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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous êtes développeur Rust et vous cherchez un moyen d’optimiser votre workflow, Bacon peut vous aider !

Cet utilitaire génial s’occupe de vérifier votre code en arrière-plan pendant que vous travaillez, vous permettant ainsi de vous concentrer sur l’essentiel. Il tourne discrètement à côté de votre éditeur de code et vous avertirra en cas d’erreur, d’avertissement ou d’échec de test dans votre code Rust. Et le tout sans que vous ayez à lever le petit doigt !

Un des gros avantages de Bacon, c’est qu’il met en avant ce qui compte vraiment. Les erreurs sont affichées avant les avertissements, et les plus récentes en dernier comme ça pas besoin de scroller pendant des heures pour trouver un message important noyé au milieu de la console !

Et pas non plus besoin de vous rappeler de 150 commandes différentes, puisque les plus essentielles sont listées en bas de l’écran.

Pour installer Bacon, rien de plus simple :

cargo install --locked bacon

Et pour le lancer, tapez juste :

bacon

Et voilà, Bacon se chargera de lancer la commande par défaut, généralement cargo check, et de surveiller votre code. Maintenant si vous voulez plutôt lancer les tests, faites :

bacon test

Pendant que Bacon tourne, vous pouvez alors afficher les avertissements de Clippy avec « c », revenir à la tâche précédente avec « Esc », ou encore ouvrir la doc (cargo doc) dans votre navigateur avec « d ». Et ce n’est qu’un aperçu des possibilités !

Bacon gère également très bien la configuration via deux fichiers : prefs.toml pour vos préférences globales (raccourcis clavier, mode résumé, etc) et bacon.toml pour les réglages spécifiques à chaque projet (tâches personnalisées, exemples, réglages de Clippy…).

Bref, c’est pratique et personnalisable et cela que vous travailliez sur un petit projet perso ou sur une grosse application pro.

Pour vous en payer une tranche, y’a plus d’infos ici.


Vous en avez marre de devoir sortir votre smartphone ou votre webcam à chaque fois que vous voulez tester votre dernière application qui a besoin d’un périphérique vidéo pour fonctionner ?

Et bien grâce à CamSimulate, vous pouvez tester votre app tranquillement depuis votre PC, sans avoir besoin d’une caméra physique. C’est hyper flexible car vous pouvez simuler différents types de caméras et jouer avec de nombreux paramètres comme la résolution, le FOV, etc.

Techniquement, c’est une application Python qui streame des vidéos depuis un fichier local ou une URL vers les périphériques vidéo de votre machine comme ça, si vous n’avez pas de webcam à dispo, c’est pas un souci. L’outil utilise v4l2loopback pour créer un périphérique vidéo virtuel et pour streamer la vidéo sélectionnée vers le périphérique, il fait appel à ffmpeg.

Attention tout de même, CamSimulate ne fonctionne que sur Linux. Mais si c’est votre cas, il vous suffit de cloner le repo GitHub, d’installer v4l2loopback avec la commande

sudo apt install v4l2loopback-dkms

puis de lancer le fichier main.py.

Vous n’avez plus qu’à choisir votre périphérique vidéo, sélectionner un fichier local ou entrer l’URL directe d’une vidéo en ligne, et le tour est joué ! Par contre n’en profitez pas pour diffuser une vidéo pré-enregistrée de vous lors de la prochaine visio du boulot, afin d’aller taper une sieste.

Et en plus c’est gratuit et open source. Alors qu’est-ce que vous attendez pour l’essayer ?


Vous êtes développeur et vous cherchez un moyen d’augmenter votre puissance de chill et de concentration lors de vos longues sessions de code ?

Music for Programming est là pour vous puisque ce site génial propose une collection de playlists spécialement conçues pour vous aider à rester concentré et motivé pendant que vous travaillez sur vos projets de développement.

Hé oui parce que c’est difficile de rester focalisé pendant des heures sur son IDE, surtout quand on est confronté à des bugs récalcitrants ou à du code particulièrement complexe. Et c’est là que Music for Programming intervient en vous offrant une grande variété de playlists sélectionnées avec amour pour aider votre concentration et votre créativité.

Chaque playlist a été créée par un artiste différent, ce qui vous permet de découvrir de nouveaux talents et vous trouverez des ambiances musicales variées, allant de l’électro ambient minimaliste aux paysages sonores atmosphériques, en passant par des rythmes downtempo envoûtants (je sais pas ce que ça veut dire mais j’aime bien).

