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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous le savez si vous me suivez sur Instagram, il y a quelque temps je me suis remis à faire un peu de musique sur l’ordinateur. Je faisais ça il y a très très longtemps lorsque j’étais adolescent puis j’ai lâché l’affaire. Mais ça me faisait kiffer. Et un jour, en discutant avec mon frère, ce dernier m’a dit qu’il avait lu quelque part que pour être heureux, il fallait retourner vers les choses qu’on aimait faire étant petit.

Alors oui, petit, j’aimais lire, j’aimais écrire, j’aimais transmettre et j’aimais créer sur l’ordinateur. Que ce soit visuellement (retouche photo, dessin…etc.), mais aussi musicalement. Je me suis dit que ce serait cool de m’y remettre alors j’ai entrepris il y a quelques mois de me former sur les outils d’aujourd’hui.

Pour cela, j’ai fait une grosse consommation de vidéos YouTube, et je me suis offert plusieurs formations Udemy. D’abord pour apprendre à utiliser Logic Pro X, et apprendre quelques bases pour faire un peu d’électro et de trap. Puis je suis assez rapidement passé à FL Studio, toujours aidé de Udemy qui m’a permit en quelques heures de maitriser l’outil (Tous les DAW sont assez similaires), d’acquérir du vocabulaire, et quelques techniques pour enfin créer mes propres morceaux.

J’apprends vite donc ça va et j’ai éclusé pas mal de formations en français, mais aussi en anglais. C’est con, mais je préfère mettre de l’argent dans de la connaissance, ce qui m’enrichit personnellement et me fait gagner du temps, plutôt que dans des conneries bassement matérielles.

Maintenant, je suis autonome sur l’outil FL Studio, et je passe pas mal de mon temps à écouter les sons des autres pour les analyser, les comprendre, mais aussi à chercher au travers de vidéos YouTube ou de reportages, le cheminement créatif ou intellectuel d’autres créateurs. J’ai toujours été très curieux d’observer et de comprendre comment les autres créaient. Et ce que j’en ai retiré, c’est que chacun avait sa façon très personnelle de créer son art, et qu’il n’y avait pas de règles si ce n’est celle de se faire plaisir en entrant dans une espèce de transe créative (flow).

Malheureusement, je ne connais pas assez d’artistes pour les comprendre pendant qu’ils créent. Mais j’arrive à capter au détour d’une interview, d’un reportage, d’une story …etc. des petites phrases qui prises séparément semblent anodines, mais que j’assemble tels des indices pour mieux cerner le créateur derrière l’artiste. Et ça m’inspire beaucoup, car il y a toujours quelque chose de très spirituel et mystique derrière toute création artistique.

Je ne me considère pas comme un musicien au sens où je n’ai pas de base en solfège et je ne sais pas jouer d’un instrument. Je n’ai même aucune éducation musicale. J’en suis plus à un stade où je cherche à écouter mes émotions du moment pour les « convertir » en son. J’ai cette sensation que la création musicale est une manière de stocker et de transporter de l’énergie et des émotions, un peu comme on stocke de l’électricité dans une batterie.

Je prends alors mon mood du moment, et je le rends d’une certaine manière « solide » au travers d’une composition, quelle qu’elle soit. Ce qui n’est pas facile, car il faut pouvoir se lâcher et se libérer de la technique tout en respectant quelques conventions dont la plus importante à mes yeux est celle-ci : « Faut que ça fasse bouger la tête ». Mais c’est aussi ça que j’aime. J’oublie le temps qui passe, j’oublie mon corps, j’oublie les soucis, j’oublie d’aller chercher mes gosses à l’école et je fusionne pendant 8h d’affilée avec FL Studio.

Mon seul regret c’est que je manque de temps pour faire tout ce que je veux.

Et vous, c’était quoi le truc qui vous faisait kiffer étant petit ?


Comme je suis X-men, je regarde la plupart des vidéos Youtube en x2 (ouais, au max) et ça me convient très bien. Ce sont souvent des conférences assez longues, du coup gros gain de temps, niveau de compréhension identique (sauf si l’intervant à un gros flow) et je décroche moins car ça enchaine vite.

Et C’EST VRAI, il m’a déjà effleuré l’esprit de mater un documentaire voir un film un peu naze en x2 sur Netflix. Mais nativement ce n’est pas encore possible.

