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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous êtes un passionné de jeux vidéo toujours à l’affût des dernières pépites gratuites ? Alors laissez-moi vous parler d’ItchClaim, un petit outil bien pratique qui va vous vous permettre de récupérer automatiquement tous les jeux gratuits proposés sur la célèbre plateforme itch.io.

Le fonctionnement est simple comme bonjour : Une fois le programme lancé, il va se connecter à itch.io et scanner en temps réel la liste des jeux gratuits disponibles. Dès qu’un nouveau jeu est repéré, hop, ItchClaim le récupère direct dans votre bibliothèque. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça tourne en tâche de fond, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Avec ce truc, vous êtes assuré de ne rien louper et de faire de belles découvertes auxquelles vous n’auriez même pas pensé ! Mais parlons technique maintenant. ItchClaim est codé en Python et pour l’installer, rien de plus facile… Ouvrez un terminal ou une invite de commande et entrez la ligne de commande :

pip install ItchClaim

Ensuite pour réclamer les jeux gratuits, utilisez la commande :

itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <votre_nom_utilisateur> par votre nom d’utilisateur Itch.io.

Lors de la première exécution, vous serez invité à entrer votre mot de passe. ItchClaim rafraîchira la liste des jeux gratuits et réclamera ceux que vous ne possédez pas encore.

Et pour utiliser ItchClaim avec Docker, exécutez la commande suivante :

docker run --rm -v "<chemin_vers_repertoire_session_utilisateur>:/data" ghcr.io/smart123s/itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <chemin_vers_repertoire_session_utilisateur> par le chemin du répertoire où vous souhaitez stocker les données de session utilisateur.

Et voilà, vous pouvez maintenant utiliser ItchClaim pour réclamer automatiquement les jeux gratuits sur Itch.io et être ainsi sûr de ne rien louper.


Ce bon vieux YouTube est toujours là pour nous divertir avec ses vidéos à n’en plus finir mais parfois, on aimerait bien pouvoir y faire un petit tour incognito, histoire de regarder tranquillou ce qui nous chante sans que ça nous colle à la peau ad vitam aeternam. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous matez une interview d’artiste ou quelques vidéos de chats et PAF, votre page d’accueil ne vous recommande quasiment plus que ça ! Ou alors, vous vous laissez tenter par quelques tutos de bricolage et là, c’est le drame : YouTube s’imagine que vous êtes MacGyver et vous spamme de suggestions pour construire un palace avec trois briquettes et un trombone… Bonjour l’angoisse !

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai la solution à votre problème ! Laissez-moi vous présenter… roulements de tambourYouTube Incognito Mode ! Grâce à cette merveilleuse extension Chrome disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous balader sur YouTube comme un ninja des internets, sans laisser la moindre trace compromettante derrière vous.

Une fois l’extension installée, il vous suffit de vous rendre sur YouTube et de cliquer sur l’icône de YouTube Incognito Mode dans votre navigateur. Et là, vous serez propulsé dans une nouvelle fenêtre, où vous pourrez vaquer à vos occupations sans craindre que vos petits secrets ne soient dévoilés au grand jour.

Et non content de vous offrir une navigation privée digne de ce nom, cette extension va même jusqu’à bloquer les publicités pour vous !

Bref, plutôt cool comme petite extension. Ça se télécharge ici.


Aujourd’hui, je vais vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous changer la vie (je sais, j’abuse jamais) : trurl !

Alors c’est quoi trurl ? Ben c’est juste un programme en ligne de commande, inspiré de notre bon vieux pote tr, qui permet de parser et manipuler les URL. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais je peux vous dire que c’est super pratique et vachement puissant.

Parce que les URL, c’est pas toujours facile à gérer. Entre les caractères spéciaux, les encodages, les paramètres de requête, les fragments, y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis mal implémenté, ça peut apporter son lot de failles de sécurité si on n’y fait pas gaffe. Mais avec trurl, pas de prise de tête ! Il utilise le parser d’URL de la librairie libcurl, qui est hyper robuste et éprouvé, du coup, vous pouvez manipuler vos URL en toute sérénité.

