Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Le Sodium Vapor (ou vapeur de sodium en français) est une technique inventée par les petits génies de chez Disney dans les années 60, qui permet de faire des trucs assez dingues logiquement compliqués voire impossible devant un fond vert. Mary Poppins sorti en 1964 en est le parfait exemple.

Déjà, ça permet de filmer des éléments transparents comme de la fumée, un voile, de l’eau alors qu’avec un fond vert, c’est juste impossible ! Même porter des fringues vertes ou bleues devant, ça ne pose aucun problème.

Alors c’est quoi le secret ? Et bien il s’agit d’une lumière jaune très spécifique, obtenue grâce à des lampes à vapeur de sodium. Ça éclaire le fond dans une longueur d’onde unique à 589 nm. Et grâce à un prisme et des filtres, on peut séparer ainsi cette longueur d’onde du reste de l’image pour obtenir un cache alpha parfait !

Bon OK, ça demande un matos un peu spécial… Les ingés de Disney ont dû créer un prisme sur-mesure qui a coûté un bras. Du coup, ils n’en ont fabriqué que 3 exemplaires et aujourd’hui, ces petites merveilles ont malheureusement complètement disparu !

C’est là qu’intervient Corridor Crew et le chercheur Paul Debevec. Ce dernier a réussi à recréer un système de Sodium Vapor avec des composants modernes ! Bon, son installation a un petit côté « usine à gaz » avec des bouts de ficelle, mais ça marche ! Résultat des courses : il est possible d’utiliser à nouveau cette technique, tombée dans l’oubli pendant des décennies et les effets visuels obtenus sont d’une fluidité et d’un réalisme hallucinants.

Cela ouvre à nouveau pas mal de possibilités pour les réalisateurs et pro des effets spéciaux : Aliens translucides qui flottent dans les airs, fantômes aux contours parfaits, tenues irisées qui changent de couleur…

Alors OK, ça ne va pas remplacer totalement le fond vert et les . Les murs de type volumes LED ont aussi leurs avantages, mais ça fait plaisir de voir que l’innovation ne s’arrête jamais, même en déterrant des techniques préhistoriques !

Bref, la prochaine fois que vous verrez un plan qui vous en mettra plein les mirettes, regardez bien s’il n’y a pas un petit goût de vapeur de sodium… C’est peut-être le retour d’un grand classique !


Vous connaissez sans doute déjà JBL, parce qu’on a tous une de leur enceinte à la maison, mais saviez-vous qu’ils se sont associés à l’association AbleGamers et à la société Harman pour créer un outil vraiment utile ? Ça s’appelle JBL Quantum Guide Play, et ça va changer la donne pour les joueurs malvoyants !

C’est un outil pour Windows qui utilise la technologie de l’audio 3D pour rendre les jeux de tir à la première personne (FPS) accessibles aux joueurs ayant une vision réduite notamment grâce à des indices sonores bien pensés. Ainsi, les joueurs peuvent se repérer dans l’environnement du jeu et localiser les éléments importants comme les murs, les ennemis, etc. C’est un peu comme si on leur donnait des super-pouvoirs d’écholocalisation, comme Daredevil !

Alors comment ça marche ?

Et bien ce soft le suivi des mouvements de tête des casques JBL Quantum (lien affilé), couplée à des algorithmes d’IA et de machine learning, pour transformer les objets et bâtiments du jeu en signaux audio 3D, comme si le jeu vous chuchotait à l’oreille : « Attention, il y a un mur à 2h, un ennemi à 11h, une porte à 4h…« . Avec un bon casque audio, vous pouvez donc littéralement visualiser la scène dans votre tête !

Alors pour l’instant ça ne fonctionne qu’avec Counter Strike 2, mais les développeurs ont prévu de rendre le code open-source pour que d’autres jeux puissent en bénéficier. D’ailleurs, ils ont même créé une map d’entraînement spéciale sur Steam pour vous permettre de vous familiariser avec ce système.

Alors bien sûr, certains gros relous diront que c’est de la triche, que ça donne un avantage injuste… Mais honnêtement, quand on sait que plus de 2 milliards de personnes dans le monde souffrent d’un trouble de la vision, de près ou de loin, on se dit que c’est une belle initiative pour rendre le gaming plus inclusif comme ce qu’à proposé Playability dernièrement.

