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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous avez déjà rêvé d’avoir un œil en direct sur les confins de l’Univers ? Eh bien, accrochez-vous à vos souris, car j’ai déniché un site web qui va vous faire voyager à des années-lumière d’ici, le tout bien installé dans votre fauteuil.

Bienvenue sur Space Telescope Live, une plateforme qui vous permet de suivre en temps réel ce que les télescopes spatiaux James Webb et Hubble scrutent dans l’immensité cosmique.

Ce site donne accès aux données en direct de ce que chaque télescope est en train d’observer, c’est à dire les cibles actuelles, comment les données sont collectées, les heures de début et de fin d’observation, qui mène les recherches et surtout, pourquoi ces observations sont faites. Le site fournit même des informations détaillées sur la cible observée, comme sa position dans le ciel, sa distance par rapport à la Terre et les objectifs scientifiques de l’observation.

C’est une mine d’or pour les passionnés d’astronomie ! Pour info, les données proviennent directement du Space Telescope Science Institute à Baltimore, qui gère les opérations scientifiques des deux télescopes. Autant dire qu’on est à la source des données !

« Mais Korben, le James Webb observe principalement en infrarouge, alors que Hubble couvre un plus large spectre, y compris la lumière visible ! » me diront les plus nerds d’entre vous… Bien vu, mes petits padawans ! En effet, bien que les deux télescopes observent une large gamme de rayonnements électromagnétiques, le JWST est optimisé pour l’infrarouge, ce qui lui permet de découvrir des aspects invisibles de l’Univers. Mais sur le site, ça reste aussi bien que ce qu’on peut voir avec Hubble, si ce n’est mieux en terme de qualité.

En parlant de ça, je me suis demandé comment on pouvait avoir accès au graal ultime : utiliser soi-même le James Webb ! Alors, j’ai fouillé dans les méandres du net et désolé de casser vos rêves, mais c’est pas demain la veille qu’on pourra pointer le JWST vers notre étoile préférée puisque l’utilisation du télescope est réservée aux scientifiques et aux projets de recherche, qui ont été sélectionnés.

Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous donne l’adresse du site : https://spacetelescopelive.org/ et je vous laisse explorer tout ça. Et n’oubliez pas, comme dirait l’autre : « Per aspera ad astra« , « Par des chemins ardus jusqu’aux étoiles« .

Même si dans notre cas, on va plutôt dire : « Par un clic de souris jusqu’aux confins du cosmos » !


Voici un petit nouveau dans la galaxie des apps mobiles vidéos : Grayjay.

Derrière ce nom qui sonne comme un personnage de Star Wars se cache en fait un agrégateur de contenus vidéos bien pensé qui fait la promesse de ibérer les créateurs de contenus vidéo des plateformes traditionnelles pour qu’ils reprennent le contrôle sur leurs œuvres.

Ainsi, cette application vous permet de suivre vos créateurs préférés à travers différentes sources : YouTube, Twitch, Vimeo, PeerTube… et toutes leurs vidéos sont rassemblées au même endroit comme ça, plus besoin de jongler entre 15 apps.

L’interface est cool et y’a même des onglets pour zapper entre les vidéastes, les lives et vos playlists perso. Le player intégré propose des options sympa comme le visionnage accéléré façon Benny Hill ou le picture-in-picture pour mater une vidéo tout en scrollant sur TikTok. Et si vous kiffez l’ambiance MSN, y a même un chat pour discuter avec les créateurs et la communauté pendant les streams.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut s’abonner à un créateur sans forcément suivre toutes ses chaînes. Genre s’il a un compte YouTube, un Twitch et un Vimeo, vous pouvez picorer ce qui vous botte, et pour les créateurs, c’est open bar sur les possibilités. Ils peuvent monétiser leur contenu comme ils l’entendent, organiser des streams exclusifs pour leurs abonnés, proposer des trucs en téléchargement… Bref, ils ont les commandes.

Grayjay mise aussi sur le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Pas de pistage intrusif à la Big Brother, vos données restent sur votre appareil. Et côté technique, les devs peuvent même créer des plugins pour ajouter des fonctionnalités ou des sources vidéos.

Pour l’instant, Grayjay n’est dispo que sur Android (snif), mais une version desktop est envisagée pour le futur. En attendant, y a déjà de quoi faire côté smartphone : suivre ses créateurs, créer des playlists, caster sur sa TV… Le casting est d’ailleurs possible vers une multitude d’appareils : Android TV, MacOS, Windows, Linux… La méthode recommandée est d’utiliser l’app FCast Receiver, mais vous pouvez aussi passer par ChromeCast ou AirPlay.

