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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous utilisez Spotify, vous allez être aux anges car ils viennent de lancer une nouvelle fonctionnalité qui va révolutionner notre façon de créer des playlists.

Il suffit de lui donner un prompt du style « Une playlist pour chanter du rock des années 90 sous la douche » ou « Des sons pour danser la samba avec mon chat« , et paf, l’IA vous génère une playlist sur-mesure. C’est pas dingue ça ? Bon ok, pour l’instant c’est en beta test et seulement dispo en Angleterre et en Australie sur Android et iOS, mais ça promet, et j’ai très hâte de tester.

Sous le capot, Spotify utilise des modèles de langage (LLM) pour comprendre ce que vous lui demandez puis, il se base sur votre historique d’écoute et vos préférences pour vous créer une playlist unique, rien que pour vous. Et si le résultat ne vous convient pas, vous pouvez affiner en précisant des trucs comme « plus dansant » ou « moins de pop« . Bref, c’est vous le DJ de votre vie !

Évidemment, il y a des garde-fous. L’IA ne répondra pas à des prompts offensants ou liés à l’actualité. Pas question de lui demander une playlist « Ras le bol de la guerre [insère ici ton conflit préféré] » ou « A bas le gouvernement » et n’espérez pas non plus avoir une playlist 100% Johnny Hallyday, puisqu’elle celle-ci ne se focalisera pas sur une marque ou un artiste en particulier.

Spotify a déjà investi des millions dans la recherche en interne sur les modèles de langage, et leur CEO Daniel Ek a évoqué plein d’autres applications potentielles, comme la synthèse de podcasts, des pubs audio générées par IA, et même le clonage de voix de podcasteurs pour les lire ! C’est un peu flippant, mais tellement cool en même temps.

Y’a quand même un truc dont ils ne parlent pas et avec lequel je m’amuse beaucoup en ce moment. C’est de créer des morceaux avec des IA comme Suno du coup, j’imagine qu’un jour, Spotify nous permettra de générer n’importe quelle chanson, qui parlera de ce qu’on veut avec la voix et le style de qui ont veut. Et j’arrive pas à savoir si c’est déprimant ou une bonne nouvelle. M’enfin, ça pourra pas être pire que ce qui passe à la radio en ce moment en tout cas (c’était ma minute « vieux con« , j’ai le droit maintenant ^^).

Allez, en attendant de pouvoir me faire une playlist « Coder en slip en mangeant des Pringles« , je retourne bosser.

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Vous êtes-vous déjà demandé ce que vos applications faisaient dans votre dos ? Quelles données elles envoyaient sur Internet à votre insu ? Je suis sûr que oui !

C’est pourquoi, si vous êtes soucieux de votre confidentialité et de la sécurité de vos informations, il est temps de faire connaissance avec OpenSnitch, le pare-feu interactif qui va vous permettre de mieux sécuriser et gérer les connexions sur votre ordinateur Linux.

Inspiré du célèbre Little Snitch sur macOS, OpenSnitch agit comme un garde-fou en vous alertant chaque fois qu’un programme tente d’établir une connexion sortante. Comme ça, plus besoin de laisser les applications communiquer sans votre consentement, vous avez le contrôle !

OpenSnitch utilise évidemment iptables couplé à NFQUEUE et ftrace présent par défaut dans le noyau pour détecter et alerter l’utilisateur d’un poste client Linux que quelque chose ne tourne pas rond. Top pour détecter les trucs louches comme l’exploitation d’une faille ou une fuite de données.

L’interface d’OpenSnitch est simple à prendre en main. Lorsqu’une application essaie d’accéder à Internet, une pop-up apparaît, vous donnant toutes les informations nécessaires pour prendre votre décision : le nom de l’application, l’adresse IP et le port de destination, et même le chemin de l’exécutable. Vous pouvez alors choisir d’autoriser ou de bloquer la connexion, de manière ponctuelle ou permanente.

OpenSnitch ne se contente pas de filtrer les connexions puisqu’il vous permet également de garder un œil sur l’activité réseau de votre système. Via son interface graphique, vous pourrez consulter l’historique des connexions, voir quelles applications communiquent le plus, et même exporter les données pour une analyse plus poussée.

