Le business de l'anti-p2p est une grosse arnaque
Alors que les organismes anti-p2p, anti-téléchargement, anti-torrent…etc dépensent des fortunes importantes pour flooder et bloquer les téléchargements sur les réseaux (principalement bittorrent), une étude vient de tomber sur l’efficacité des techniques anti-pirates.
Les 2 méthodes les plus populaires sont :
- Une attaque portant sur les fichiers où des faux leecher essayent de ralentir les téléchargements en créant autant de faux hashs que possible.
- L’autre attaque porte sur les connexions. Les faux leecher établissent autant de connexions TCP possibles au fichier piraté afin d’empêcher les autres (les honnêtes gens quoi…lol) de s’y connecter
Et malheureusement pour la RIAA ou MediaDefender (et les autres clown dans leur genre…), ces 2 méthodes sont complétement inefficaces ! En effet, pour les besoins d’une étude baptisée “Measurement and mitigation of BitTorrent leecher attacks”, des chercheurs ont étudié un album de musique récent et très demandé qu’ils savaient être soumis à ces 2 attaques.
Ils ont donc lancé les downloads d’abord avec Vuze (Azureus) puis uTorrent, et pour chacun, ils ont enregistré le temps de téléchargement total nécessaire pour récupérer l’album complet, à la fois sans et avec une liste noire d’adresses IP (blacklist type IpFilter, Peerguardian…etc).
Et les résultats sont plutôt impressionnants !
En moyenne, sans aucun filtre IP, uTorrent rencontre uniquement 2% de faux peers (attaque par faux hash) et Vuze, aucun ! Et en ce qui concerne l’attaque par flood de connexions, les 2 logiciels y sont confrontés mais à hauteur de 18%. Dans les 2 cas, pas de quoi fouetter un chat et encore moins décourager les gens de télécharger. D’ailleurs, en branchant le filtre IP, les connexion torrents deviennent 30 à 35 % plus rapide, ce qui démontre encore plus le ridicule de ce business.
La raison de tout ceci est très simple : Azureus et uTorrent ont implémenté depuis longtemps des algos de mesure pour parer ces attaques automatisées. (normal quoi !)
Le business de l’anti p2p est donc simplement une grosse arnaque qui aide juste les maisons de disques et autres associations de défense des artistes à bruler leur cash (par millions) pour la gloire ! Moi je serai elles, je commencerai à chercher d’autres idées pour empêcher le téléchargement comme arroser des politiciens pour écrire des lois comme Hadopi et les faire passer Ah non, ça c’est déjà fait… Bon, bah je ne sais pas, démerdez vous :-D
[Source]
Que faire après le bac quand on est passionné de cybersécurité ?
Entièrement dédiée à la cybersécurité, l'école Guardia est accessible soit directement après le bac (post-bac), soit après un bac+2 ou bac+3. En rejoignant l'école Guardia, vous deviendrez développeur informatique option cybersécurité (Bac+3) ou expert en cybersécurité (Bac+5).