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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

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Mis au point par Jeff Parsons qui a eu le plaisir de découvrir l’informatique dans les années 70/80, PCjs est un code en javascript qui est capable d’émuler toute une série de matos et de logiciels comme la calculatrice TI-57, le premier Space Invaders (1978), évidemment Multiplan d’IBM (1982), Windows 1.0 jusqu’à 95 ou encore des jeux comme Wolfenstein 3D (1992) ou Dune II (1992).

Cela va vous permettre de vive l’expérience de ces vieux coucous avec leurs CPU ultra pas rapides, des sons bippés à couper le souffle et leurs interfaces hautes en couleurs, tout ça sans avoir à quitter votre navigateur. Et oui car tout est accessible directement via ce site : https://www.pcjs.org.

PCjs - émulateur de système d'exploitation vintage des années 80

L’idée évidemment est de préserver un petit peu de ce patrimoine informatique et logiciel et bien sûr de se faire plaisir sans galérer à retrouver de vieilles disquettes ou même un logiciel de virtualisation compatibles.

Voici tout ce que vous allez expérimenter sur PCjs :

  • Calculatrice programmable TI-57 (1978)
  • Ohio Scientific Challenger 1P (1978)
  • Space Invaders (1978)
  • Microsoft Adventure (1981)
  • DONKEY.BAS de PC DOS 1.00 (1981)
  • VisiCalc (1981)
  • Multiplan 1.0 (1982)
  • Executive Suite (1982)
  • PDP-11/70 avec RT-11 4.0 (1982)
  • CP/M-86 (1983)
  • COMPAQ Portable avec graphiques monochromes (1983)
  • Zork I: The Great Underground Empire
  • Exploring the IBM Personal Computer (1983)
  • Adventures in Math (1983)
  • Lotus 1-2-3 (1983)
  • Norton Utilities 2.0 (1983)
  • Fantasy Land EGA Demo (1984)
  • Microsoft Word 1.15 (1984)
  • Nine Princes in Amber (1985)
  • Rogue (1985)
  • Microsoft Windows 1.0 (« Premiere Edition »)
  • Microsoft Windows 1.1 sur CGA (1985)
  • Microsoft Windows 1.1 sur EGA (1985)
  • Balance of Power (1985)
  • IBM OS/2 1.0 (1987)
  • VGA Black Book Tests (par Michael Abrash)
  • Microsoft Windows/386 2.0 (1987)
  • Microsoft QuickPascal 1.00 (1989)
  • Microsoft Windows 3.0 (1990)
  • Life & Death II: The Brain (1990)
  • The Oregon Trail (1990)
  • Commander Keen (1991)
  • Wolfenstein 3D (1992)
  • Dune II (1992)
  • Microsoft Windows 3.1 (1992)
  • Microsoft Windows 95 (1995)
PCjs - simulateur de machine de bureau MS-DOS et Windows 3.0

Toutes les sources du projet sont sur Github et vous pouvez contribuer. Chacune de ces machines est codée entièrement en javascript et utilisent un format XML qui défini les composants à activer ou non, donc vous pouvez aussi vous approprier le truc et créer vos propres machines assez simplement.


Si vous êtes sous Windows et que vous voulez sortir des sentiers battus en le personnalisant un peu au-delà des paramètres prévus par Microsoft, vous êtes sur le bon site. Sur le site Windhawk, vous trouverez un utilitaire gratuit qui permet d’appliquer des mods à votre Windows.

Capture d'écran de l'interface utilisateur du store de mods pour personnaliser Windows

Un « mod », c’est une modification qui sera faite à Windows pour par exemple avoir un notepad avec un thème sombre, faire un clic avec le bouton du milieu de la souris pour fermer une application ouverte dans la barre des tâches, ou encore contrôler le volume sonore de votre PC en scrollant sur votre barre de menu.

Pack de mods pour personnaliser l'apparence de Windows disponible sur le store

La liste complète des mods proposés par Windhawk se trouve ici et évidemment, le code de chacun d’entre eux est disponible donc vous savez exactement ce que ça fait sur votre système.

Il n’y a pas encore énormément de mods en base, mais c’est un bon début et vous pouvez proposer les vôtres.

En tout cas, pour moi qui aime ce genre de petits hacks, je trouve que c’est une chouette idée à développer.


Si vous voulez vous améliorer en Python, mais que vous manquez de temps et que vous ne voulez pas vous prendre la tête, alors Calmcode.io est la solution pour vous.

Avec plus de 600 vidéos assez courtes et simples à comprendre dans différents cours, vous pourrez facilement apprendre les bases de Python et découvrir de nouveaux outils open source.

Notez que le site propose également une newsletter pour être tenu informé des nouveaux contenus mis en ligne.

Capture d'écran de la page d'accueil de Calmcode avec un fond bleu et le texte 'Calmcode'

L’objectif de Calmcode est de remédier à l’anxiété liée à vos perceptions de vos compétences en développement en proposant des leçons vidéo courtes et simples à capter qui partent de zéro.

