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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Notre sorcière préférée est de retour ! Non je ne parle pas de l’apprentie Sabrina, mais de l’incroyable Bayonetta, qui revient dans un troisième jeu d’action toujours aussi fou et déjanté. Apparue en 2009 sur les consoles nextgen de l’époque, la licence est devenue une exclusivité Nintendo en 2014 avec la sortie de la première suite sur WiiU.

Il aura fallu attendre 8 ans, rien que ça, pour la retrouver sur Switch afin de dégommer les anges avec style et cheveux. Parce que voilà, si vous ne le saviez pas, Bayonetta est une sorcière qui utilise ses cheveux pour invoquer toutes sortes de choses, principalement des démons, mais aussi ses vêtements… C’est pour ça que parfois elle est à moitié à poil. 😅 Rien de choquant je vous rassure, mais ça peut être un peu gênant si quelqu’un vous regarde jouer par-dessus l’épaule (note : il existe une option pour rendre le jeu entièrement SFW 😇).

Ce n’est qu’un élément parmi d’autres qui caractérisent cette ambiance complètement barrée, baroque, over the top : le scénario, lui aussi, part dans toutes les directions. C’est vraiment fun, inattendu, appuyé par une mise en scène extrêmement généreuse. Des villes entières sont détruites, on se balade dans le multivers, on rencontre de nouveaux personnages, et aussi de nouveaux gameplays : l’expérience est extrêmement variée !

Capture d'écran du jeu vidéo Bayonetta 3 montrant l'héroïne en train de combattre des ennemis dans un décor urbain
Contrairement aux apparences, l’action reste super lisible

On reste sur une base de beat’em all / hack’n’slash, avec des combos et un système de scoring poussé. Si le jeu est facile à prendre en main, maîtriser les subtilités et enchaîner les platines ne sera pas une mince affaire ! Il y a pas mal de coups, d’armes, de démons à débloquer, ce qui fait qu’on découvre toujours de nouvelles choses, on enchaîne les combats sans se lasser. Les phases d’explorations donnent envie de tout découvrir, y a plein de choses à trouver, bref, sur le contenu là aussi c’est très généreux.

Mon niveau préféré se déroule en plein Paris, ambiance post-apo : sous une lune rouge on tabasse un gros monstre sur le toit de l’arc de triomphe, puis on est poursuivi par une horde de flics zombifiés qui se mettent à danser façon Thriller, pour finir avec un hommage au Cinquième Élément (preuve de bon goût car il s’agit du meilleur film du monde, non ?)… Ce n’est qu’un petit aperçu de ce qui vous attend !

Illustration de Bayonetta 3 avec l'héroïne en position de combat, prête à décocher une attaque
Viola, nouveau personnage jouable, propose un gameplay plus agressif

Encore une fois (et c’est pour ça que je vous en parle), il s’agit d’un titre que j’ai beaucoup apprécié. Tout est fun et débile, le contenu est gargantuesque, la durée de vie est conséquente, le gameplay est doté d’une profondeur saisissante. Si vous aimez les jeux d’action intenses et complets, je vous invite à y jeter un œil. Mais alors si vous aimez la baston, impossible de passer à côté !

Acheter Bayonetta 3 sur Nintendo Switch


Quand on lance un produit ou un service sur Internet et qu’on a la chance que ça fonctionne, forcément, à un moment, il y a des clients ou des gens qui se posent plein de questions sur ce que vous proposez.

Alors ils vous envoient des emails ou vous contactent via les réseaux sociaux et c’est très cool jusqu’au moment où ça devient ingérable. C’est pourquoi au bout d’un temps, les sociétés proposent en général un espace de type FAQ ou base de connaissances dans laquelle les gens peuvent trouver la réponse à leur question, sans plus de formalité.

Seulement, voilà, quand on n’a pas une équipe de développeur, comment faire pour proposer ce genre de service ?

Et bien le script Answer est là pour répondre çà cette problématique. Il s’agit d’un logiciel open source que vous pouvez modifier, configurer et déployer à votre convenance sur votre propre serveur. Cela vous permet très rapidement de proposer un espace d’échange de type FAQ / base de connaissances à votre communauté et ainsi répondre à toutes leurs questions.