Bref, c’est gratuit, c’est dispo sur le site de JBL, ça fonctionne même sans casque (mais c’est mieux avec), et ça ouvre de nouveaux horizons pour des milliers de joueurs qui pensaient devoir dire adieu aux FPS.

Source


Qui est donc ce mystérieux Satoshi Nakamoto, le créateur de Bitcoin dont l’identité reste un mystère depuis plus d’une décennie ? C’est LA question qui fascine et intrigue la communauté crypto depuis les tous débuts.

De nombreuses théories ont d’ailleurs été avancées au fil des années, mais aucune n’a réussi à percer définitivement le secret. Certains pensent que derrière ce pseudonyme se cache en réalité un groupe de personnes, travaillant main dans la main alors que d’autres imaginent un génie solitaire, un visionnaire qui a préféré rester dans l’ombre et laisser sa création parler d’elle-même…

Cependant, une nouvelle piste des plus intrigantes vient d’être mise au jour par un redditeur passionné. En fouillant méticuleusement dans de vieilles publications académiques sur la cryptographie, il a fait une découverte plutôt étonnante : Lors d’une conférence sur la crypto en 1998, un certain Satoshi Hada a donné une présentation aux côtés d’un autre intervenant nommé Toshiaki Tanaka.

Satoshi ? Cela a immédiatement titillé la curiosité de notre détective en herbe qui en creusant un peu plus, s’est rendu compte que les travaux de recherche de Satoshi Hada, Toshiaki Tanaka et d’un troisième larron, Naohiko Uramoto, portaient justement sur les clés publiques et privées… c’est à dire sur les fondements de la blockchain !

Encore plus troublant, si on combine astucieusement des morceaux de leurs trois noms, on obtient… Satoshi + Naka + MotoSatoshi Nakamoto ! Serait-ce un hommage de la part du véritable créateur de Bitcoin ? Ou bien ces trois cryptographes japonais d’IBM sont-ils les cerveaux derrière la révolutionnaire crypto-monnaie ?

Les indices s’accumulent en tout cas. Leurs publications académiques se sont mystérieusement taries peu après l’envol de Bitcoin. Troublant non ?

Bien sûr, il ne s’agit pour l’instant que d’une théorie, aussi fascinante soit-elle. Peut-être une simple coïncidence ou un habile leurre de la part du vrai Satoshi. Mais avouez que l’hypothèse a de quoi faire cogiter !

En tout cas, si ça vous intéresse, y’a tout un fil Reddit à ce sujet ici.


Vous vous souvenez de la belle époque de Winamp ? On est tous nostalgiques, je pense… Et bien bonne nouvelle si vous êtes sous macOS, Re:AMP est là pour vous servir !

Ce portage de Winamp en Swift permet d’avoir un lecteur audio moderne et performant au look bien rétro. Comme ça, vous allez pouvoir vous éclater comme un djeun des années 90 car il supporte une tonne de formats audio. Bref, ce player vous permettra de retrouver cette ambiance si particulière qu’on a connu au début des années 2000.

Et les développeurs de Re:AMP ne sont pas des manches puisqu’ils ont fait un boulot de dingue pour que tout soit stable et optimisé. Du coup, ça tourne comme sur des roulettes en plus d’être gratuit.

Mais attendez, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Vous vous souvenez du Winamp Skin Museum ? Mais siiii, ce site mythique qui regroupe des milliers de skins pour Winamp ! Et bien ces skins (format .wsz) au look souvent douteux sont compatibles avec Re:AMP, histoire de bien avoir mal à la tête !

Vous pourrez comme ça retrouver vos habillages préférés et replonger encore plus dans la nostalgie. Perso, je me suis mis le thème Simpsons bien pixel :

Bref, si vous êtes un passionné de musique et un nostalgique de Winamp, vous ne pouvez pas passer à côté de ce truc à télécharger ici !

