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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Dernièrement j’étais à la recherche de quelque chose pour faciliter certaines de mes tâches liées à la manipulation d’images, et je suis tombé sur ce petit bijou qui a attiré mon attention.

Son nom ?

Magic Copy !! C’est une extension Chrome qui utilise le modèle ‘Segment Anything’ de Meta pour extraire un objet ou une personne au premier plan d’une photo pour ensuite le copier directement dans le presse-papiers.

Magique, comme son nom l’indique, non ? Et ce n’est pas tout, puisque cette extension est également disponible comme plugin Figma.

Pour installer Magic Copy sur Chrome, il suffit de télécharger le fichier ZIP depuis les versions publiées sur GitHub. Une fois l’extension installée et activée, vous pourrez alors l’utiliser sur n’importe quelle image.

Pour les férus de Docker, un Dockerfile est également fourni pour « compiler » (abus de langage, je sais…) proprement le fichier .crx pour Chrome.

Le dossier server-example présent sur le dépôt git contient aussi un exemple simple de la façon d’héberger soi-même le service. Magic Copy (et sa démo) propose un endpoint qui accepte un POST avec un fichier image et renvoie un tableau JSON avec le résultat sous la forme d’une chaîne encodée en base64.

Vous vous demandez peut-être comment mettre en place ce système sur votre serveur, alors voici un guide rapide étape par étape :

Avec Docker déjà installé, exécutez les commandes suivantes :

docker build -t segment-anything .

docker run --gpus all -p 8000:8000 segment-anything

Ces deux commandes sont suffisantes pour créer un conteneur et le lancer. Le conteneur exposera le port 8000 et dans l’extension Chrome Magic Copy, vous pourrez ensuite changer le endpoint en http://localhost:8000/.

En conclusion, Magic Copy rendra ce processus d’extraction d’objets dans les images aussi fluide et simple que possible, sans même avoir à quitter votre navigateur. Le tout en respectant votre vie privée si vous l’hébergez vous-même.

À découvrir ici


Ça vous dirait d’apprendre une langue étrangère sans trop forcer ?

Et bien ça tombe bien puisque c’est ce que permet l’extension Lexios qui va vous permettre d’enrichir naturellement votre vocabulaire dans n’importe quelle langue pendant que vous naviguez sur le web.

Après l’avoir installé et configuré, vous choisissez la langue que vous voulez apprendre ainsi que votre niveau actuel, puis vous vous laissez guider par l’outil.

Ensuite, lorsque vous surferez sur le web, Lexios, intègrera automatiquement certains mots du vocabulaire à apprendre dans les pages des sites que vous consultez au quotidien. Ces mots apparaissent alors surlignés, et en passant simplement votre souris dessus, vous pouvez voir leur traduction et également les entendre prononcer par une bonne vieille voix de synthèse bien creepy. De plus, vous pouvez marquer les mots que vous connaissez déjà, ce qui permet à Lexios de suivre votre progression et de s’adapter au fur et mesure à votre niveau réel.

Cela peut paraître assez simpliste comme façon d’apprendre une langue, mais en réalité cette est vraiment efficace pour acquérir du vocabulaire. Plutôt que de vous faire travailler assidûment sur des listes de mots totalement ennuyeuses, Lexios introduit les mots de manière subtile, en les intégrant directement à vos activités numériques, ce qui vous évite une certaine lassitude et limite le côté pénible de l’apprentissage. De plus, la répétition des mots maximisera leur rétention dans votre mémoire à long terme.

Cette démarche de Lexios est d’ailleurs confortée par une étude scientifique qui démonte que l’apprentissage du vocabulaire place dans un contexte est jusqu’à 50 % plus efficace que l’apprentissage à partir de listes de vocabulaire classiques. Donc en utilisant Lexios au quotidien, vous augmenterez vos chances de mémoriser rapidement et durablement les nouveaux mots. Vous allez devenir un cador en anglais en espagnol ou en italien…

Et cette extension Lexios n’est pas seulement gratuite. Elle est également sans publicité ! Quel luxe 😉.

À vous de jouer maintenant !!

À découvrir ici


Est ce que vous vous souvenez de Franz ou encore Ferdi dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur mon site ?

Et bien voici un petit nouveau baptisé Ferdium qui en est directement inspiré.

Ferdium est donc une application desktop qui vous permet d’avoir toutes vos applications et services préférés concentrés en un seul en même endroit.

Ferdium est basée sur Franz, un logiciel que des milliers de personnes utilisent déjà et il est d’ailleurs totalement compatible avec. Si vous aviez déjà un compte Franz, vous pouvez donc simplement continuer à utiliser ce compte avec Ferdium, et rien ne sera perdu !

Et si vous êtes déjà utilisateur de Ferdi et souhaitez passer à Ferdium, vous pouvez également exécuter des scripts de migration pour transférer votre profil existant.

Mais surtout, Ferdium propose des fonctionnalités supplémentaires qui normalement devraient vous plaire si vous aimiez Franz.

L’une de ces fonctionnalités incroyables est la possibilité de créer différents espaces de travail. Grâce à eux, vous pouvez garder tout ce qui est utile juste devant vous, en évitant de vous laisser submerger par une multitude d’onglets et de fenêtres. Vous pouvez ainsi séparer votre travail et votre temps privé, et rester concentré sur l’essentiel.

Une autre particularité de Ferdium, c’est que vous pouvez ajouter vos propres services personnalisés en toute simplicité. Il suffit de les ajouter et d’en profiter directement dans l’application.

