maîtrisées, et y’a zéro conflit entre vos différents serveurs.
Côté sécurité justement, Pterodactyl ne fait pas les choses à moitié : chiffrement AES-256-CBC, support HTTPS natif, et hachage bcrypt pour les mots de passe. Un autre aspects de Pterodactyl, c’est sa polyvalence. Que vous souhaitiez héberger un serveur Minecraft (Vanilla, Paper, Sponge…), Rust, Terraria, Counter-Strike, ou même des bots Discord, tout est possible ! Et la communauté ne cesse d’ajouter de nouveaux types de serveurs supportés.
Parlons maintenant installation. Voici les étapes principales pour mettre en place votre propre panel Pterodactyl :
D’abord, assurez-vous d’avoir un système compatible (Ubuntu 20.04 ou plus récent recommandé)
Installez les dépendances nécessaires :
apt update
apt -y install software-properties-common curl apt-transport-https ca-certificates gnupg
Configurez PHP et Redis :
LC_ALL=C.UTF-8 add-apt-repository -y ppa:ondrej/php
curl -fsSL https://packages.redis.io/gpg | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/redis-archive-keyring.gpg
Installez les composants essentiels :
apt -y install php8.3 php8.3-{common,cli,gd,mysql,mbstring,bcmath,xml,fpm,curl,zip} mariadb-server nginx tar unzip git redis-server
L’interface d’administration est vraiment bien pensée. Vous pouvez surveiller l’utilisation des ressources en temps réel, gérer les utilisateurs et leurs permissions, programmer des sauvegardes automatiques…
Un autre point fort de Pterodactyl, c’est sa communauté très active. Y’a des guides détaillés, des extensions, des thèmes personnalisés… Vous trouverez facilement de l’aide si vous rencontrez le moindre souci. Et si vous êtes développeur, le code est disponible sur GitHub pour contribuer ou l’adapter à vos besoins.
Côté performances, Pterodactyl se montre assez efficace. Le système de conteneurs Docker permet une utilisation optimale des ressources, et vous pouvez facilement définir des limites pour chaque serveur (CPU, RAM, espace disque…). Comme ça, plus d’inquiétude sur le fait qu’un serveur monopolise toutes les ressources de votre machine !
Bien sûr, comme tout outil, Pterodactyl demande un peu de temps pour être maîtrisé. La courbe d’apprentissage peut sembler raide au début, surtout si vous n’êtes pas familier avec Docker, mais une fois les bases comprises, vous gagnerez un temps considérable dans la gestion quotidienne de vos serveurs.
Pour commencer, allez y molo… Débutez avec un seul type de serveur et familiarisez-vous avec l’interface, ensuite, utilisez des allocations de ressources raisonnables pour chaque serveur et configurez des sauvegardes régulières. Et comme avec n’importe quel outil, gardez un œil sur les mises à jour de sécurité.
En savoir plus sur Pterodactyl
Merci à Lorenper !