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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous en avez marre de devoir mémoriser une tripotée de commandes compliquées pour effectuer vos tâches au quotidien sur votre propre serveur ? Et si je vous disais qu’il existe un outil ultra pratique pour simplifier tout ça, avec une interface web hyper intuitive ?

Laissez-moi vous présenter OliveTin, qui va révolutionner votre façon de travailler !

Cet outil permet d’accéder de manière sécurisée à un ensemble de commandes shell prédéfinies, le tout depuis une interface web. Et c’est d’une simplicité enfantine puisque le but c’est de vous faciliter la vie en rendant accessibles des tâches qui peuvent parfois être bien techniques.

Par exemple, si vous avez besoin de redémarrer régulièrement un conteneur Docker sur votre serveur, plutôt que de devoir sortir votre terminal, vous connecter en SSH et taper une commande à rallonge, vous pouvez le faire en quelques clics via une jolie interface web. Pratique non ?

Autre cas de figure… Imaginons que vous vouliez donner accès à des commandes à des gens moins à l’aise avec la technique. Et bien il vous suffit de créer un raccourci sur OliveTin et le tour est joué.

En plus de ça, OliveTin est hyper simple à mettre en place. La configuration se fait via un fichier YAML lisible et ça s’installe en deux temps trois mouvements grâce à l’image Docker. Et vu qu’il est prévu pour consommer très peu de ressources, vous pouvez même le déployer un peu partout sans forcement payer un gros serveur dédié.

Notez que si vous êtes du genre à cheval sur l’accessibilité, cet outil passe également haut la main tous les tests d’accessibilité de Firefox.

Plus d’infos sur le site officiel : https://www.olivetin.app/


Et si votre laptop ou votre smartphone tombé au combat pourrait ressusciter sa batterie, prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec une simple charge de moins d’une minute ?

C’est la quête du Saint Graal énergétique dans laquelle s’est lancée une équipe de chercheurs de l’Université de Boulder, dans le Colorado. Ces experts de la batterie ont réussi à percer les secrets de la Force… électrostatique en découvrant comment ces minuscules particules chargées, appelées ions, se déplacent tel des trottinettes parisiennes à travers un dédale de pores microscopiques. Un bond en avant crucial pour développer des dispositifs de stockage d’énergie plus efficaces, comme les supercondensateurs. Comparés aux batteries classiques, les supercondensateurs se chargent et se déchargent très rapidement grâce à l’accumulation d’ions sur des surfaces de matériau poreux. Mais jusqu’à présent, les mécanismes précis du mouvement ionique dans ces réseaux complexes restaient obscurs.

Publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette découverte pourrait potentiellement mener à des avancées significatives, comme la recharge complète d’un ordinateur portable ou d’un téléphone en une minute, ou encore d’une voiture électrique en seulement 10 minutes. Bien que cela ne soit pas encore possible, cette recherche ouvre la voie vers de telles prouesses.

On pourrait également avoir des réseaux électriques intelligents capables de stocker efficacement l’énergie durant les périodes creuses pour la redistribuer en un clin d’œil lors des pics de demande. Terminé le gaspillage, vive l’optimisation énergétique ! Bref, c’est toute l’infrastructure de la distribution énergétique qui pourrait être modifiée…

Leur découverte est d’autant plus « disruptive » qu’elle modifie un pilier de l’électricité : la loi de Kirchhoff. Établie en 1845, cette règle décrit le flux de courant dans les circuits électriques. Sauf que les ions, contrairement aux électrons, se déplacent à la fois sous l’effet des champs électriques et de la diffusion. Un double jeu complexe que ces chercheurs ont réussi à déchiffrer. Ils ont déterminé que les mouvements des ions aux intersections des pores sont différents de ce que décrivait la loi de Kirchhoff.

Bref, grâce à leurs travaux, on peut maintenant prévoir ces mouvements ioniques ce qui va permettre de booster les performances de ces fameux supercondensateurs et autres dispositifs de stockage nouvelle génération, et ça c’est chouette non ?

Source


— Article rédigé par l’ami Lilian — Contient des liens affiliés Amazon —

Soirée rétro-gaming ce soir ?

