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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous jouez un peu avec l’IA, vous savez qu’on peut trouver des trésors sur le site de Hugging Face mais également sur Google Colab.

Cela permet de s’amuser en générant des images (sans censure) sans avoir besoin d’une machine puissante et sans avoir besoin d’installer des tas de packages Python sur sa propre machine.

Seulement, faudrait encore savoir où chercher.

Et bien ça tombe bien puisqu’il existe un dépôt Github qui permet de faire des images générées par IA dans des styles absolument dingues à partir de modèles spécialisés. J’ai d’ailleurs réalisé une vidéo qui traite de ce sujet, pour mes soutiens Patreon.

Baptisé stable-diffusion-webui-colab, ce dépôt Github rassemble les fichiers ipynb à importer dans Colab pour générer des images dans des tonnes de styles différents. Après si vous n’êtes pas à l’aise avec l’import d’ipynb, vous pouvez également consulter les liens du readme du dépôt pour accéder directement à des colabs tiers ou des pages Huggin Face qui vous permettront d’obtenir le même résultat.

En lançant un Colab, vous aurez alors une interface web pour Stable Diffusion avec le modèle que vous voulez importé, et vous n’aurez plus qu’à lui proposer des prompts de fou. Pensez à bien changer de branche (v2) sur le Github pour avoir les dernières nouveautés.

Pour vous expliquer un peu le principe, c’est très simple. Une fois sur le Colab, vous le lancez en cliquant sur le bouton lecture… Ici, j’utilise un modèle spécial pour générer des Comics.

Illustration d'un ordinateur générant des images originales avec l'IA

Ca va charger plein de trucs, puis vous verrez une URL apparaitre… Cliquez dessus…

Capture d'écran de l'interface utilisateur de Colab Stable Diffusion

Vous arriverez alors sur l’interface web et vous pourrez y mettre un prompt puis cliquer sur le bouton Generate. Et voilà, une image au look Comic Book.

Exemple d'image générée par Colab Stable Diffusion avec l'IA

À partir de là, vous pouvez faire plein de trucs artistiques ou ultras réalistes selon le modèle que vous choisissez. Et pas de censure sur les images générées puisqu’il s’agit de Stable Diffusion derrière.

Logo de Colab Stable Diffusion avec un fond blanc

Bref, vous avez de quoi vous amuser un petit moment. Attention, c’est très chronophage.

Je vous encourage également à jeter un oeil à ses autres dépôts, il y a notamment des projets colabs permettant de faire bouger les lèvres d’une personne en vidéo ou en photo pour lui faire dire ce qu’on veut.


— Article en partenariat avec talent.io

Il y a quelques semaines, je vous ai proposé un article sur comment effectuer une transition professionnelle vers le métier de responsable du produit (devenir product manager). Et comme cela a semblé vous plaire, j’enchaine aujourd’hui avec un billet sur une autre transition : passer d’un profil développeur à celui de tech lead (ou lead développeur).

Si c’est quelque chose qui vous intéresse, il faut déjà commencer par se dire que cela ne veut pas dire « quitter le code » totalement pour passer à autre chose. Si votre temps de code va diminuer de 30, 40 ou 50%, il y en aura toujours. Il faut aussi arrêter de penser que seul le meilleur dev d’une équipe (ou celui qui a le plus d’ancienneté) peut avoir la place. 

Illustration de développeurs travaillant en équipe

Un tech lead doit savoir gérer un ensemble de responsabilités, pas uniquement techniques, et aimer l’échange. Surtout que le job est assez flexible, la délimitation des tâches étant souvent fonction de la société dans laquelle vous travaillez. Mais on va voir tout ça ensemble, pas de panique 😉

Un tech lead ça fait quoi ?

Sur le papier son rôle est simple puisqu’il va devoir s’assurer de la bonne avancée des projets au niveau de l’équipe technique. Au quotidien il va donc suivre le projet, faire de l’organisation et définir un planning, trouver des solutions lorsque ça coince et communiquer avec tous les intervenants pour que le projet avance selon les délais.

Image d'un tableau blanc avec des notes sur les compétences en leadership

Vous voyez donc maintenant pourquoi un pur développeur barbu antisocial va avoir un peu de mal la plupart du temps, aussi doué soit-il techniquement. L’expertise ne suffit pas, il faut aussi savoir coacher et former son équipe, être à l’écoute, motiver les troupes, repérer les comportements et actions anti-constructives. Ainsi qu’être bon en communication (interne comme externe si le projet se greffe à une stratégie plus globale) et savoir prendre ses responsabilités lorsqu’un choix qui n’a pas fait l’unanimité doit être appliqué. Tech lead c’est un combo de connaissances techniques et de sensibilité managériale. Il faudra accepter d’être interrompu régulièrement dans vos propres tâches, car c’est vers vous que tout le monde va se tourner dés qu’il y aura des questions.

J’aime bien l’illustration présentée par talent sur son site (via Culture Code – OCTO Technology) et qui liste un peu les savoir-faire indispensables, utiles ou superflus (voir les choses à éviter carrément, comme de vouloir tout faire par soi-même).