Par exemple, vous y trouverez une bonne introduction à l’outil Bandit qui permet de renforcer la sécurité de votre code Python.

Capture d'écran de la page de documentation de Python avec un fond blanc et le logo Python en haut à gauche

Le contenu est axé sur des outils et des réflexions qui peuvent comme ça, rendre votre vie professionnelle plus agréable. Calmcode s’efforce ainsi de suivre des principes importants tels que fournir un contenu clair et concis, mettre l’accent sur la patience et l’itération plutôt que sur des délais à respecter, et surtout « montrer » comment on fait les choses plutôt que simplement les expliquer.

C’est vraiment cool et je suis certain que vous en retirerez des choses. Bref, à fouiller !


Je vous en parlais hier, le mastering audio est une étape cruciale pour avoir un son impeccable. Le processus consiste à ajuster les fréquences, améliorer l’aspect stéréo, retirer certains parasites sonores, etc. Cependant, il peut être vraiment galère d’obtenir un son propre et optimisé pour tous les systèmes de diffusion.

C’est là que l’outil master me entre en jeu : Master_me est un plug-in audio gratuit et open source pour le traitement automatique de l’audio en direct. Hé oui, il n’est pas destiné à automatiser le mastering de musique déjà produite contrairement à Matchering 2 présenté hier. Il est plutôt conçu pour améliorer le son en direct. Vous l’aurez compris, c’est destiné aux streamers, aux podcasteurs et aux stations de radio en ligne qui cherchent à améliorer leur son.

Conçu par l’ingénieur berlinois Klaus Scheuermann, master me optimise le son en temps réel et prend en charge les niveaux sonores principaux avec une série d’effets qui ont été clonés à partir de ceux du studio de mastering de Scheuermann à Berlin.

Utilisation de Master_me pour améliorer un son en live

L’outil est disponible en LV2, VST2, VST3 et formats CLAP pour Linux, macOS et Windows, ainsi que pour les systèmes JACK en standalone. Il peut être compilé pour une grande variété de plates-formes cibles.

Je l’ai testé un peu avec OBS et ça fait vachement bien le taf. Par contre, ça consomme un peu trop de ressources sur mon vieil ordinateur pour que je le laisse en permanence et au bout d’un moment, ça se met à déconner. A voir dans d’autres outils notamment sur des sessions live avec Ableton par exemple.

Réglage des paramètres audio avec Master_me

L’interface utilisateur de master me est rapide à prendre en main. Le mode « facile » est une interface graphique minimaliste ce qui rend l’outil facile à utiliser pour tous les créateurs de contenu. En choisissant un préréglage et en réglant le niveau sonore souhaité, le niveau sonore est automatiquement ajusté par le plug-in.

Et si vous voulez vraiment toucher aux réglages, le mode expert vous permettra d’activer, régler ou couper certains effets (compresseur, limiteur, gate, eq, leveler…etc)

C’est open source et dispo ici.


En matière de création musicale, il y a souvent une étape qui casse un peu la tête, c’est le mastering. Il s’agit de la dernière touche qu’on apporte à un morceau de musique en relevant certaines de ces caractéristiques. On peut par exemple ajuster certaines fréquences, améliorer l’aspect stéréo, retirer certains parasites sonores…etc pour avoir quelque chose de très léché avec un son propre et optimisé pour tous les systèmes de diffusion du vinyl au streaming en passant par le CD.

Heureusement, pour cette étape, il y a des outils qui font également le boulot. C’est par exemple le cas de ce projet open source codé en Python et nommé Matchering, qui prend en entrée votre morceau ainsi que le morceau qui sera utilisé comme référence.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de Matchering

L’algo de matchering va vous permettre de donner à votre morceau de musique la même sonorité que celui de votre artiste préféré. Cela permet également de mettre toutes les chansons d’un même album au diapason. Et pour cela, Matchering analyse le morceau de référence et en extrait la moyenne quadratique (RMS), la réponse en fréquence, l’amplitude, mais également la spatialisation stéréo. Puis applique ces mêmes paramètres à votre morceau.

Comme c’est un logiciel libre, vous pouvez l’installer via Docker sur votre propre machine. C’est également une lib python, donc vous pouvez intégrer ses fonctionnalités dans vos outils.

import matchering as mg

# Sending all log messages to the default print function
# Just delete the following line to work silently
mg.log(print)

mg.process(
    # The track you want to master
    target="my_song.wav",
    # Some "wet" reference track
    reference="some_popular_song.wav",
    # Where and how to save your results
    results=[
        mg.pcm16("my_song_master_16bit.wav"),
        mg.pcm24("my_song_master_24bit.wav"),
    ],
)

Et si tout cela n’est pas possible pour vous mais que vous voulez quand même tester, il y a des services (avec quelques crédits gratuits) qui l’ont implémenté comme Songmastr et Moises.

Maintenant si vous êtes producteur ou ingénieur son, ça peut valoir le coup de vous pencher sur Docker en cliquant ici.