Autre feature bien vue, vous pouvez exporter vos abonnements au format JSON depuis NewPipe et les importer dans Grayjay. Pratique pour pas repartir de zéro !

Voilà, le plus simple maintenant c’est encore que vous alliez tester ça. Vous m’en direz des nouvelles.


Voici un gestionnaire de fichiers pour macOS qui va vous faire oublier le Finder et dont le petit nom est Marta.

Il s’agit d’une application 100% native pour Mac, entièrement développée en Swift, ce qui permet d’avoir une expérience authentiquement macOS avec d’excellentes perfs, bien plus qu’avec le Finder. Marta est également entièrement personnalisable, surtout au niveau des contrôles clavier. Il y a également des thèmes plutôt joli et si le coeur vous en dit, vous pouvez même concevoir le vôtre aux petits oignons.

Concernant les archives genre zip et compagnie, ce Finder nouvelle génération les gère comme si c’étaient de simples dossiers, ce qui permet d’ouvrir et modifier des fichiers dans des archives imbriquées sans même avoir à les extraire.

Marta dispose aussi d’une API de plugins en Lua ce qui vous permet d’étendre ses fonctionnalités comme on le ferait avec OBS pour ceux qui le scriptent un peu. Comme ça, vous pouvez créer vos propres commandes et les partager avec la communauté si le coeur vous en dit.

Avec le panneau d’actions, accessible via ⌘⇧P (CMD MAJ P), vous aurez accès à toutes les commandes en un clin d’œil et grâce à son moteur de recherche ultra performant, vous trouvez vos fichiers en un éclair, que ce soit avec une simple chaîne de caractères ou une expression régulière.

Voici quelques-uns des raccourcis clavier les plus utiles qui sont calqués pour la plupart sur ce qu’offre le Finder d’Apple :

  • Les flèches pour naviguer dans vos dossiers
  • Entrée pour ouvrir un fichier
  • Retour arrière pour remonter d’un niveau
  • Barre d'espace pour avoir un aperçu du fichier sans l’ouvrir
  • ⌘ Entrée pour ouvrir le fichier avec l’application de votre choix, sans toucher à la souris

Et si vous avez besoin d’ouvrir plusieurs fenêtres et onglets ou afficher les fichiers cachés, c’est également possible avec un raccourci clavier. Vous ne toucherez quasiment plus à la souris avec cet outil.

Marta vous offre même un aperçu des fichiers en survolant simplement le nom, et vous pouvez choisir le type d’aperçu avec ⇧ Espace et y’a même un terminal intégré directement dans l’application que vous pouvez appeler avec la commande ⌘O. C’est super pratique !

Découvrez Marta par vous-même ici. Vous devriez gagner un peu en productivité 🙂


Ça y est les amis, le moment que tous les fans de Descent attendaient est enfin arrivé ! Le code source de Descent 3, ce monument du jeu de tir à la première personne sorti en 1999, vient d’être rendu public sur GitHub. C’est Noël avant l’heure !

Alors, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce chef-d’œuvre (honte à vous !), Descent 3 vous met aux commandes d’un vaisseau spatial dans des environnements entièrement en 3D, avec la possibilité de vous déplacer dans toutes les directions. On est loin des couloirs labyrinthiques des premiers Doom, là on parle de vraie liberté de mouvement, ce qui était du jamais vu à l’époque ! Ajoutez à ça des graphismes époustouflants (pour l’époque, encore une fois), une bande-son qui déchire composée par Christopher Larkin, et un mode multijoueur jusqu’à 4 joueurs addictif, et vous obtenez un classique intemporel.

Mais revenons à nos moutons (de l’espace). Jusqu’à présent, on n’avait accès qu’à des bribes de code, savamment distillées par les développeurs d’Interplay Entertainment. Mais là, c’est le jackpot : on a droit à la totale, le code complet ! Bon, quelques bouts de code propriétaires pour le son et la vidéo ont été retirés, mais rien de dramatique. Les anciens de chez Interplay bossent déjà pour rendre tout ça fonctionnel sans ces morceaux manquants.

Cette publication du code va permettre de pérenniser ce monument du jeu vidéo, comme ça, plus de risque qu’il tombe dans l’oubli et devienne injouable sur nos machines modernes. Et pour peu qu’une communauté motivée s’empare du truc, on peut s’attendre à des mises à jour, des corrections de bugs, et pourquoi pas des améliorations ! Imaginez un peu : de nouvelles armes, des vaisseaux inédits, des niveaux supplémentaires… Les possibilités sont infinies !