Photo d'un mentor donnant des conseils à un développeur

La majorité de votre temps va se passer entre coder (vous savez déjà de quoi il retourne si vous bossez comme dev), communiquer, former et prendre des décisions en concertation avec les autres intervenants. Mais encore une fois, la part de chacune de ces activités va dépendre de l’environnement dans lequel vous évoluerez. En termes de pourcentage de travail, une répartition 40/20/20/20 ou un 20/30/20/30 sur ces 4 pôles ce n’est pas vraiment la même chose. Donc si c’est vers ce job que vous voulez aller, n’hésitez pas à poser des questions et à vous renseigner afin de voir comment cela se présente précisément là où vous postulez. 

En temps que tech lead vous pourrez aussi être amené à représenter la branche technique auprès des autres départements. Pour revenir aux responsables produits (dont je parlais en début d’article), ils risquent de vous consulter pour savoir ce qu’il est possible de réaliser et dans quel délai.

Alors en tant que dev, quelles sont les raisons principales de quitter son job pour devenir tech lead ?

Comme on vient de le voir, il y a un tas de raisons qui pourraient donner envie de passer du statut de développeur à celui de tech lead : améliorer le relationnel et la fluidité au sein de la team et/ou avec les autres services de l’entreprise, intervenir plus tôt dans le processus de création du produit, endosser plus de responsabilités, créer un environnement de travail plus efficace, etc.

Cela commence à te peser d’être solo dans ton coin, seul avec tes pensées et tes mains dans le cambouis à longueur de journée ? Envie de brainstormer en équipe et de mettre en place des stratégies gagnantes ? Alors ce sera peut-être un taf fait pour toi.

Capture d'écran d'une application de gestion de projet

Je fais un petit aparté du point de vue de l’entreprise. Si vous n’avez pas de tech lead, cela pourrait être intéressant de créer la position. Surtout pour des missions longues ou pour des équipes d’une certaine ampleur. Disposez de ce genre de profil va apporter de nombreux bénéfices : moins d’hésitations dans les choix et la priorisation des composants, communication et coordination améliorée, mentoring des nouveaux venus, distribution de l’information plus efficace, amélioration des processus …

Mais du coup comment faire pour tenter l’aventure ?

Déjà la base ce sera de faire connaitre votre motivation. Attendre que l’on vous propose le job et rester dans votre coin ne sera pas suffisant, même si vous êtes très doué. Soyez curieux, participez aux discussions techniques, proposez des solutions … mettez-vous dans la peau d’un décideur en essayant de comprendre les points de vues de chacun, etc.

Bref faites « comme si », ça vous permettra de vous imaginer dans la peau d’un tech lead et voir si ça vous parait jouable ou si, au contraire, il y a des aspects avec lesquels vous ne vous sentez pas à l’aise et que vous devez travailler. Un tech lead c’est une sorte de couteau suisse, donc n’hésitez pas à renforcer vos points faibles pour avoir une bonne base partout. Ce sera autant de points à faire valoir auprès d’un employeur. Enfin, soyez patient, car il vous faut emmagasiner de l’expérience et elle ne viendra qu’avec le temps.

Photo d'un groupe de personnes discutant autour d'une table

Cet article a été rédigé en partenariat avec talent.io. Ils ont eux-même rédigé un article sur le sujet que vous pouvez lire ici : https://www.talent.io/p/fr-articles/quest-ce-quun-tech-lead

Si le genre de sujet carrière abordé aujourd’hui vous intéresse, je vous invite à rejoindre le talent club – la communauté tech qu’ils ont créée – pour recevoir des conseils sur la gestion de carrière tech toutes les 2 semaines. Le gros avantage, c’est qu’ils invitent des experts de boites comme Deezer, Google, ou encore Datadog à participer aux articles, ce qui les rend d’autant plus intéressants. 

Vous pourrez aussi poser anonymement vos questions carrière à la communauté (plus de 70 000 membres) pour obtenir les meilleurs conseils, et avoir accès à du contenu exclusif comme des études des salaires dans la tech en Europe. 

(Et c’est gratuit)

Rejoignez la communauté talent club en suivant ce lien

Il n’y a pas vraiment d’études ou de formations pour devenir tech lead. Il faudra donc être capable de vous éduquer sur les différentes aptitudes par vous-mêmes. Non seulement via l’expérience sur le terrain bien entendu, mais aussi grâce à votre curiosité et vos échanges sur le lieu de travail. Et ne lésinez pas sur les lectures (il existe de nombreux livres sur le sujet) ou en dénichant un mentor qui pourra vous guider.

Illustration d'un graphique montrant la progression de carrière d'un développeur

Je ferai la même analogie que pour le product manager (parce que j’en suis fier, si si) : passer de développeur à tech lead, c’est comme passer d’un sport en solitaire, à un sport d’équipe. Finit le temps ou vous étiez cantonné dans votre coin, bonjour le relationnel et les échanges quotidiens avec les différents intervenants.

