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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Ce serait quand même cool si on pouvait créer des applications basées sur l’IA sans avoir à écrire la moindre ligne de code, vous ne trouvez pas ?

Ah mais attendez, c’est possible en fait ! Et comment ? Et bien grâce à Flowise, un outil open source dont la mission est de démocratiser l’accès aux grands modèles de langage (LLM) comme GPT-3 ou LLaMA.

Grâce à une interface intuitive de type drag & drop, Flowise permet aux développeurs de tous niveaux de concevoir et déployer rapidement des agents conversationnels évolués capables de répondre à des requêtes complexes. Comme ça, fini le temps perdu à coder des fonctionnalités de base, votre job c’est juste d’innover et de vous amuser !

Parmi les fonctionnalités phares de Flowise, on retrouve donc :

  • Une bibliothèque de plus de 100 intégrations prêtes à l’emploi (Langchain, LlamaIndex…) pour enrichir vos agents
  • Un éditeur visuel pour orchestrer et enchaîner facilement les différents composants de vos apps
  • La possibilité de créer des agents autonomes, capables d’effectuer des tâches complexes en utilisant différents outils et sources de données
  • Un système de cache et de mise en mémoire pour optimiser les performances et les coûts
  • Des options de déploiement flexibles (API, SDK, widget) pour intégrer vos créations dans n’importe quelle application

Pour vous donner quelques idées, Flowise peut vous aider à créer aussi bien un chatbot spécialisé pour votre boutique en ligne, qu’un assistant personnel pour gérer votre productivité ou encore un outil de recherche intelligent pour votre base de connaissances.

Comme je le disais, la plateforme est entièrement open source et peut même fonctionner en mode « air-gapped » (sans connexion au net) avec des modèles tournant en local, ce qui est pratique si vous avez des projets plus sensibles.

Pour bien débuter avec Flowise, rien de plus simple :

  1. Installez Node.js (version 18.15.0 ou supérieure)
  2. Exécutez la commande npm install -g flowise pour l’installer
  3. Lancez l’application avec npx flowise start
  4. Ouvrez votre navigateur à l’adresse http://localhost:3000 et c’est parti mon kiki.

Vous pouvez aussi utiliser l’image Docker si vous préférez.

Ensuite, pour vous familiariser avec l’outil, vous pourrez utiliser l’un des templates fourni pour faire un agent conversationnel avec mémoire, un chatbot capable d’analyser des documents PDF et Excel ou encore un assistant personnel multi-tâches. Et pour les plus aventureux, Flowise propose également une API et un SDK complet pour intégrer vos créations dans n’importe quel projet.

Si ça vous branche, rendez-vous sur le site officiel.



Mauvaise nouvelle, Microsoft vient de mettre en lumière une faille bien vicieuse qui se planque dans un paquet d’applications Android… enfin, quand je dis un paquet, je parle quand même de plus de 4 milliards d’installations concernées.

Cette saleté, baptisée « Dirty Stream« , permet à une app malveillante d’écrire tranquillou dans le répertoire d’une autre app et d’exécuter du code comme bon lui semble.

Mais comment c’est possible ce bazar ?

Eh bien figurez-vous que sous Android, les apps peuvent partager des données entre elles grâce à un système de « fournisseur de contenu ». Jusque là, tout va bien, sauf que certains petits malins ont trouvé le moyen de contourner les contrôles de sécurité en utilisant des « intents personnalisés » mal ficelées.

En clair, une app malveillante envoie un fichier avec un nom ou un chemin trafiqué à une app légitime qui, sans méfiance, l’exécute ou le stocke gentiment dans l’un de ses dossiers critiques. Et paf, l’attaquant peut alors faire mumuse avec les données de l’app cible, voler des infos sensibles comme les identifiants SMB et FTP stockés dans le fichier rmt_i.properties, ou carrément prendre le contrôle de l’app. Bref, c’est le boxon.

Et le pire, c’est que ce genre de boulettes est monnaie courante. Les chercheurs de Microsoft ont épinglé plusieurs apps populaires, comme le gestionnaire de fichiers de Xiaomi (1 milliard d’installations, tout de même) qui utilise un chemin spécifique /files/lib pour sauvegarder les fichiers, ce qui peut être détourné par un attaquant. Autant dire que ça fait un sacré paquet de téléphones exposés.

Heureusement, après avoir prévenu Google et les éditeurs concernés, des correctifs ont été déployés en vitesse. Mais ça la fout mal surtout quand on sait que selon l’équipe de recherche sur la sécurité des applications Android de Google, 20% des apps Android seraient vulnérables à ce type d’attaque. Ouch !

Alors, que faire pour se protéger ?

Et bien commencez par mettre à jour vos apps via le Google Play Store, à vérifier les permissions des app installées et surtout évitez d’installer des appli louches surtout si ça vient d’un store alternatif ou un APK tombé du camion. Et si vous êtes dev Android, il va falloir blinder vos apps en suivant ces bonnes pratiques :

  • Ignorer le nom retourné par le fournisseur de fichiers distant lors de la mise en cache du contenu reçu
  • Utiliser des noms générés aléatoirement ou assainir le nom de fichier avant d’écrire un fichier en cache
  • Vérifier que le fichier en cache se trouve dans un répertoire dédié avant d’effectuer une opération d’écriture
  • Utiliser File.getCanonicalPath et valider le préfixe de la valeur retournée pour s’assurer que le fichier est au bon endroit

Voilà, vous savez tout pour ne pas vous faire dirty streamer dans les grandes largeurs !