Si comme moi vous ne savez pas choisir quel émulateur, quelle console ou encore quels jeux, j’ai ce qu’il vous faut : la console portable Anbernic RG353M s’occupe de tout.

Anbernic est une marque de rétrogaming qui date de 2017, basée en Chine. Elle sort environ 4-5 appareils par an. Ils se sont fait une assez bonne réputation dans ce milieu car la marque est très fiable et produit des consoles de très bonne qualité.

C’est une console de 14 x 7 cm pour 230 grammes environ, avec un CPU RK3566 Quad-Core 64 bit Cortex-A55 et 2GB de RAM DDR4. Une batterie qui dure environ 7 heures, un port USB-C pour charger et un écran IPS multi-touch de 3,5 pouces avec angle de vue complet, d’une résolution max 640*480.

Elle prend en charge le Bluetooth pour connecter une manette ou un casque par exemple et un port micro-HDMI pour la connecter à un écran externe est également présent. Elle dispose aussi de 2 emplacements pour micro SD. Son boîtier en aluminium m’a agréablement surpris de par sa prise en main (avec 2 grips en caoutchouc à l’arrière) et la souplesse des sticks directionnels.

Elle est aussi multilingue et a des haut-parleurs de très bonne qualité pour sa petite taille ainsi qu’une bonne vieille prise jack. Les 2 emplacements pour micro SD s’expliquent par la présence de 2 OS (un système Android sur la mémoire interne et un système Linux sur la première carte SD). La deuxième carte sert à stocker les ROMs.

Le logiciel phare de cette console est bien sûr RetroArch, qui est open source et qui permet d’émuler plein de jeux rétro, mais si vous n’êtes pas convaincus, vous pouvez installer des systèmes d’exploitation alternatifs comme ArkOS ou encore Recalbox.

Sur cette console, j’ai adoré jouer à Mario Bros ou encore Pokémon Rouge qui, tous deux, tournaient sans aucun lag ni ralentissement. Mais attention, si vous voulez vous frotter à des jeux PSP par exemple, aucun problème si vous tournez à 30 FPS, mais par contre à 60 FPS, ça devient un peu bancal et aléatoire.

Bien évidemment, on ne peut pas jouer à des jeux récents comme par exemple à Mario Odyssey sur Switch… c’est une console retrogaming quand même ^^ !

Moyennant finance, Anbernic peut livrer en option avec la console, une carte SD de 64 gigas remplie de jeux, mais malheureusement, ils sont exclusivement en anglais.

Le mode Linux est très complet pour jouer et ne sert qu’à ça. Par contre, le mode Android est plus polyvalent. Je l’utilise pour regarder des vidéos sur YouTube, lire des livres ou encore écouter des audiobooks ou de la musique. Et on peut uniquement ajouter des applis en APK (pas de PlayStore sauf si vous la rootez, désolé).

Ce qui est cool, c’est qu’elle est aussi disponible sous d’autres form factors, du genre de celui de la Game Boy ou de la PSP par exemple.

Franchement, j’ai adoré l’emmener partout avec moi et jouer à des classiques de la DS ou de la Nintendo 64. Pour les vacances cet été, ça va être le top ! Par contre, pour certains jeux, je trouve que les contrôles sont un peu petits, mais en les re-mappant dans l’émulateur, on peut retrouver un peu de confort.

La console est dispo sur Amazon à environ 220€.


Vous connaissez le principe du fax ?

Vous mettez votre document dans la machine, vous composez le numéro du destinataire, et hop le document est transmis via la ligne téléphonique et imprimé à distance. C’était fou pour l’époque ! Alors si je vous dis qu’un bidouilleur a détourné cette bonne vieille technologie pour en faire un compilateur C par fax, j’suis sûr que vous n’allez pas me croire.

Eh oui, grâce au projet délirant CompilerFax, vous pouvez désormais envoyer votre code C par fax, le faire compiler et exécuter sur un Raspberry Pi distant, et recevoir le résultat… à nouveau par fax ! Un vrai délire rétro-tech, un mashup improbable entre une technologie d’un autre siècle et du logiciel moderne. J’adore ce genre de projets WTF alors j’étais obligé de vous en parler !