Et si vous voulez recevoir des offres de job + salaire sur mesure, ça se passe directement sur talent.io. Vous pourriez aussi être intéressé par leur étude des salaires de la tech en 2022, cela vous aidera à situer un peu mieux les choses. 


Imaginez que vous ayez besoin de vous connecter régulièrement à distance sur plusieurs machines pour y faire un peu de maintenance ou une petite mise à jour. C’est répétitif et vous pourriez automatiser tout ça avec un script bash mais écrire du code, ce n’est pas trop votre truc.

Heureusement, avec Ásbrú Connection Manager, vous allez pouvoir gérer tout ça depuis une interface graphique sympathique. Ce logiciel propose pas mal de fonctionnalités comme la possibilité d’enregistrer toute la liste de vos connexions distantes, pour y retourner plus rapidement. Vous pourrez également faire du scripting pour automatiser vos tâches les plus répétitives, et même lancer des commandes locales avant ou après ces automatisations distantes.

L’outil peut s’interfacer avec KeepassXC pour gérer vos mots de passe de connexion et vous pourrez même réveiller des machines à distance avec du Wake On Lan.

Capture d'écran du tableau de bord Ásbrú Connection Manager montrant les connexions actives

L’installation d’Ásbrú Connection Manager est simple et rapide. Sous Ubuntu, il suffit de lancer la commande suivante :

curl -1sLf 'https://dl.cloudsmith.io/public/asbru-cm/release/cfg/setup/bash.deb.sh' | sudo -E bash
sudo apt install asbru-cm

Sinon, y’a également une AppImage pour toutes les distribs.

Une fois installé, il suffit de taper « asbru-cm » dans votre terminal pour le lancer.

Si vous souhaitez tester de nouvelles fonctionnalités, vous pouvez opter pour la version « Loki ». Attention, cette version peut parfois comporter des bugs, mais c’est une excellente occasion de contribuer au développement du logiciel.

Logo Ásbrú Connection Manager représentant une icône de connexion de serveur

En conclusion, si vous êtes un administrateur système ou un développeur qui travaille souvent à distance sur des machines, je vous recommande vivement Ásbrú Connection Manager. Il vous facilitera la vie et vous fera gagner un temps précieux notamment grâce à ses fonctionnalités d’automatisation.

A télécharger ici.


Tout a tendance à devenir de plus en plus gros : grosses caisses, grosses basses, et gros bidou !

Mais le pire c’est la quantité de données dont les entreprises se servent qui devient tellement énorme que plus personne n’est capable de la traiter ou de la comprendre sans faire appelle à des outils d’apprentissage (IA).

C’est pour explorer, analyser et visualiser toute cette big data que Kangas a été développé. Il s’agit d’une lib en Python qui est capable de traiter des tableaux de données très volumineux en toute simplicité. Kangas propose également une interface pour visualiser au mieux les requêtes complexes que vous voulez mettre en place pour traiter ces données.

L’outil est très puissant, « scalable » comme on dit puisqu’on peut y stocker autant de données qu’on veut et ensuite y faire du tri, du filtrage, des regroupements, le tout en quelques secondes.

Kangas intègre également des fonctionnalités de traitement d’image et permet de visualiser, filtrer et associer des tags et des métadonnées à vos images, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

Diagramme illustrant les flux de données dans le système Kangas

Pour l’installer, vous devez faire un :

pip install kangas

(Il vous faudra peut-être également installer IPython… en tout cas, chez moi il l’a réclamé)

Puis importez la lib comme ceci dans votre code Python, en chargeant le datagrid (dans le code, il s’agit de données d’exemple) comme ceci :

import kangas as kg

# Load an existing DataGrid
dg = kg.read_datagrid("https://github.com/caleb-kaiser/kangas_examples/raw/master/coco-500.datagrid")

Et quand la source de données est chargée, on peut l’afficher comme ceci :

dg.show()

Votre navigateur ouvrira alors le Visualiseur de données de Kangas en local et vous pourrez naviguer dans vos Big Données super facilement.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de Kangas montrant un graphe de données

Pratique non ?


L’IA c’est cool surtout quand elle génère des images ! Et ce qui est encore plus cool, c’est de pouvoir l’expérimenter sans débourser un centime, dans un cadre un peu fun pour par exemple se refaire une photo de profil Twitter ou émoustiller de l’incel(le) sur Tinder.

C’est dans ce cadre de « On va bien se marrer » que je vous propose aujourd’hui d’expérimenter Drip.art !

Le concept est simple. Vous vous inscrivez, vous uploadez des tas de photos de vous en bonne qualité (et sans vos fichues lunettes), puis vous écrivez un prompt, c’est à dire une petite phrase en anglais pour demander la série de photos de vos rêves.

Portrait d'une femme souriante avec des lunettes

Ensuite vous patientez des heures et des heures (oui c’est long) et Drip AI vous enverra un email pour vous prévenir que la génération de vos photos est terminée. Et vous aurez donc l’embarras du choix en matière d’images de profils avec votre ganache.

Des heures de rigolage en perspective.