Mais le plus excitant, c’est surtout pour tous les moddeurs et développeurs en herbe qui vont pouvoir disséquer le moteur 3D maison Build engine, comprendre comment tout fonctionne sous le capot, et même s’en inspirer pour créer de nouveaux jeux ! C’est une mine d’or d’enseignements pour tous ceux qui veulent se lancer dans le développement de jeux vidéo.

Ce n’est que le début et les développeurs ont promis de nettoyer et commenter le code (parce que bon, on ne va pas se mentir, le code écrit il y a 20 ans, ce n’est pas toujours un modèle de clarté). On peut même espérer un petit système d’intégration continue pour faciliter les contributions de la communauté. Et qui sait, peut-être que dans quelques mois on aura droit à un Descent 4 entièrement conçu par les fans ! Oui, j’aime bien rêver…

En attendant, je vous invite à faire un petit tour sur le dépôt GitHub de Descent 3.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un vaisseau spatial à réparer moi !


Vous en aviez marre des analyseurs de code Python plus lents qu’un escargot sous Xanax ? Et bien dites bonjour à pylyzer, la nouvelle star de l’analyse statique ! 🚀

Ce p’tit truc est écrit en Rust, ce qui lui permet d’être en moyenne 100 fois plus rapide que ses concurrents comme pytype ou pyright. En plus de la vitesse, pylyzer se distingue par son analyse ultra détaillée. On parle pas juste de type checking basique là, pylyzer est capable de détecter les accès hors limites à des listes ou les accès à des clés inexistantes dans des dictionnaires.

D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait penser, pylyzer n’est pas qu’un simple type checker. C’est un véritable couteau suisse de l’analyse statique ! Il fait aussi office de linter pour vous aider à garder un code propre et consistant.

Bon après, faut pas se leurrer, pylyzer a ses limites. Déjà, il suppose que votre code est potentiellement statiquement typé, donc oubliez les exec, setattr et compagnie. Ah et le typage de l’API standard de Python n’est pas complet donc vous risquez de voir des erreurs du genre « cette API n’existe pas », soyez prévenus ! Enfin, vu que le type checking de pylyzer est conservatif dans son approche, vous risquez de voir pas mal de faux positifs. Si ça vous saoule, désactivez les diagnostics, on ne vous en voudra pas (mais je vous le déconseille quand même) ! 😅

En parlant d’accès, vous n’aurez aucun mal à accéder aux rapports d’erreur de pylyzer car contrairement à certains, ils sont clairs comme de l’eau de roche ! Fini le charabia illisible, on vous montre exactement où se situe l’erreur et on vous explique le problème sans prise de tête. Et côté fonctionnalités, pylyzer ne fait pas les choses à moitié. Le support LSP est hyper riche, de la complétion au renommage en passant par plein d’autres features bien cool. Tout ça grâce à l’adaptation du serveur de langage de Erg. Et si vous voulez en profiter directement dans VSCode, pas de souci ! L’extension est dispo sur le Marketplace et hop, c’est réglé ! 😎

Maintenant vous allez me dire « OK c’est bien beau tout ça, mais pylyzer il sert à quoi comparé à Ruff par exemple ?« . Alors oui, Ruff est aussi un outil d’analyse statique pour Python écrit en Rust, mais lui se concentre uniquement sur le linting tandis que pylyzer fait du type checking et sert de serveur de langage. En gros, on ne mélange pas les torchons et les serviettes !

Si vous voulez savoir comment ça marche dans le détail, sachez que pylyzer utilise le type checker de Erg en interne, en plus de ses propres capacités de vérification de type. Il convertit l’AST Python en AST Erg avant de le passer au type checker, puis il adapte les résultats pour Python. Malin ! 😏 Par contre, Erg n’est pas un langage transpilé en Python comme on pourrait le croire, il peut tourner directement sur la machine cible.

Malgré ces petits défauts, pylyzer gère quand même un paquet de trucs : type checking sur les variables, opérateurs, fonctions, méthodes et classes, inférence de type, résolution des modules et packages, les types des collections (list, dict, tuple), une bonne partie de typing, les types génériques et variance, les type guards, le type narrowing (qui peut se faire avec is et isinstance mais pas que), les assertions de type (via typing.cast par exemple)… Bref, ça en fait des belles jambes dis donc ! 🦿

Alors vous attendez quoi pour tester ce petit bijou ?