Vous écrivez donc votre code C sur une belle feuille de papier, en utilisant une police adaptée à la reconnaissance optique de caractères (OCR). La police Calibri semble donner de bons résultats et n’oubliez pas d’ajouter en commentaire la ligne magique //REPLY= suivie de votre numéro de fax, sinon vous ne recevrez pas la réponse !

Selon les tests, le taux d’erreur de l’OCR varie selon les polices utilisées car certains caractères comme O, i ou x sont souvent mal interprétés. Il vaut donc mieux vaut les éviter dans vos noms de variables, et pensez aussi à bien espacer votre code pour faciliter la reconnaissance.

Ensuite, direction votre fax préféré, vous composez le numéro de CompilerFax et vous envoyez votre code. De l’autre côté, un Raspberry Pi équipé d’un modem fax reçoit votre document, en extrait le code avec un outil d’OCR comme Tesseract OCR, le compile avec GCC et l’exécute dans un environnement sandboxé sous Alpine Linux (pour éviter que des petits malins exploitent des failles). Le résultat vous revient ensuite par fax illico presto ! Enfin, dans un délai raisonnable puisque la compilation est limitée à 20 secondes et l’exécution à 60 secondes. Au-delà, le programme est interrompu.

Derrière ce projet farfelu se cache de la bidouille de haut vol car le créateur de CompilerFax, Lex Bailey, a dû déployer des trésors d’ingéniosité pour faire dialoguer ces technologies que tout oppose. Et si ça vous branche, l’intégralité du code source est disponible sur Github.

Bon, je vous l’accorde, le débit de 9600 bits/s du fax, ce n’est pas idéal pour envoyer des gros programmes c’est pour cela que pour l’instant, seul l’envoi d’une page est supporté et la qualité de l’OCR n’est pas toujours au rendez-vous mais au final, CompilerFax fonctionne et permet de retourner un peu aux sources, à un rythme plus humain dans notre monde où tout est quasi-immédiat.

Belle bidouille en tout cas !

Source


Vous cherchez un moyen simple et gratuit de convertir vos images en icônes pour macOS ? Ne cherchez plus, je vous ai déniché un petit outil en ligne bien pratique qui fait exactement ça : Img2icns.

Ce site web gratuit vous permet de convertir facilement vos images aux formats PNG, SVG, JPG et WebP en icônes macOS au format ICNS. Il vous suffit pour cela de glisser-déposer votre image sur la page ou de cliquer pour la sélectionner depuis votre ordinateur, et hop, le tour est joué !

C’est pratique si vous développez une application pour Mac et que vous voulez lui donner une icône personnalisée bien classe, au lieu du triste dossier bleu par défaut. Ou alors si vous êtes un maniaque de la customisation et que vous voulez changer toutes les icônes de votre système avec vos images préférées. Ça peut aussi être utile pour les graphistes et les webdesigners qui ont besoin de créer des icônes sur mesure pour leurs projets.

Une fois que vous avez lâché votre image sur la page web de Img2icns, le site va automatiquement la convertir en icône ICNS qui est le format standard utilisé par macOS pour les icônes. Ça va générer un fichier .icns qui contiendra en fait plusieurs versions de votre image de différentes tailles, du 16×16 jusqu’au 512×512 pixels. Comme ça, le système pourra afficher l’icône de manière optimale quelle que soit la taille nécessaire.

Img2icns gère aussi les images transparentes, ce qui peut être bien pratique pour créer des icônes avec des formes originales qui se fondront parfaitement dans l’interface de macOS. Par contre, si votre image de départ n’est pas carrée, elle sera automatiquement redimensionnée et centrée pour rentrer dans le format carré des icônes ICNS. Donc n’hésitez pas à recadrer votre image à l’avance aux bonnes dimensions pour un résultat optimal.

Ensuite il suffit d’aller dans le Finder, de faire un clic droit sur le dossier ou le fichier dont vous voulez changer l’icone, et cliquer sur « Lire les informations ». Vous devriez alors tomber sur ce genre de fenêtre.

Glissez alors votre icone icns à la place du dossier ou de l’icone de votre fichier et tadaaaa.

Bref, si vous avez besoin de créer facilement des icônes personnalisées pour macOS à partir de n’importe quelle image, Img2icns c’est l’outil rêvé.