Rien qu’avec une petite commande toute simple, vous pouvez par exemple :

  • Changer le nom de domaine d’une URL
  • Modifier le port
  • Extraire le chemin
  • Ajouter des paramètres de requête
  • Trier les paramètres par ordre alphabétique
  • Supprimer certains paramètres
  • Encoder/décoder des caractères spéciaux
  • Reformater l’URL en JSON
  • Et plein d’autres trucs !

Genre si je veux changer le nom de domaine d’une URL, je fais juste :

trurl --url https://korben.info --set host=example.com
https://example.com/

Et bim, c’est fait ! Fastoche non ? Plus besoin de se taper des RegEx de 3km de long ou de réinventer la roue à chaque fois.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut utiliser trurl de façon interactive en lui passant les URL au fur et à mesure, ou bien traiter tout un fichier d’URL d’un coup. Il gère même les espaces et autres caractères spéciaux sans broncher.

Par exemple, pour ajouter un paramètre à une URL existante :

trurl --url "https://example.com?param1=value1" --add-query "param2=value2"
https://example.com?param1=value1&param2=value2

Ou encore, pour supprimer un paramètre spécifique :

trurl --url "https://example.com?param1=value1&param2=value2" --remove-query "param1"
https://example.com?param2=value2

Côté installation, c’est méga simple aussi. Sur la plupart des distros Linux, vous devriez pouvoir l’installer direct depuis votre gestionnaire de paquets préféré. Sinon, les sources sont dispos sur GitHub.

Ça m’a permis de virer des tonnes de code crado bricolé à la main dans des scripts et de le remplacer par des commandes trurl bien propres. Par exemple, j’avais un script qui devait récupérer le flux RSS d’un site, filtrer certains paramètres de l’URL et ajouter un tracker pour les stats. Avant je faisais ça avec des RegEx et des concaténations dégueulasses, maintenant, en quelques commandes trurl, c’est réglé !

curl "https://example.com/feed.xml" | trurl --query-sort --query-exclude "utm_*" --add-query "tracker_id=korben"

Attention quand même, trurl a quelques limitations à connaître. Par exemple, il ne gère pas les redirections tout seul, faudra passer par curl si besoin. Et pour certains cas tordus avec des caractères exotiques, il pourrait y avoir des surprises. Donc prudence, pensez à toujours tester avant de balancer en prod !

Sinon astuce bonus, trurl a une option --accept-space bien pratique quand vos URL contiennent des espaces. Et le --sort-query est top pour remettre de l’ordre dans vos paramètres.

A demain !


Vous cherchez un moyen simple et efficace de sécuriser vos fichiers ?

Ça tombe bien, je vous ai déniché un petit outil bien pratique nommé File-Encryptor qui est un programme développé en Rust vous permettant de chiffrer et déchiffrer vos fichiers en un clin d’œil.

Ce programme utilise l’algorithme de chiffrement AES-GCM (Advanced Encryption Standard-Galois/Counter Mode), connu pour être très robuste, avec une clé de 256 bits. Le gros avantage de File-Encryptor, c’est qu’il supporte le chiffrement basé sur un mot de passe. Comme ça, pas besoin de vous trimballer une clé USB avec votre précieuse clé de chiffrement. Il vous suffit de choisir une phrase secrète, et hop, vos fichiers sont chiffrés en un rien de temps. Et si vous voulez rajouter une couche de sécurité supplémentaire, vous pouvez même ajouter des données d’authentification en bonus (comme votre mail par exemple).

Bref, si vous avez des documents sensibles à envoyer par email ou via une clé USB ou si vous voulez faire une sauvegarde bien sécurisée de vos précieux fichiers sur un cloud ou un disque dur externe, et bien un petit tour avec notre ami File-Encryptor et vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.

Allez, assez parlé, je vous fais une petite démo pour que vous compreniez comment ça marche.

Première étape : générer une clé de chiffrement.

