Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous voulez envoyer des emails chiffrés de bout en bout avec votre client mail favori, mais sans vous prendre la tête ? J’ai ce qu’il vous faut les amis : le projet open source ProtonMail Bridge pour Docker de mon gars sûr DaTux, un fidèle lecteur de Korben.info que je croise souvent sur mon live Twitch.

Ce mec a passé plus de temps à rédiger le README.md de son projet qu’à le coder, mais le résultat est là : une version dockerisée de l’interface en ligne de commande de ProtonMail Bridge qui crée un serveur SMTP local. Comme ça, vos autres conteneurs Docker peuvent envoyer des mails via votre compte ProtonMail. La classe, non ?

Bon par contre, petit bémol : pour l’instant, il faut un compte payant (Mail Plus, Proton Unlimited ou Proton Business) pour se connecter. Ça marchera pas avec les comptes gratuits. Mais vu le niveau de confidentialité et de sécurité que ça apporte à vos échanges d’emails pro, ça les vaut !

Pour commencer, récupérez la dernière image Docker avec :

docker pull ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge:latest

Ou la version allégée basée sur Alpine Linux :

docker pull ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge-alpine:latest

Ensuite, lancez le conteneur en exposant les ports TCP 12025 pour SMTP et 12143 pour IMAP sur votre interface réseau locale.

docker run -d --name=protonmail_bridge -v /path/to/your/volume/storage:/root -p 127.0.0.1:12025:25/tcp -p 127.0.0.1:12143:143/tcp --network network20 --restart=unless-stopped ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge:latest

N’oubliez pas de fournir un volume pour la persistance des données (mkdir /path/to/your/volume/storage).

Maintenant, ouvrez un terminal dans le conteneur en cours d’exécution et utilisez l’interface de commande interactive de ProtonMail Bridge :

docker exec -it protonmail_bridge /bin/bash

À l’intérieur, killez d’abord l’instance de bridge par défaut car une seule peut tourner à la fois :

pkill bridge

Puis connectez-vous à votre compte ProtonMail (rappel : faut un compte payant) :

/app/bridge --cli

Suivez les instructions à l’écran, renseignez votre nom d’utilisateur, mot de passe et code 2FA. Une synchro de votre compte va commencer. Prenez un café en attendant ! Si vous utilisez plusieurs domaines ou adresses email, passez en mode « split » qui va vous permettre de définir des identifiants pour chaque adresse du compte.

Ensuite re-faite ceci pour resynchroniser encore un petit coup :

change mode 0

Quand c’est fini, tapez info pour récupérer les infos de connexion SMTP/IMAP générées par ProtonMail Bridge. Copiez bien l’username ET le mot de passe (différent de celui de votre compte ProtonMail !!). Vous pouvez maintenant configurer votre client mail favori avec ces identifiants, en précisant les ports SMTP 12025 et IMAP 12143 qu’on a exposés au lancement du conteneur Docker.

Et voilà, vous pouvez envoyer des emails chiffrés de bout en bout dans la plus grande des discrétion !

Pour aller plus loin, j’vous conseille de jeter un œil au README hyper complet de DaTux, avec tous les détails d’install et d’utilisation. Il a même prévu une version optimisée pour tourner sur un serveur TrueNAS Scale, le bienheureux.

En soutien, n’hésitez pas à lui mettre une petite étoile sur son repo GitHub et à partager ce tuto autour de vous !

A la prochaine !


Vous avez entendu la dernière de Najat Vallaud-Belkacem ? Figurez-vous que notre ancienne ministre de l’Éducation nationale a chié une tribune dans Le Figaro pour nous dire que nous, le gueux, on allait devoir rationner notre Internet !

Si si, je vous jure, c’est pas une blague.

D’après elle, on serait tous devenus des gros accros aux écrans et en particulier au « porno Ultra HD« , incapables de décrocher de nos smartphones et de nos réseaux sociaux. On est vraiment trop des cons, j’vous raconte pas. Bon, c’est vrai que l’addiction aux écrans, c’est un vrai problème mais quand même, de là à vouloir nous couper Internet au bout de 3 Go par semaine, faut pas pousser mémé dans les orties !

Concrètement, sa brillante idée ce serait de nous filer un nombre limité de gigas à utiliser par jour. Comme ça, au bout de 3 vidéos YouTube et 2 stories Insta, bim, t’es déconnecté de force jusqu’au lendemain ! Merci qui ? Merci Najat !

