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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Oui, je suis bordélique. Je stocke plein de trucs sur mon ordinateur et après la méga flemme de faire le tri. Heureusement, si vous êtes sous macOS, il y a un outil gratuit super cool nommé ShorUI qui devrait vous aider si vous êtes comme moi.

Capture d'écran du bureau de votre Mac avant le nettoyage

Shorui intègre en réalité 3 fonctionnalités super pratiques. La première, c’est un clone de Daisy Disk (logiciel payant) qui vous permet de débusquer les fichiers les plus gros qui trainent sur votre ordinateur. Si vous avez de vieux films, de gros zip ou des programmes d’install volumineux, celui-ci saura les retrouver et vous pourrez les dégager d’un simple clic.

Icône représentant un fichier désorganisé

La seconde fonctionnalité vous permettra de partir à la chasse de tous les fichiers que vous avez en double. De quoi dégraisser le Willy sans douleur.

Icône représentant un fichier organisé

Enfin, la dernière fonctionnalité nommée « Organizer » va vous permettre de faire le tri dans un répertoire en passant très rapidement en revue tout ce qui s’y trouve pour le supprimer ou le classer dans des répertoires. Cette fonctionnalité est très utile si vous êtes comme moi et que vous stockez des centaines de fichiers dans des dossiers sans vraiment savoir ce qu’il y a dedans. Vous pourrez facilement identifier les fichiers que vous n’avez pas utilisés depuis longtemps et les supprimer pour gagner de l’espace sur votre disque dur.

Capture d'écran d'une fenêtre de nettoyage de fichiers sur votre Mac

Comme je le disais, Shorui est gratuit et c’est vraiment pratique ! Je vous le recommande. Vous pouvez le télécharger ici.


Si vous êtes développeur web, je suppute que vous manipulez du JSON, du HTML, du SVG, du CSS et parfois, plus rarement du JSX, du Kotlin, du React Native, ou encore du Typescript.

Le truc qui devient vite relou, c’est de convertir tout ça. Par exemple, convertir un SVG en JSX ou un JSON en GraphQL, sans oublier du markdown en HTML ou du HTML en Pug.

Bref, si vous faites ce genre de choses, il existe un service en ligne (sous licence libre) nommé simplement Transform.tools qui devrait bien vous rendre service.

Outil de conversion de code avec interface utilisateur

Vous écrivez votre code dans la zone de gauche et celui-ci est tout simplement converti dans la zone de droite. Et comme vous pouvez le voir, les possibilités de conversions sont très nombreuses.

C’est un site à rajouter d’urgence dans votre boite à outils de codeur, car ça vous fera gagner beaucoup de temps !


Aujourd’hui, je vous propose un outil qui va vous permettre de vous mettre à la 3D Low Poly. Son nom : Blockbench.

Il s’agit d’une application de modélisation 3D totalement open source dans laquelle vous allez pouvoir modéliser un objet ou un décor en 3D, lui ajouter des textures et bien sûr l’animer. L’objectif de Blockbench, c’est de permettre à chacun de créer des objets 3D pour Minecraft ou n’importe quel autre jeu.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de Blockbench, montrant la création d'un modèle lowpoly pour Minecraft

Le rendu des créations est appelé Low Poly puisque les modèles utilisent très peu de polygones. C’est ce qui donne ce look jeu rétro très sympathique.

Alors bien sûr, loin de moi l’idée de vous expliquer comment fonctionne cet outil, car il y a un petit peu de boulot pour commencer à faire des objets un tant soit peu corrects, mais la documentation est bien fournie et la communauté, hyper motivée et chaleureuse.

Voici un rendu d’une création dans BlockBench :

Pas mal non ?

On retrouve dans BlockBench, tout ce qui fait le succès des outils de modélisation 3D, sauf qu’en plus, il supporte déjà des dizaines de plugins et propose même une API.

Bref, si vous voulez vous lancer dans la conception 3D, fabriquer des objets pour votre jeu préféré, créer des animations 3D ou tout simplement peindre des scènes comme celle ci-dessous, je vous recommande.

Exemple de modèle lowpoly créé avec Blockbench pour Minecraft

C’est dispo en version web, mais également sur tous les OS.


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Un an après la version Windows, quelques adaptations (Linux, macOS, Playstation…) et quelques récompenses plus tard (IGF, GDCA, BAGA…), c’est un jeu encensé par tout le monde qui déboule enfin sur Switch : Inscryption.