Illustration d'une personne écrivant sur un tableau blanc avec des questions entourées en rouge

Tout le contenu saisi dans Anwser est alors tagué et classé en catégories. Rassurez-vous, le site est également totalement responsive sur les mobiles.

Capture d'écran d'une base de connaissances organisée en catégories et sous-catégories

Pour l’installer en moins d’une minute, ça se passe avec Docker comme ceci :

docker run -d -p 9080:80 -v answer-data:/data --name answer answerdev/answer:latest

Ensuite, rendez-vous ici pour procéder à l’installation.

http://localhost:9080/install

La documentation relative à l’installation de Answer se trouve ici sur leur github.

Cliquez ici pour en savoir plus sur Answer !


Quand vous devez consulter une carte d’un territoire ou d’une ville, sur quel site allez-vous ? Probablement Google Maps ? Si vous êtes libristes, plutôt OpenStreetMap.

Et si vous êtes en Chine, il y a des chances pour que ce soit Baidu Maps.

Bref, chacun a son service de cartographie préférée. Mais si je vous disais que maintenant vous n’avez plus besoin de choisir grâce à ce bookmarklet ?

Alors petit rappel pour les plus jeunes, un bookmarklet est un petit bout de JavaScript qui se place dans les favoris de votre navigateur et vous permet d’activer une fonctionnalité sur un site en cours.

Ainsi, vous pouvez aller sur Google Maps, OpenStreetMaps…etc, vous positionner sur l’endroit de votre choix, puis cliquer sur le bookmarklet pour avoir un accès rapide à des tas de services de cartographie qui vous renverront vers l’endroit que vous avez ciblé.

carte Google Maps

Mais ce n’est pas tout, puisque OpenSwitchMaps vous propose également d’activer différents outils sur votre carte. Ainsi, vous pourrez récupérer une image PNG de la zone, convertir des coordonnées GPS, lancer une recherche Flickr ou Twitter sur la zone ciblée, ouvrir un éditeur GPX, calculer des distances entre deux points…et ainsi de suite.

Alors comment ça s’utilise ? Et bien tout d’abord, ajoutez un signet (bookmarklet) à votre navigateur en faisant glisser le lien suivant vers votre barre de signets : OpenSwitchMaps Web.

Ou en ajoutant la fonction suivant dans un bookmark :

JavaScript:(function(){ window.location.href='https://tankaru.github.io/OpenSwitchMapsWeb/index.html#'+location.href;})();

Ensuite, ouvrez Google Maps ou un équivalent puis cliquez sur le bookmark. Et voilà, vous n’avez plus qu’à choisir le service qui vous intéresse.

C’est super intéressant et pratique si vous interagissez souvent avec des services de cartographie et je suis certain que vous allez découvrir plein de services cools.


Quand on a un site web, il faut l’illustrer. La plupart des webmasters se contentent de pomper des photos depuis Google Images. Pour ma part, j’utilisais jusqu’à présent une banque d’images, mais également des photos libres de droits sur différents sites comme Unsplash.

Mais depuis quelques mois, je reçois des emails et des courriers d’une société qui escroque les gens en leur réclamant des droits sur des images qui étaient sur sites d’images sous licence Creative Commons.

Comme vous pouvez le lire ici, l’arnaque est bien rodée. Les mecs mettent en licence CC une image. Ils attendent ensuite des années que celle-ci soit utilisée, puis ils retirent la licence et la photo des sites Creative Commons, comme si elle n’avait jamais existé. Et là, ils réclament 3 000 balles aux sites web qui l’ont utilisé.

Alors évidemment, ils vont bien aller se faire enc..

Mais depuis, j’ai plus confiance, donc maintenant, je génère la plupart de mes images avec MidJourney, comme ça on ne peut plus me faire chier.

Toutefois, si tout ça vous passe au-dessus, et que vous voulez quand même récupérer une image depuis Google Images, il est possible que celle-ci soit recouverte d’un joli watermark. C’est-à-dire un petit quadrillage avec le nom du site qui revend l’image.