Elle nous explique que c’est pour notre bien, que ça va nous permettre de nous « libérer » de tous les maux d’Internet : le cyberharcèlement, la désinformation, la dépendance, les dérives de l’IA… Rien que ça ! Avec des arguments pareils, on n’ose plus rien dire. Même Raël il avait pas osé !

Ah oui, elle a dit aussi, je cite : « On peut même, toute personne s’y connaissant un tant soit peu en programmation vous le dira, coder sans ordinateur, avec un crayon et un papier.« 

Bah ouais, et pour compiler le programme, on a qu’à chiffonner la feuille très très fort avant de l’insérer dans le port USB de notre ordinateur. T’es au top, Najat !

Sauf que bon, entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin que l’État vienne jouer à la nounou avec notre conso Internet ? Perso, j’ai passé l’âge. Et puis si on commence à accepter ça, où est-ce que ça s’arrête ? Bientôt ils vont aussi vouloir nous rationner l’oxygène pour lutter contre la pollution de l’air ?

Mince, je vais encore leur donner des idées.

Après, je dis pas, y a sûrement des trucs à faire pour que note usage du numérique parte moins en vrille. Mais de là à sortir l’artillerie lourde et nous imposer une cure de désintox forcée comme si on était tous des gosses, je trouve ça un poil extrême. Nous, avec Internet, on bosse, madame. Nous, on se divertit, on socialise, plus tout un tas de trucs auquel t’as pas songé. On n’a pas tous la chance d’avoir un larbin qui rédige et envoie nos emails à notre place pendant qu’on se fait un petit tour à cheval ou qu’on se boit un thé avec les keupines.

Cela dit, si jamais son délire de rationnement devient réalité, je propose qu’on commence par tester ça sur nos politiques. Juste pour voir leurs têtes au bout de 24h sans pouvoir lâcher un communiqué foireux dans Le Figaro ou un petit post Instagram genre on ça s’ambiance avec des people . Ça nous fera des vacances !

Najat, la prochaine fois, si t’as d’autres idées « progressistes » de ce genre, n’hésite pas à les garder pour toi. Nous on est très bien avec notre Internet, même si on en abuse un peu parfois.

C’est ça aussi la Liberté.

Allez, garde la pêche Najat !

Image d’illustration : Une femme random générée par IA, qui n’a rien à voir avec Najat


Préparez-vous à replonger dans la nostalgie du gaming avec le PiBoy DMGX, un kit révolutionnaire qui transforme votre Raspberry Pi 5 en une véritable console de jeu portable old-school ! Vous allez voir, ce bijou rétro-futuriste va vous faire vibrer avec ses performances et son look inspiré de la mythique GameBoy.

PiBoy DMGX c’est la puissance brute du Raspberry Pi 5 (lien affilé) concentrée dans un boîtier compact et ergonomique, avec un écran haute résolution qui claque et des contrôles ultra-précis. Ainsi, le PiBoy DMGX repousse les limites de l’émulation en vous permettant de jouer à vos jeux N64, PSP, Wii, GameCube, Dreamcast et plus encore…

Voici une vidéo de l’ancienne version qui tournait sur un Rpi4

Oubliez les lags et les ralentissements, le PiBoy DMGX saura faire tourner vos jeux préférés à une fluidité incroyable pouvant atteindre les 60 fps.

Résultat ?

Une expérience gaming portable d’une qualité jamais vue, digne des meilleures consoles modernes. Fini le temps où il fallait se trimballer une valise pour jouer à Pokémon ou Mario Kart, maintenant tout tient dans la poche ! Mais le PiBoy DMGX ce n’est pas qu’une question de performances, c’est aussi un concentré de nostalgie qui va vous faire retomber en enfance.

Son design unique reprend les codes de la GameBoy originale avec sa croix directionnelle hyper précise, ses boutons A,B,X,Y (+ Z et C en cadeau) ultra-réactifs et même les indispensables Start et Select et d’autres petits plus comme un stick analogique ou encore une prise HDMI mini. La prise en main est intuitive et le confort de jeu optimal, même pendant vos plus longues sessions de gaming.

Le PiBoy DMGX est surtout conçu pour évoluer avec son temps grâce à une architecture modulaire et sa compatibilité avec les futures générations de Raspberry Pi (lien affilé), comme ça, vous pourrez toujours profiter des dernières avancées technologiques. Ajoutez à ça des fonctionnalités comme le refroidissement actif, l’extinction sécurisée et les menus de calibration intégrés, et vous obtenez une console portable taillée pour le modding et le bidouillage.