Vous avez également la possibilité de personnaliser l’interface utilisateur de Ferdium avec un fichier custom.css.

De plus, en ayant un compte Ferdium, il est possible d’accéder à vos services et espaces de travail sur tous vos ordinateurs. Vous êtes donc toujours connecté à vos services préférés, où que vous soyez.

Et comme il est fréquent que certains services consomment plus de ressources que nécessaire, ralentissant ainsi votre ordinateur, Ferdium vous offre la possibilité de mettre en veille les services inutilisés pour éviter les ralentissements et optimiser les performances.

Ferdium veille également à préserver votre vie privée. Les notifications ne révéleront pas d’informations personnelles, tout en vous tenant informé lorsque cela est nécessaire.

Bref, pour résumer, Ferdium est un «fork» de Franz, avec des fonctionnalités plutôt sympa tout en faisant l’impasse sur celles qui sont inutiles. C’est dispo sous Mac, Windows et Linux.

Pour en savoir plus et tester tout ça, rendez-vous sur Ferdium.org.


Est ce que vous connaissez FastROM ?

Ça va vous plaire, surtout si vous êtes nostalgique comme moi des jeux de la Super Nintendo de notre enfance. Je vous vois lever le sourcil, déjà à moitié convaincu.

Le projet FastROM s’attelle à la tâche titanesque d’améliorer les performances des jeux SNES, en les optimisant pour fonctionner en mode « FastROM » c’est à dire à la cadence de 3.58 MHz plutôt qu’en SlowROM (2.68 MHz).

Croyez-le ou non, cela permet au processeur de la SNES de lire les données 33,58% plus rapidement, réduisant ainsi considérablement les temps de chargement et le ralentissement lors des parties les plus intenses sur nos jeux rétro préférés. Pensez à des titres comme Super Castlevania IV et Axelay, qui ont vu leur fluidité grandement améliorée grâce à ça.

Mais alors, pourquoi les développeurs à l’époque n’ont-ils pas directement implémenté FastROM dans leurs jeux ?

Une explication plausible serait le coût. En effet, les puces SlowROM étaient en beaucoup moins onéreuses à fabriquer que les puces FastROM.

Heureusement, il n’est pas trop tard pour profiter de ces améliorations grâce aux passionnés qui ont créé les patchs FastROM. Ces patchs sont conçus pour être extrêmement fiables, avec des vérifications internes pour minimiser les erreurs. Ils sont donc compatibles avec les émulateurs SNES, les systèmes FPGA tels que MiSTer, et même le matériel SNES / Super Famicom d’origine via des cartouches flash (c’est à dire des cartouches sur lesquelles vous pouvez mettre des ROMs…).

Vous vous demandez sûrement comment utiliser ces fameux patchs pour profiter de vos jeux SNES en version améliorée. Je vous avoue que cela peut être un peu technique, mais ne vous inquiétez pas, je vous ai déniché un excellent guide (en anglais) qui vous expliquera comment appliquer l’un de ces patchs FastROM à la ROM d’un de vos jeux.

Vous vous demandez probablement quels jeux sont concernés par ces améliorations FastROM, bande de coquins ?

Eh bien, la liste est longue ! Je vous propose d’aller la voir directement ici (les jeux sont en anglais), maintenue à jour par Kando Wontu. Cette liste contient des jeux comme Aladdin, Chrono Trigger, Earthworm Jim, ainsi que les différents opus de Final Fantasy et bien d’autres encore !

Alors qu’attendez-vous ? Plongez-vous dans vos souvenirs d’enfance en redécouvrant vos jeux SNES préférés grâce au projet FastROM, et profitez-en pour partager cet article avec d’autres amateurs de retrogaming.

À découvrir ici.


Si vous êtes un nerd qui passe son temps sur Github (le meilleur site du monde), voici un machin assez rigolo même si dans les fait, ça ne va pas vraiment changer votre vie. Il s’agit de Gifiti qui permet de créer des graffitis en pixel art depuis l’historique de vos commits sur Github.

Vous vous demandez sûrement comment cela est possible… Je vous explique !

Gitfiti est un outil en python qui vous permet de « décorer » l’historique de vos commits GitHub en profitant de la capacité de Git à accepter des commits dans le passé.

Pour réaliser cela, l’outil génère un script (Powershell ou bash) qui effectue des commits avec les variables d’environnement GIT_AUTHOR_DATE et GIT_COMMITTER_DATE définies pour chaque pixel ciblé.

Il est recommandé de créer un nouveau dépôt GitHub lors de l’utilisation de Gitfiti, car cela risque d’écraser l’historique du dépôt que vous pourriez choisir. Le pixel art inclus dans gitfiti comprend des images telles que kitty, oneup, oneup 2, hackerschool, octocat et octocat 2 (dans le même ordre sur l’image ci-dessous).

Une fois votre nouveau dépôt Github créé vous n’aurez plus qu’à exécuter gitfiti.py et suivre les explications concernant le nom d’utilisateur, la sélection du pixel art…etc.

Attendez ensuite un jour ou deux pour que le Gitfiti apparaisse dans votre graphique de commits. Si vous ne voulez plus de ce truc, c’est également hyper facile de virer en supprimant le dépôt que vous avez créé.

Pour faire votre propre dessin en pixel art, PaintGitHub est la solution la plus pratique !

L’idée avec ça, c’est de faire preuve d’un peu d’originalité et de montrer à tous que même les développeurs ont un petit côté artistique.

À découvrir ici.