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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Keith Alexander, le directeur de la NSA ne manque pas de coucougnette

Lors de la célèbre conférence Black Hat qui se tient en ce moment même à Las Vegas, il est monté sur scène pour faire son traditionnel speech sur les bienfaits de la NSA, le rôle des hackers américains, et l’importance d’une collaboration et d’une relation de confiance entre les États-Unis et ses hackers.

L’année dernière, il était à la Defcon et il a tenu le même discours… Sa conf ne m’a pas laissé un souvenir mémorable. C’était surtout des conneries de propagande… Bref…

Hier, il blablate donc pendant 30 minutes lorsque Jon McCoy, un expert en sécurité, cri dans la salle : « Freedom ! » (Liberté !)

Keith Alexander lui répond alors : « Exactement ! Nous travaillons pour la liberté. » (Et paf applaudissements !)

Jon Mc Coy cri de nouveau un magnifique « Bullshit ! » (Conneries !). « Bien joué ! » répond Keith et les applaudissements retentissent à nouveau dans la salle. Keith Alexander essaye alors d’orienter la discussion en répondant à Mc Coy que ce que ce dernier essaye probablement de dire, c’est qu’il faut discuter des outils, expliquer les subtilités de cette surveillance…etc.

Mais Mc Coy répond : « Non, je dis juste que je ne vous crois pas. » Et un autre hacker, d’ajouter : « Vous avez menti au Congrès. Pourquoi les gens croiraient que vous n’êtes pas en train de leur mentir en ce moment même. »

Le directeur de la NSA, légèrement déstabilisé par cette confrontation en public rétorque qu’il n’a pas menti au congrès et qu’il est important selon lui que les hackers et lui-même aient une conversation sans mensonge et sans détour dans les limites du secret défense bien sûr. D’après lui, les gens croient ce qu’ils lisent dans la presse, sans rechercher les faits.

Et quels sont les faits d’après Alexander Keith ? Et bien que le Congrès a parfaitement validé le programme de surveillance de la NSA et que la cour qui gère les demandes FISA doit valider les cas où ce sont des citoyens américains qui sont mis sous surveillance. D’après Keith, cette cour fait un travail très sérieux et respecte la loi et la constitution américaine. Fait amusant, le directeur adjoint de la NSA était entendu cette même semaine pour l’histoire des enregistrements téléphoniques des Américains.

Hier, Snowden a même révélé l’existence d’un outil baptisé XKeyScore qui permet d’explorer les millions d’emails et d’historiques internet collectés en temps réel par la NSA. Et personne ne peut croire une seconde que dans ces millions d’emails, il n’y en a pas qui aient été reçus et envoyés par des Américains.

Le directeur de la NSA a ensuite déballé toute la propagande et les violons en expliquant que c’était la guerre et que cette surveillance généralisée permettait de sauver des soldats sur le front irakien ou afghan grâce à de précieux renseignements collectés.

Honnêtement, je ne sais pas pour vous, mais je doute que mes emails aident à sauver la vie des soldats américains. Les aider à dépanner leur ordi, à la limite…

Évidemment, suite à ce discours qu’il jure vrai (sur la tête de ses 15 petits-enfants…), la salle a applaudi à tout rompre. Le public était apparemment largement en faveur du directeur de la NSA… Comme quoi, le discours patriote fonctionne encore plutôt bien aux États-Unis malgré les abus révélés et malgré un public de hackers qu’on pourrait penser plus critiques sur ces points-là.

Dans une dernière tentative, Mc Coy cri à nouveau pour dire « Lisez la Constitution ! »

Et Keith répond : « Je l’ai lu et vous devriez en faire de même » . Et reapplaudissement ! À croire que la NSA avait embauché des chauffeurs de salle 😉

Après la conf, le journaliste de Forbes est parti interviewer Mc Coy qui lui a expliqué que tout le monde a parfaitement conscience que le discours du directeur de la NSA sur la guerre et les sacrifices à faire pour garder cette liberté est  téléphoné, similaire à ce qu’on peut voir sur Fox News.

D’après Mc Coy, tout le monde pense comme lui, mais personne n’ose l’ouvrir en public. Chacun croit qu’il est le seul à avoir cette opinion, et pourtant, toujours d’après lui, 98% des Américains ressentent un vrai malaise avec ce qui se passe en ce moment. Mais comme tout le monde se tait, il ne se passe rien et la NSA conserve les mains libres…


Grâce à une technique de spoofing GPS, des étudiants chercheurs de l’Université du Texas (Austin) et de l’École d’Ingénieur UT Cockrell en Angleterre, sont parvenus à détourner de sa route un yacht dernier cri.

