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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Suite à mon article sur les shells Linux, vous avez été plusieurs à me parler du shell fish, que je ne connaissais pas mais qui semble être très cool.

Sur la page d’accueil de leur site, ils ironisent sur la vétusté des autres shell en annonçant ENFIN un shell digne des années 90 en parlant de fish.

Capture d'écran de l'interface Fish - Le shell du futur

Fish signifie « friendly interactive shell » et offre une interface ergonomique proposant à la fois de la coloration syntaxique, de l’autocomplétion intelligente mais aussi des suggestions sur les commandes à taper. De quoi gagner un max de temps ou découvrir de nouvelles façon d’interagir avec votre shell.

Exemple de commandes pour naviguer dans les fichiers avec Fish

Fish offre aussi des possibilités de scripting poussées mais avec une syntaxe simple à apprendre et à utiliser. Il y a d’ailleurs une version en ligne testable pour ceux qui veulent se faire un avis mais qui ont la flemme de l’installer.

Logo de Fish - Le shell du futur

Pas de grosse config à faire pour profiter de fish, il suffit sous Ubuntu d’entrer les commandes suivantes pour l’installer :

sudo apt-add-repository ppa:fish-shell/release-3
sudo apt-get update
sudo apt-get install fish

Et sous macOS, la commande suivante :

brew install fish

Ensuite, pour mettre fish par défaut, allez lire ce tuto mais pensez bien à rajouter son chemin d’accès qui est (en général) /usr/local/bin/fish dans le fichier /etc/shells.

Ensuite, je vous invite fortement à lire la doc ou à suivre les tutoriels pour apprendre à exploiter son potentiel au maximum.

Fish est loin de respecter les standards POSIX et sort totalement du cadre et j’adore ça ! Alors encore merci à tous ceux qui m’ont signalé fish. C’est maintenant mon shell par défaut pour quelques temps.


Aujourd’hui bosser en télétravail est une pratique assez courante et connue de tous, mais il a encore 10-15 ans c’était un truc assez abstrait pour beaucoup (et ça l’est toujours en 2020 pour certains). On parle actuellement beaucoup du travail en remote, et « remote » en anglais ça veut dire « éloigné » donc en gros c’est du télétravail, mais « travailler en remote » ça fait plus fashion, you know what I mean ? (bise aux marketeurs francophones)

Bref, qu’importe le terme utilisé, ce qu’il faut retenir c’est une tendance qui est de plus en plus présente : les gens ont plus d’opportunités de travailler loin du lieu où se situe leur boite tant qu’ils ont une connexion Internet. Et ça, je ne sais pas si vous vous rendez compte de la chance que cela représente, vous emportez votre job partout où vous allez. Ou alors c’est un enfer.

Vue aérienne d'un travailleur sur une plage paradisiaque avec son ordinateur portable

Mais justement ou se rendre et quel endroit découvrir ? Remote-Family se propose de trouver la réponse qui convient le mieux à votre situation.

Le site vous permet de trouver l’endroit sur Terre et au-delà qui correspond le mieux à vos besoins et ceux de votre famille. Vous allez simplement cocher vos centres d’intérêts, vos besoins primordiaux et peaufiner le tout avec des options comme les températures idéales, les langues parlées, les maladies que vous voulez éviter, le coût de la vie, etc. Certains critères ne sont toutefois accessibles que si vous créez un compte sur le site.

Remote-Family pour choisir votre futur pays d'adoption

Une fois la liste des pays proposée il suffit de cliquer sur celui qui vous tente le plus et vous aurez droit à une carte recensant tous les endroits que vous avez sélectionnés. Par exemple si la randonnée était l’un de vos critères, tous les lieux ou faire de la randonnée dans le pays choisit seront affichés.

Pour l’instant ça manque clairement d’options en ce qui concerne les centres d’intérêt (principalement axés sport et pas assez sur la culture ou la nourriture par exemple). Idem pour les besoins que vous pourriez avoir. Cela dit il est possible de leur proposer de nouveaux ajouts donc n’hésitez pas.

Les lieux de randonnées au Canada par Remote Family

Alors oui bien sûr pour une partie des télétravailleurs il n’est pas envisageable de déménager pour autant. Peur de quitter sa zone de confort, de s’éloigner de sa famille et ses amis, autres responsabilités (garder les enfants dans leur école, conjoint qui ne veut pas bouger …). Pour eux le télétravail présente d’autres attraits comme ne plus perdre son temps en transport chaque jour, disposer d’horaires plus flexibles, etc. Et c’est très bien comme ça.

Mais pour ceux qui veulent franchir le pas et découvrir le monde par la même occasion, un site comme Remote-family pourrait être d’une grande aide ne serait-ce que pour s’ouvrir à des propositions auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé.

Allez à vous d’en profitez, vivez votre meilleure vie les amis ! Ici ou ailleurs 😉


Je ne sais pas si vous aviez vu l’épisode des Webosaures que j’ai enregistré avec Rémi il y a 2 semaines, mais nous revenions avec émotions sur les anciennes versions de Windows. A l’époque, c’était magique.