Alors moi, je me méfie toujours des jeux qui profitent de ce genre de buzz, surtout quand ce sont des petites créations indés qui ne paient pas de mine. On crie parfois au génie pour des trucs qu’on a déjà vu (en mieux) ailleurs. Mais je me suis laissé tenté par le côté jeu de cartes / roguelite, devenu nomade grâce à la console de Nintendo, ainsi que de l’ambiance horreur… C’était parfait pour accompagner mes fêtes de fin d’année. 😀

Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est évidemment parce qu’il a réussi à me convaincre. Et je ne peux pas VRAIMENT vous dire pourquoi.

Image du logo 'L'heure de l'Inscryption'

On débute le jeu face à un mystérieux adversaire, un conteur, qui va nous narrer en direct notre propre histoire, en portant des masques pour jouer les différents personnages. Il nous explique les règles, le déroulement, on se déplace sur une carte et à chaque arrêt, on va pouvoir modifier son deck (ajouts, modifications de cartes, etc.) ou combattre avec. Si l’on perd, on recommence à zéro. Enfin pas totalement, car on débloque quand même des éléments qui vont rester d’une partie à l’autre. 🤓

Au niveau du jeu en lui-même, le système ressemble à ce qu’on peut connaître chez Hearthstone, Magic the Gathering, etc. mais bien sûr avec des subtilités qui lui sont propres (par exemple, il faut sacrifier une carte pour pouvoir en jouer une autre ! Ou alors le décompte des points qui est fait à l’aide d’une balance). Et puis au détour d’une partie, on va remarquer des choses… Bizarres…

Capture d'écran du gameplay de 'L'heure de l'Inscryption'

À partir de là, difficile de vous expliquer sans spoiler, alors je vais rester vague. Disons que vos compétences en terme d’escape room pourraient être mises à l’épreuve. Un jeu dans le jeu ? Qui lui-même est dans un jeu ? On perd pied, le cerveau explose en quatre dimensions, et on comprend le génie d’Inscryption.

Je ne vais pas vous dire que c’est un titre absolument incroyable ou parfait, car clairement, il ne sera pas au goût de tout le monde. Il a des petits défauts. L’ambiance un peu glauque peut rebuter. Il faut être adepte de deck building, aimer résoudre des énigmes, ne pas avoir peur de (tout ?) perdre.

Illustration de la carte de jeu de 'L'heure de l'Inscryption'

Malgré cela, et même s’il ne révolutionne aucunement le genre, Inscryption propose un gameplay très solide ainsi qu’une histoire qui tirent pleinement partie du média : le jeu vidéo.

Il coûte moins de 20€ et propose une expérience absolument unique, tellement originale, tellement prenante, que j’aurais été triste de passer à côté. Alors je vous le conseille : jetez-y un œil ! Et essayez de ne pas le perdre. 😉

Inscryption est disponible sur Steam, Playstation 4 & 5, et Nintendo Switch


En matière de logiciel, que ce soit pour Windows, macOS ou Linux, plus l’interface est moche, plus l’outil est puissant. Et là, je vous demande de vous arrêter d’aller au-delà des apparences puisque WebPlotDigitizer est un outil vraiment puissant.

Il arrive parfois qu’on récupère un graphique sans avoir les données qui ont permis sa génération. Et c’est bien dommage, car les données brutes pourraient alors être réutilisées ou reprises pour générer d’autres types de graphiques.

WebPlotDigitizer permet de reverser ce genre d’images pour en extraire tout simplement les données. L’outil est décrit comme semi-automatique. C’est-à-dire que vous devez quand même placer des repères sur le graph pour qu’il puisse se repérer et ensuite vous proposer les données brutes.

Extraction de données à partir d'un graphique statistique

Il fonctionne avec des types de graphiques différents (XY, barres, polaires, ternaires…etc.), mais également des cartes ou des photos prises au microscope qui contiendraient une échelle. Grâce à ses algos, WebPlotDigitizer vous permettra alors d’extraire automatiquement un grand nombre de données de tous ces graphiques.

Analyse de données à partir d'un schéma de données

Vraiment génial pour les chercheurs, les informaticiens, les enseignants…etc.

Pour bien capter comment ça fonctionne, je vous invite quand même à regarder cette vidéo, car l’outil n’a pas une prise en main instinctive. Faut se former rapidement, mais après, ça vaut vraiment le coup.

L’outil est dispo sous macOS, Windows, Linux et même en version web en cliquant ici.

Un tuto en français est également disponible ici.