Ouvrez un terminal et tapez :

file-encryptor keygen > mykey.key

Vous pouvez aussi utiliser l’option -p ou --password pour générer une clé à partir d’un mot de passe de votre choix. Par exemple :

file-encryptor keygen -p "motdepasse123" > mykey.key

Notez bien que la clé AES256 générée est obtenue en hashant votre mot de passe avec l’algorithme SHA256. Bon à savoir !

Maintenant, passons au chiffrement proprement dit. Mettons que vous ayez un fichier texte nommé « secret.txt » à chiffrer. Rien de plus simple :

file-encryptor seal secret.txt < mykey.key > secret.encrypted

Et si vous voulez ajouter des données d’authentification, rajoutez l’option -a suivie d’une chaîne de caractères. Par exemple votre email :

file-encryptor seal secret.txt -a "[email protected]" < mykey.key > secret.encrypted

Pour déchiffrer votre fichier, c’est tout aussi facile. Il vous suffit de taper :

file-encryptor open secret.encrypted < mykey.key > secret.decrypted.txt

Et n’oubliez pas de préciser les données d’authentification si vous en aviez utilisé lors du chiffrement :

file-encryptor open secret.encrypted -a "[email protected]" < mykey.key > secret.decrypted.txt

Et voilà, le tour est joué ! Vous savez désormais comment chiffrer et déchiffrer des fichiers comme un pro avec File-Encryptor. Franchement, c’est pas sorcier et ça peut dépanner dans un tas de situations.

Cliquez ici pour mettre la main sur ce petit outil bien pratique. Et n’oubliez pas : la paranoïa est votre meilleure amie dans ce monde de brute (force) !


Vous cherchez un éditeur de texte minimaliste et efficace pour vous concentrer sur l’essentiel, à savoir votre prochain roman ou votre documentation ?

Ne cherchez plus, Octarine est là pour vous ! Cet éditeur pour macOS (et bientôt Windows / Linux) va surtout plaire aux amateurs de simplicité et de productivité d’abord grâce à son interface mais également des fonctionnalités bien pensées comme la prévisualisation en temps réel du rendu HTML, pratique pour vérifier le résultat final sans quitter l’appli, ou le système de Workspaces que perso, j’adore. Et pour les pros du clavier, de nombreux raccourcis sont disponibles pour mettre en forme le texte sans décrocher les mains du clavier.

L’autre gros point fort d’Octarine, c’est que vous gardez la main sur vos fichiers. Pas de format propriétaire ou de base de données cachée, vos notes sont de simples fichiers texte en Markdown, lisibles par n’importe quel éditeur. Vous pouvez les organiser comme vous voulez dans l’arborescence de votre choix et tout est stocké localement sur votre machine, ce qui est un gage de pérennité et de confidentialité pour peu que vous fassiez correctement vos sauvegarde !

Et ce n’est pas tout, les possibilités d’Octarine sont nombreuses :

  • Utilisation de templates pour gagner du temps
  • Support des images, vidéos et autres pièces jointes par simple glisser-déposer
  • Liens internes entre notes pour les relier et créer des relations
  • Recherche ultra rapide sur tout le contenu textuel
  • Mode focus pour une concentration maximale
  • Prise de notes quotidiennes avec le Daily Desk
  • Épinglage des notes fréquentes pour y accéder en un clic
  • Export dans de nombreux formats
  • Et bien plus encore…

Les dev viennent d’ailleurs de publier une nouvelle version boostée, avec au menu des améliorations de performances (même sur des pavés de 200 000 mots !), une barre de commande unifiée pour tout faire au clavier, et même un bouton d’aide en bas à droite pour ne jamais être perdu.

Bien sûr, tout n’est pas parfait. On pourrait regretter l’absence de fonctions collaboratives pour travailler à plusieurs sur un même document et l’application mobile se fait aussi désirer, même si la synchronisation avec un dépôt git est possible pour y accéder de partout. Mais ces limites sont largement compensées par les points forts d’Octarine, et notamment sa rapidité. Faut dire qu’avec son poids plume (seulement 6Mo !), il ne risque pas de ralentir votre machine.

Au final, Octarine est un super éditeur Markdown que je vous recommande de tester !