Netflix a d’ailleurs évoqué l’idée il n’y a pas longtemps mais s’est prit un gros clash, notamment de la part des créateurs. Et je peux comprendre ces derniers qui considèrent leur film comme une oeuvre pleine et entière qu’on ne devrait pas consommer en x1,5 ou x2.

Je comprends parfaitement ça. Mais on peut aussi laisser le choix aux gens. Après tout, on fait bien des sonneries de quelques secondes avec une chanson et des coques de portables avec des peintures de la renaissance.

Bref, en attendant que Netflix implémente cette option, si vous êtes client d’une lecture rapide de Netflix, voici 3 extensions Chrome qui devrait vous plaire.

Video Speed Controller

Permet d’accélérer, ralentir, ou revenir en arrière dans une vidéo diffusée en HTML5

Femme regardant Netflix sur un ordinateur portable

Video Speed

Pour accélérer les vidéos HTML5, Youtube, Vimeo, Netflix (!) ou Wistia.

Homme utilisant une manette de jeu pour Twitch

SpeedUp

Pour accélérer Netflix, Amazon Prime, Twitch, Reddit, Youtube, et tout ce qui diffuse en HTML5

Logo Amazon Prime sur un écran de télévision

Source


Si vous utilisez Kali Linux dans le cadre de votre boulot, sachez qu’une nouvelle version estampillée Kali Linux 2019.4 est sortie avec quelques petites updates sympas.

Premièrement, l’environnement graphique proposé par défaut est Xfce qui est beaucoup plus léger et sympa à utiliser. Kali supporte maintenant Powershell, ce qui permet de lancer des scripts PS directement depuis l’OS.

De plus, l’outil Kali NetHunter KeX permet de connecter un appareil Android via VNC sur votre machine Kali et ensuite depuis l’Android, de sortir le flux vidéo sur un écran HDMI et utiliser Kali comme si vous étiez devant votre machine avec un clavier et une souris Bluetooth.

Et niveau système de fichier, l’implémentation de BTRFS va vous permettre de roll-backer en cas de problème après une mise à jour.

Mais la nouveauté phare de cette release, c’est Kali Undercover qui est tout simplement un thème aux couleurs de Windows que vous pouvez activer à tout moment pour ne pas stresser votre entourage. Quoi de plus inoffensif qu’une machine Windows avec le fond d’écran par défaut 🙂 ?

Image de la nouvelle interface de Kali Linux inspirée de Windows pour une expérience utilisateur familière

Pour télécharger Kali, c’est par ici que ça se passe et pour mettre à jour, c’est comme d’habitude :

apt update && apt -y full-upgrade

Il y a quelques semaines, le physicien Julien Bobroff passait à Clermont-Ferrand. J’avais pris une place pour aller assister à sa conf mais comme je rentrais du BlendWebMix le jour même, j’étais épuisé. Du coup, j’ai préféré dormir chez moi plutôt que de dormir pendant sa conf…

Mais gros snif dans mon coeur quand même. Toutefois, loi de l’attraction oblige (ou profilage efficace de Google), l’une de ses confs m’a été proposée dans Youtube.

Le sujet : La lévitation quantique !

J’ai trouvé cela très intéressant, très clair et ça change un peu de ce que j’ai pu voir ou lire sur le sujet. Donc je vous la partage et je vous invite à regarder sa conf à l’USI.

Merci à lui d’avoir pris le temps de nous expliquer cela.


Je l’encense depuis que c’est sorti, mais franchement, si vous ne l’avez pas encore fait, lisez le livre d’Edward Snowden. C’est un livre vraiment précieux, qui non seulement est agréable à lire, mais qui en plus vous en apprendra beaucoup sur les capacités de surveillance de la NSA.

Je ferme cette parenthèse pour publier ici cette interview d’Edward Snowden invité par Joe Rogan. Si vous ne connaissez pas Joe Rogan, c’est un humoriste, un acteur, mais surtout podcasteur américain super connu et super célèbre. Vous avez forcément croisé son émission… C’est chez lui qu’Elon Musk avait tiré sur un joint, créant ainsi une petite polémique débile.

Autant vous dire l’exposition médiatique dont bénéficie Edward Snowden ici est immense. De quoi propager la bonne parole auprès du peuple américain, mais aussi autour du monde anglophone.

A ne pas manquer (même si c’est en anglais et que ça pourrait en rebuter certains).