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Attention, arnaqueurs et fraudeurs de crypto en tout genre, Big Brother Bercy vous surveille ! Le ministère de l’Économie s’apprête à dégainer un nouveau texte de loi antifraude, avec un focus particulier sur ces fameux crypto-actifs qui font tant fantasmer.

Le problème, c’est que visiblement, pas mal de petits malins se croient plus intelligents que l’administration fiscale. Sur les quelques 5 millions de Français qui joueraient avec des cryptos selon la BCE, seuls 150 000 auraient daigné le déclarer au fisc. Oups, il y a comme qui dirait un petit décalage… Selon Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, environ 400 millions d’euros de fraudes ont été constatées rien que pour le dispositif MaPrimeRénov, destiné à encourager la rénovation énergétique des logements.

Du coup, Bercy sort l’artillerie lourde et compte bien aligner les contrôles sur les cryptos avec ce qui se fait déjà pour les comptes à l’étranger. Au programme : des délais de reprise rallongés, des contrôles renforcés et des sanctions qui vont faire mal au portefeuille. Fini de jouer au plus malin avec le fisc !

Et pour traquer les tricheurs, Bercy mise sur un allié de choix : l’intelligence artificielle ! Comme l’explique cet article de Decrypt, des chercheurs ont prouvé qu’un modèle d’IA bien entraîné pouvait rapidement scanner l’immense blockchain Bitcoin et y détecter des schémas de blanchiment d’argent. Une aubaine pour les services fiscaux !

Concrètement, l’IA va apprendre à reconnaître les transactions légitimes et louches, puis suivre les liens entre les portefeuilles suspects pour mettre à jour des réseaux de fraude. Une analyse de masse qui serait impossible humainement vu le volume de données de la blockchain.

Évidemment, rien ne dit que Bercy utilisera exactement cette technique, mais une chose est sûre : les geeks de Bercy bossent dur pour ne rien laisser passer. Personnellement, j’espère juste que leur algo de traque aux cryptos frauduleuses sera un poil plus efficace que celui utilisé pour détecter les piscines non déclarées. Parce que pour le coup, c’était un beau ratage… Un nombre incalculable de fausses piscines détectées, des tonnes de réclamations, bref la lose.

Mais bon, gardons espoir. Peut-être que Bercy va nous pondre un modèle d’IA révolutionnaire capable de déceler la moindre petite fraude crypto, tout en épargnant les honnêtes citoyens (J’ai des doutes). Qui sait, on aura peut-être même droit à un petit chatbot sympa façon ChatGPT qui nous guidera gentiment dans nos déclarations de cryptos. « Bonjour, je suis Bercy-GPT, votre assistant fiscal bienveillant. Déclarez-moi tous vos bitcoins, et promis, pas d’amende ! » Bon, j’avoue, j’ai aussi des doutes…

En attendant, un conseil les amis : si vous avez des cryptos planqués sous le matelas numérique, c’est peut-être le moment de régulariser votre situation avant que Bercy-GPT ne vous tombe dessus. Sinon, gare aux nunchakus fiscaux de Bercy !

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Vous savez, ce bon vieux Windows 11, c’est vraiment un super OS ^^… Mais ces satanées pubs qui s’incrustent partout, ça commence à être bien relou. Vous ouvrez le menu Démarrer pour lancer un programme, et PAF ! Une pub sauvage apparaît ! Vous farfouillez dans l’explorateur de fichiers, et re-PAF ! Encore une pub ! C’est à se taper la tête contre les murs (non, ne faites pas ça ^^).

Mais attendez, ne sortez pas encore vos tronçonneuses pour détruire de rage votre PC car je vous ai dégoté un petit outil qui va nous sortir de cette misère : OFGB, pour « Oh Frick Go Back ».

Ce p’tit logiciel magique, c’est la solution qui va exaucer votre vœu de retrouver un Windows tout beau, tout propre, sans pubs qui viennent vous casser les bonbons. Et en plus, c’est gratuit et open-source !

Avec OFGB, on peut donc virer les pubs qui pullulent un peu partout :

  • Les « suggestions » lourdingues dans le menu Démarrer ✅
  • Les conseils pas si « Life-Changing » que ça dans les paramètres ✅
  • Les pubs qui squattent l’écran de verrouillage ✅
  • Et même ces satanés « conseils » dans l’explorateur de fichiers ✅

Bref, ce truc est une vraie cure de détox pour Windows !

Alors comment faire ? Et bien vous allez sur le GitHub du projet juste ici, vous téléchargez le .exe qui va bien et vous lancez « OFGB-Deps.exe » (si Windows râle avec un message chelou, dites-lui d’aller se faire cuire un œuf et cliquez sur « Exécuter quand même »)

Et là, la magie opèrera ! Vous aurez une interface toute simple avec des cases à cocher pour activer/désactiver les différentes options publicitaires.

Et si un jour Microsoft décide de rajouter de nouvelles pubs dans des endroits encore inexplorés de Windows, y’a des chances que le développeur d’OFGB (un certain xMaddy, qui a l’air bien sympathique) mette à jour son bébé pour contrer ces nouvelles invasions publicitaires.

Ah et j’oubliais, vu qu’OFGB est open-source, si vous avez des compétences en développement et que vous voulez mettre la main à la pâte pour améliorer le machin, y’a moyen de contribuer !

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Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed », plus d’un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance, surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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