En effet, pour se diriger sur les mers, le bateau de plus de 60 mètres de long utilise un récepteur GPS. C’est le cas d’ailleurs nombreux bateaux, drones et avions civils.

Ce test, qui s’est déroulé sur la mer Méditerranée et avec l’accord du propriétaire du bateau de 80 millions de dollars, avait pour but de mesurer les capacités du spoofing GPS en conditions réelles et de voir si le système de bord du bateau était capable de détecter l’attaque. Et le résultat est plutôt dramatique puisque les ingénieurs ont réussi à détourner le bateau de sa trajectoire en générant un faux signal GPS.

L’ordinateur de bord n’a pas été en mesure de détecter la supercherie et l’équipage a alors modifié légèrement le cap, pensant se remettre sur le bon tracé.

Le spoofing GPS pose un vrai risque à l’heure où de nombreux véhicules sont semi-autonomes et que l’avenir est à la voiture qui conduit toute seule. Cela touche les véhicules civils, mais aussi militaires puisque l’année dernière, les Iraniens avaient d’ailleurs réussi à faire atterrir un drone américain de la même façon. De plus, le matériel servant à cela est de la taille d’un gros attaché-case surmonté de 2 grosses antennes. Autant dire que ça se planque assez facilement.

Bref, affaire à suivre…


Et si Iron Man 3 avait été un jeu sur Super Nintendo ?

Voici ce que ça donnerait

Pas mal non ?


J’aurai bien aimé être présent lors de la réunion de début d’année à l’Académie des Sciences de Guangzhou en Chine…

Ça a dû se passer comme ça…

  • « Bon les mecs, c’est quoi vos plans pour cette année ? »
  • « …. »
  • « Roooh, va encore falloir brain-stormer ! Bon aller, je commence : Fabriquer des cellules souches avec du vieux fromage ! »
  • « À moi ! Réparer des fractures avec de la crotte de requin ! »
  • « Rooh, si vous faites dans le pipi caca alors, moi je vous propose de fabriquer de vraies dents avec du gros pipi qui tâche ! »
  • « OK, vendu ! On tient notre projet scientifique pour cette année ! »

Et c’est ainsi que Duanqing Pei qui ne recule devant rien a eu la bonne idée de fabriquer, ou plutôt faire grandir des dents tout ce qu’il y a de plus naturelles, avec le nerf et la pulpe, directement dans les reins d’une souris.

Ah, mais je vous vois venir avec vos reins vengeurs à dents aiguisés qui mangent leur propriétaire. Non, il ne s’agit pas de ça. En réalité, ils ont utilisé des cellules souches extraites de l’urine qu’ils ont implantée dans le rein d’une souris, afin d’y faire grandir une dent de souris. Pourquoi l’urine ? D’après le scientifique chinois, c’est un moyen simple de récupérer des cellules souches, mais d’après le scientifique Chris Mason de l’University College à Londres, il y a beaucoup de perte et un important risque de contamination par des bactéries.

goldor

De quoi rire jaune… (pardon ^^)

La dent qui est plus fragile et pas forcement taillée comme une incisive ou une molaire a quand même le mérite d’être 100% naturelle. Ce n’est que le début de la recherche bien sûr, mais dans un futur proche, on pourra peut être se faire re-générer des dents toutes neuves à partit de ses propres cellules plutôt que de se faire poser des couronnes en or façon rappeur sans brosse à dents.


Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de la technologie Native Client de Google (NaCl) qui permet de faire tourner dans un navigateur web (au hasard, Chrome), du code compilé, genre C / C++. Ce code natif tourne dans une sandbox (environnement « normalement » confiné) et est exécuté directement par la machine cliente.

Seulement pour faire prendre la sauce et rentre sa technologie compatible aussi bien sous x86 que sous ARM, Google a annoncé PNaCl soit la Portable Native Client. Dans un document publié récemment, on en apprend donc un peu plus sur ce client natif portable.

En réalité il s’agit d’un module pour LLVM (une infrastructure de compilateur) qui utilise le bitcode du Portable Native Client défini par Google et qui permettra de faire tourner un même code compilé sur tous les systèmes disposant d’un NaCl, et cela, peu importe, l’architecture.