Les graphistes savent les retirer depuis la nuit des temps, mais si vous n’avez aucune compétence en Photoshop, il existe un site qui utilise un peu d’IA pour faire ça proprement.

Son nom : WatermarkRemover

Vous uploadez votre image, il la nettoie et voilà. Je sais c’est mal.

Photo avec un watermark

Évidemment, évitez d’utiliser ensuite cette image nettoyée sur votre site, car vous risquez de recevoir le même courrier que moi à peu de choses près.

Pour ma part, je retourne sous MidJourney.


Voici un article qui va plaire aux copistes du musée du Louvres puisqu’aujourd’hui, je vais vous expliquer comment refaire une photo ou une image pareille, mais un peu différente quand même en laissant bosser les intelligences artificielles.

Étape 1 – CLIP Interrogator

Disponible sur HuggingFace, cette IA est capable d’analyser une photo pour en sortir un prompt. C’est ensuite, avec ce prompt qu’on va pouvoir bosser.

CLIP Interrogator est d’ailleurs très fun à utiliser puisqu’il a une analyse assez juste des images qu’on lui donne à bouffer. Voici quelques exemples :

Je lui ai fait analyser une photo de Laurent Wauquiez, et les mots qui en sont ressortis sont : « Mr Bean face », « wookie ».

Capture d'écran de Midjourney

Avec Gérald Darmanin, on a le droit à « ventriloquist dummy » (Marionnette de ventriloque), « retarded » ou encore « Black Mirror ».

Comment copier une image avec Midjourney

Avec Élisabeth Borne, c’est encore mieux puisque là, c’est carrément « Evil Energy », « Face like a man » et « Final Boss ».

Image illustrant le processus de plagiat avec Midjourney

Étape 2 – Midjourney

Ensuite, c’est armé de ce prompt, que vous allez pouvoir invoquer Midjourney (dans sa –v 4). Par exemple, en lui filant le prompt de l’analyse d’une photo de Raoult …

Exemple d'utilisation de Midjourney pour copier une image

On obtient ceci :

Outil de plagiat Midjourney pour les images

Donc, il a capté l’esprit sans que ça ressemble vraiment à Raoult… Mais finalement, c’est la preuve que CLIP Interrogator se débrouille très bien sûr les analyses.

Étape 3 – Le plagiat

Maintenant pour vraiment avoir un truc très approchant, il faut lui passer le texte comme on vient de le faire + un lien HTTP vers l’image. Ainsi, il va pouvoir se reposer sur la photo pour générer une nouvelle photo. Voici un test avec François Hollande :

Copier une image avec Midjourney

Donc ce texte + cette image, voici le résultat dans Midjourney :

Logiciel de plagiat pour les images

Comme ça on garde l’esprit costard sourire casque de neuneu, mais sans que ça fasse trop François.

Évidemment, j’ai testé sur moi, pour voir si CLIP Interrogator allait m’insulter comme il l’a fait pour nos chers politiques, mais non, ça va. Je dois avoir une bonne tête même si je « souris comme un con » (smiling like a jerk).

Comment utiliser Midjourney pour plagier une image

Et voici le résultat :

Plagier une image avec l'aide de Midjourney

Même esprit, même si là, on est plus sur du dessin que de la photo, mais cela peut être grandement amélioré en rajoutant quelques mots clés dans le prompt initial. Comme ça, vous pouvez ensuite produire l’image qui vous conviendra le mieux.

Étape 4 bonus – Mixer 2 images

Vous pouvez évidemment coupler cette technique avec le fait de mélanger deux images différente. Par exemple un Raoult avec un Panoramix de BD. Voici le prompt utilisé :

https://s.mj.run/DR8E-fc9MRY https://s.mj.run/KZ1Cn2dpR5o by Albert Uderzo --v 4

Et voici le résultat :

Outil de copie d'image Midjourney

Après, j’ai également rajouté un peu de « –chaos » pour laisser l’IA se faire plaisir à hauteur de 20% et voici ce que j’ai obtenu :

Capture d'écran de Midjourney

On rigole bien avec tous ces nouveaux outils. Bref, je vous encourage à expérimenter tout ça chez vous !

Allez, bon réveillon à tous et à l’année prochaine (Roh Roh Roh).