Source


— Article en partenariat avec Incogni

Allez, ce matin avec Incogni on va continuer notre exploration des différents services qui récupèrent nos données à notre insu pour les revendre aux datas brokers. Il y a seulement quelques jours je vous parlais des applications Android visant spécialement nos bambins, aujourd’hui ce sont les applications de shopping. Histoire que vous sachiez de quoi il retourne d’ici les prochaines soldes.

Ces dernières années nous avons vu une explosion des applications mobiles pour l’e-commerce. Temu, Shein, Ali Express … même les grandes enseignes historiques comme Nike, The North Face & co poussent à utiliser l’app plutôt que passer par le site web classique. Je vous entends vous demander « mais pourquoi donc ? ». Si si, je l’ai entendu jusqu’ici, ne niez pas.

La réponse : car il est plus simple d’y récolter un max de données ciblées. Une app peut accéder à un tas d’informations différentes sur votre téléphone alors qu’un site web aura plus de mal. Dans son étude, le laboratoire de recherches Incogni a analysé 180 applications de shopping différentes et comme chaque fois les résultats ne sont pas glorieux. Vous êtes habitués maintenant, l’idée c’est d’extraire des infos pour ensuite les revendre et créer des profils les plus complets possibles de qui nous sommes, nos habitudes, etc.

Ce qui est intéressant c’est de voir que ces applis shopping abusent un peu moins que celles dédiées aux gamins, ou même que votre voiture intelligente. En toute logique, l’énorme majorité va stocker ce dont elle a besoin pour vous offrir le service promis : mail, adresse de livraison, numéro de téléphone, etc. Bref là rien de spécial, difficile de vous livrer un colis sans demander au moins le point de livraison. Par contre 1/4 d’entre elles (cela reste énorme) vont récolter votre galerie photo, 6-7% vos vidéos, 5% votre historique web ou la liste des applis installées et 3.3% votre orientation sexuelle ou votre liste de contacts. 22 sur 180 vont cibler précisément vos différentes localisations (dont Adidas). De plus la moitié partagent vos données directement avec des tiers (autrement dit les data brokers) et l’Europe est la seconde zone la plus touchée.

En France nous avons la chance de n’avoir quasi que de mauvais élèves, comme en politique. Les apps H&M, Hacoo (jamais entendu parler), Shein et Nike collectent à peu près tout ce qu’ils peuvent dont vos messages (pour Nike). Spéciale dédicace à ASOS, Vinted et Zalando qui non seulement récoltent un max de choses, mais en plus en revendent la moitié. Le seul bon élève ? Zara. Vous pouvez creuser la liste complète ici en fonction de votre pays de résidence.

Bref une fois encore nous sommes de bonnes vaches à lait. Pas de surprises malheureusement. Mais c’est là qu’intervient Incogni pour nous remonter un peu le moral. Grâce au service de Surfshark, il est possible de faire retirer les données que nous jugeons trop sensibles (toutes ?) des bases de données des courtiers en informations. Ce qui va couper certaines sources d’approvisionnement et fera tourner vos infos un peu moins rapidement dans les méandres du web.

Nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc. Il suffit de dire à Incogni quoi supprimer et il va alors consulter tous les brokers qu’il connait pour leur demander de vous effacer de leurs listes. Et cela sur le long terme puisque le service va vérifier régulièrement que vous n’êtes pas rajouté par la suite (des fois que le broker aurait acheté une nouvelle base avec vous dedans). Vous pouvez aller jeter un oeil à mon test Incogni pour voir comment cela fonctionne concrètement et les résultats.

Maintenant qu’est-ce que l’on peut faire de notre côté pour limiter tout cela et agir de manière proactive ? Et bien déjà passer par la version web classique d’une boutique plutôt que via son appli. Point bonus si votre navigation est un minimum sécurisée (VPN, bloqueur de traqueur, etc.). Oui je sais, il faudra refuser l’offre promo exclusive de 3€ offerts sur votre première commande après avoir installé l’appli. Ou alors, soyons fous, tout simplement résister aux sirènes du consumérisme et arrêter d’acheter des choses inutiles en ligne. Dur.

Si vous n’êtes mentalement pas encore prêt à franchir le cap, vous pouvez déjà enclencher la solution Incogni pour moins de 95€ TTC/an. Et cela sans risques grâce à la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours.

Testez Incogni !