Bref, que vous soyez un geek hardcore, un retrogamer nostalgique ou juste un passionné de technologie, le PiBoy DMGX c’est le jouet qu’il vous faut surtout que c’est pas si cher. Environ 150$ le kit (sans le Rpi 5 bien sûr). Facile à assembler même pour un débutant (pas besoin de sortir le fer à souder), et ensuite, vous serez partis pour des heures de jeu et de bidouille.

Source


Vous en avez marre de voir votre GPU cracher ses poumons pour faire tourner les derniers modèles d’IA genre Mixtral ou Grok (qui fait tourner ce truc d’ailleurs ???) ? Pas de panique, Nvidia a pensé à vous avec sa nouvelle puce GB200 Blackwell !

Cette petite bête de course, attendue pour la fin d’année, va littéralement exploser les compteurs. On parle de 20 pétaflops de puissance brute pour l’IA, soit 5 fois plus que la génération précédente. De quoi faire tourner des modèles encore plus gigantesques et complexes.

Mais Nvidia ne s’arrête pas là. La firme propose aussi une nouvelle plateforme logicielle baptisée NIM (Nvidia Inference Microservice) pour faciliter le déploiement de l’IA. Fini le casse-tête pour faire tourner vos modèles sur des GPU plus anciens, NIM s’occupe de tout !

Le but ? Transformer Nvidia en véritable écosystème incontournable pour l’IA, du hardware jusqu’au software. Les géants du web comme Microsoft, Meta ou Amazon en salivent sûrement déjà d’avance…

Car la demande pour ces supercalculateurs dopés à l’IA ne faiblit pas. Tout le monde veut sa part du gâteau pour entraîner les IA géantes de demain. GPT-4 et ses 1700 milliards de paramètres ? Une broutille à côté de ce que promet la GB200, capable d’ingurgiter des monstres de 27 000 milliards de paramètres !

Évidemment, mieux vaut prévoir un budget conséquent.

Si la puce Hopper H100 actuelle coûte déjà entre 25 000 et 40 000$, on peut s’attendre à ce que sa grande sœur Blackwell atteigne des sommets. Les serveurs complets équipés de GB200 pourraient allègrement dépasser les 200 000$ pièce. Va falloir booster les contribution Patreon, les gars, si vous voulez que je m’en offre un !

Mais peu importe le prix, la course à l’IA la plus puissante ne fait que commencer et avec Blackwell, Nvidia compte bien rester dans le peloton de tête et continuer à régner sur ce marché en pleine explosion.

Bon et vous attendez quoi pour commander votre GB200, bande riches ? Ah oui c’est vrai, elle n’est pas encore dispo ^^.

Source


Ça chauffe entre les éditeurs et Internet Archive !

En 2020, Hachette, Harper&Collins, John Wiley et Penguin Random House ont attaqué en justice la bibliothèque numérique pour violation du droit d’auteur, comparant son initiative Open Library à un site pirate. 😱

Le fonctionnement d’Internet Archive est pourtant simple : elle scanne des livres physiques pour les prêter en format ebook, avec des restrictions techniques empêchant la copie. Un seul utilisateur peut emprunter une copie numérique d’un livre physique à la fois. Mais ça ne plaît pas à tout le monde…

Les éditeurs voient rouge et parlent carrément d’un « assaut frontal » contre leur droit exclusif de contrôler les différents formats de leurs œuvres. Ils ont bien l’intention de défendre bec et ongles ce « principe fondamental » qui a permis l’essor de la diversité des formats (livres, films, télé, musique).

Internet Archive essaie bien de répliquer en brandissant le fair use, arguant que ses copies numériques sont « transformatives » comme l’autorise l’arrêt Betamax pour l’enregistrement vidéo privé. Mais les éditeurs n’en démordent pas : pour eux c’est juste un moyen de contourner les licences officielles d’ebooks.

Ce qui les effraie par-dessus tout, c’est un « moment Napster » pour l’industrie du livre. Si n’importe qui peut numériser et distribuer des bouquins sans passer par la case éditeur, ça risque de faire très mal.

Scoop les gars, c’est déjà le cas depuis des années…

Mais bon, la Cour de justice américain a tranché en 2022 : Internet Archive est bien coupable de violation du droit d’auteur. Toutefois la bibliothèque virtuelle ne compte pas en rester là et a fait appel, avec le soutien d’auteurs et d’experts en propriété intellectuelle qui dénoncent un contrôle excessif des éditeurs.

Affaire à suivre donc…

Bien malin qui pourrait prédire les bouleversements à venir pour l’industrie du livre à l’ère du numérique comme disent les vieux. Une chose est sûre : comme pour la musique avec Napster puis Spotify, il va falloir s’adapter ou couler ! Plouf !

Source