L’un des grands avantages de ces playlists, c’est qu’elles sont entièrement instrumentales comme ça, y’a de chanson vous distrait avec un refrain entêtant genre Patrick Sébastien ! Ici, la musique est subtilement présente pour vous accompagner et vous garder dans un état de « flow » optimal, sans jamais vous détourner de votre tâche. Ça va Arbeit à fond pour le grand Capital, et ça c’est beau !

Le site est très simple d’utilisation : il vous suffit de choisir une playlist qui vous inspire, de lancer la lecture, et de vous laisser porter. Vous pouvez même télécharger les sets pour les écouter hors-ligne, où que vous soyez.

Bref, Music for Programming est un allié précieux pour tout le développeur que vous êtes (ou blogueur interplanétaire comme moi), et ce serait dommage de vous en priver. Puis ça coûte moins cher qu’un abonnement Spotify vu que c’est moins cher que gratuit.


Si vous faites du support client dans le cadre de votre boulot, vous avez peut-être besoin d’une solution de helpdesk, alors pourquoi ne pas opter pour FreeScout ?

C’est un super outil open source et gratuit qui va vous permettre de traiter les demandes de vos clients, de tout centraliser, d’accéder facilement à l’historique complet des conversations, collaborer en temps réel et ainsi proposer un support de qualité. Vous pouvez comme ça, assigner des tickets à des agents spécifiques, définir des priorités, ajouter des tags et même automatiser certaines tâches récurrentes.

Vous pourrez même personnaliser chaque aspect de votre portail de support, des formulaires de contact aux modèles de réponse et ça peut s’installer sur votre propre serveur en quelques clics.

Mais avant, je vous conseille d’explorer la version démo. Vous vous créez un compte, vous vous connectez avec et vous pourrez jouer avec la gestion d’un ticket, les kabans, la partie de gestion des clients, la base de connaissance, la sections des modules externes, ou encore la génération des rapports.

Sachez également que des applications mobiles sont dispo pour Android et iOS afin de suivre l’activité de l’outil depuis n’importe où.

Bref, si ça vous branche, vous pouvez télécharger FreeScout ici.


Si vous pensiez tout connaître de la Game Boy, la console portable de Nintendo sortie en 1989, et bien, détrompez-vous ! Un développeur passionné vient de réaliser un exploit aussi impressionnant qu’inattendu : Reconstruire le gameplay de la Game Boy simplement en « observant » les données circulant sur son bus mémoire. Une prouesse technique qui date de l’année dernière (oui, je suis à la bourre ^^) qui ouvre de nouvelles perspectives fascinantes pour la préservation de cette console culte.

Mais comment diable est-ce possible ?

La réponse tient en deux mots : rétro-ingénierie et beaucoup de persévérance. Notre génie de la bidouille a conçu un petit adaptateur qui se branche entre la console et la cartouche de jeu qui est capable d’espionner en temps réel toutes les informations échangées sur le bus mémoire de la Game Boy.

En analysant méticuleusement ce flux de données a priori incompréhensible, notre bricoleur de génie est parvenu à reconstituer l’état de la mémoire de la console à chaque instant. Ensuite, il lui a « suffi » d’émuler le processeur graphique de la Game Boy pour recréer l’image affichée à l’écran. Résultat bluffant : on peut rejouer au jeu comme si de rien n’était !

Bon, en pratique, c’est évidemment un poil plus compliqué que ça. Il a fallu gérer de nombreux cas particuliers liés au fonctionnement interne de la Game Boy : Décoder les instructions du processeur, synchroniser le tout, gérer les fameux bugs de la console… Un vrai travail d’orfèvre.

L’adaptateur baptisé « GB Interceptor » se branche en USB et se comporte comme une webcam, permettant d’enregistrer ou diffuser le jeu sans aucun pilote spécifique. La capture se fait en 640×576 à 60 images/seconde, le tout dans un boîtier à peine plus grand qu’une cartouche. Bref, c’est beau et ça marche !

On peut donc désormais capturer des parties de jeu sur du matériel d’origine en toute simplicité. De quoi ravir les amateurs de speedrun et autres défis rétro.

Bien sûr, la méthode a ses limites : Pas d’audio, quelques glitches graphiques ici et là, et une incompatibilité avec certains jeux un peu exotiques mais nul doute que la technique sera affinée et étendue à d’autres plateformes rétro.

Et pour conclure, je vous laisse avec cette vidéo magnifique qui n’a rien à voir avec cette technique d’interception mis à part qu’elle traite du hardware de la Gameboy. Je l’ai trouvé très cool !