Du coup, j’ai eu une idée et je vous propose une séance de travaux pratiques ce soir. Nous allons replonger avec douceur dans l’ancien temps et installer un Windows 3.11 pour de vrai sous Windows 10 ou Linux ou macOS. Je vous préviens, vous allez galèrer un peu avec le clavier américain si vous n’avez pas l’habitude mais vous y arriverez, je crois en vous !

Pour ceux qui veulent tricher et aller directement à l’essentiel, cliquez ici.

Etape 1

Ça c’est facile. On va installer DosBox. Pour ceux que ça saoule, vous pouvez aussi prendre la version portable pour Windows.

Capture d'écran de l'installation de Windows 3.11 sous Windows 10

Etape 2

Maintenant il faut télécharger Windows 3.11. Vous en trouverez une copie sur ce site. Il y a également des versions plus anciennes ou plus récentes de Windows si vous voulez vous amuser.

Décompressez ensuite le zip récupéré.

Etape 3

Maintenant, il va falloir monter un répertoire local sous DOSBox. Admettons que vous ayez décompressé le zip de Windows 3.11 dans un dossier situé ici : c:\\dos

Lancez DosBox et entrez y la commande suivante :

mount c c:\\dos

Cela aura pour effet de monter en c: votre répertoire « c:\\dos »

Si vous êtes sous mac ou Linux et que vous avez décompressé Windows 3.11 dans un repertoire « dos » situé dans votre répertoire home, entrez la commande suivante :

mount c ~/dos
Copie d'écran de l'installation de Windows 3.11 sous macOS

Etape 3

Si vous avez récupéré une archive de Windows 3.11 avec dedans des fichiers IMA, il s’agit d’images de disquettes. Vous pouvez les extraires avec un outil comme Winimage et les renommer en .dmg (sous mac uniquement) pour pouvoir les ouvrir et en extraire le contenu. Mettez tout dans un répertoire que vous appelerez « install » puis sous DosBox, lancez :

c:\\install.exe

Suivez alors la procédure d’installation de Windows 3.11. Il vous sera ensuite demandé de rebooter et DosBox se relancera.

Image de l'installation de Windows 3.11 sous Linux Mint
Photo de l'installation de Windows 3.11 sur un ordinateur portable

Ne me dites pas que ça ne vous fait pas un petit quelque chose de revoir ça. Une petite larme peut-être ? ahahaha.

Etape 4

Pour lancer Windows sous DosBox, remontez votre répertoire « dos » comme expliqué dans l’étape 1 puis faites :

cd c:\\windows

suivi de la commande

win
Illustration de l'installation de Windows 3.11 sur un ordinateur de bureau

Etape 5

Kiffez, comme papa à l’époque. Tout simplement !

Diagramme des étapes d'installation de Windows 3.11


Si comme moi, vous jonglez entre des serveurs de tests, des serveurs de production et des serveurs pour bidouiller, il vous est surement déjà arrivé de déclencher par inadvertance un reboot dans le mauvais terminal.

Pour contrer cela, j’ai pris pour habitude de changer la couleur de mes terminaux afin de ne pas me mélanger les pinceaux. Mais il y a mieux !

L’outil que je vous présente aujourd’hui s’appelle Molly Guard et permet de suspendre automatiquement les commandes reboot, shutdown, poweroff, coldreboot ou encore halt.

Pour installer Molly-Guard, il suffit de faire un petit

apt install molly-guard

Et c’est tout ! Ensuite, si vous lancez par exemple la commande « reboot », vous obtiendrez le message suivant, vous demandant d’entrer le nom de la machine pour valider le redémarrage. C’est un excellent garde-fou !

root@vpsxxxxx:/# reboot
W: molly-guard: SSH session detected!
Please type in hostname of the machine to reboot: 

Il n’y a plus qu’à annuler l’opération en faisant Entrée ou CTRL + C et voilà !

Fini les reboots violents, non prévus.


Ça vous plairait de faire tourner un Windows ou un Linux directement sur votre iPhone ou iPad ?

Pas possible me diront les experts ? Et bien regardez ça :

Il s’agit d’un Windows 7 tournant sur un iPad !

Sorcellerie !!

Capture d'écran de l'interface d'installation de la machine virtuelle (VM) sous iOS

Alors je vous rassure, c’est pas quelque chose qu’Apple autorise nativement. Mais cette application gratuite et open source baptisée UTM le permet. Elle est capable d’émuler plus de 30 processeurs différents tel que x86 64, ARM64 ou encore RISC-V et ses concepteurs annoncent d’excellentes performances grâce à un système de virtualisation parallèlisée.

Pas besoin d’avoir un iOS jailbreaké, cependant, vous devrez installer XCode sur votre Mac et signer l’application UTM avec un compte développeur Apple pour que votre iPhone ou votre iPad l’accepte sans broncher.

Schéma montrant les étapes à suivre pour installer une machine virtuelle (VM) sous iOS

Les comptes Apple développeurs gratuits peuvent signer des applications sans payer pour les systèmes iOS < 13.3.1 et pour une durée max de 7 jours. Il faudra donc recommencer tous les 7 jours. Et si vous avez un compte développeur payant (99$ l’année), c’est le même principe mais pour 365 jours. Il faudra alors recommencer la procédure tous les ans.

L’ipa de UTM se trouve ici sur Github et la documentation expliquant comment signer l’application est visible ici.