Pour l’installer sous Ubuntu, récupérez les .deb ici et lancez la commande :

sudo apt install ./opensnitch*.deb ./python3-opensnitch-ui*.deb

Et pour le lancer :

opensnitch-ui

OpenSnitch est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, et son installation se fait en quelques commandes. Vous pouvez même l’essayer dans une machine virtuelle pour vous faire une idée avant de l’adopter sur votre système principal.

Plus d’infos ici !

Article paru initialement le 13 juin 2017 – Mis à jour le 8 avril 2024


La news de ce dimanche, c’est que Phillip Tennen, un de ces génies du clavier a réussi l’impensable : faire tourner un client IRC directement dans l’UEFI (anciennement appelé BIOS, si j’abuse un peu) de sa carte mère, sans même avoir besoin d’un système d’exploitation !

Alors, pour faire simple, le BIOS (ou l’UEFI maintenant), c’est comme le cerveau reptilien de votre ordinateur. C’est le premier truc qui se lance quand vous appuyez sur le bouton « ON », avant même que Windows, Linux ou MacOS ne pointe le bout de son nez. Normalement, ce bidule sert juste à vérifier que tout est en ordre et à passer la main au système d’exploitation. Mais voilà certains se lèvent un matin et décident que ce serait cool d’y coller un client IRC.

Alors concrètement, à quoi ça ressemble ? Eh bien ça a une vraie interface graphique, avec des polices TrueType et tout le toutim et notre bonhomme a même implémenté quelques commandes IRC de base, histoire de pouvoir tailler une bavette avec les copains sans même avoir à démarrer Windows. Pratique pour les soirées LAN où on a la flemme d’attendre que l’OS se lance ! (Quoi ça existe plus les soirées LAN ?? ouinnn)

Ça montre qu’avec un peu (beaucoup) d’huile de coude et une bonne dose de créativité, y’a pas de limites à ce qu’on peut faire avec nos bécanes même si dans 99% des cas, ça sert à rien, faut bien l’avouer.

Mais bon, je sais que parmi vous, y’a plein de bidouilleurs de génie qui rêvent déjà de faire tourner leur propre truc dans le BIOS, alors si vous voulez vous lancer, je vous conseille d’aller jeter un œil au code source et aux explications concernant ce fameux client IRC pour UEFI. C’est bourré de commentaires et d’explications, de quoi vous donner des idées pour vos propres projets délirants. Perso, si y’en a qui sont chaud, je vous commande un browser, une version offline de Korben.info et un client Twitter pour BIOS.

Bref, ça ne va pas révolutionner nos vies mais ça reste une sacrée prouesse technique !

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Envie d’un terminal nouvelle génération qui allie performance et flexibilité ? Ne cherchez plus, Alacritty est fait pour votre bonheur !

Disponible sur toutes les plateformes qui comptent (Linux, macOS, Windows, BSD ^^), ce terminal au look sobre et épuré cache sous son capot une configuration ultra complète. Pas besoin de réinventer la roue, Alacritty s’intègre avec vos applications préférées pour vous offrir une expérience sur-mesure sans compromis sur la vitesse. Bon OK, c’est encore un peu jeune, il est un peu long à configurer et il reste quelques fonctionnalités à ajouter et bugs à corriger, mais ça n’empêche pas de nombreux baroudeurs du shell de l’utiliser quotidiennement. YOLO comme on dit.

Mais Alacritty, c’est pas qu’un simple émulateur de terminal de base. Il embarque des features bien pratiques pour améliorer la vie des accros de la ligne de commande :

  • Vous aimez vim ? Ça tombe bien, avec le mode Vi vous pouvez retrouver vos réflexes pour vous déplacer et sélectionner du texte.
  • Vous avez la flemme de scroller manuellement pour retrouver une commande ou une erreur ? Utilisez la recherche intégrée pour localiser ce que vous voulez en un clin d’œil.
  • Vous en avez marre de jongler entre votre souris et votre clavier ? Avec les hints façon regex, plus besoin de quitter le clavier, interagissez avec n’importe quel texte à l’écran.
  • Votre PC rame quand vous ouvrez 10 terminaux en même temps ? Pas de problème, avec le mode multi-fenêtres , un seul process Alacritty est partagé intelligemment.

Et je vous ai parlé que de quelques fonctionnalités, y’en a bien d’autres à découvrir dans la doc.

Après la théorie, passons à la pratique. Pour l’installer, c’est ultra simple. Si vous êtes sur macOS ou Windows, direction la page des releases GitHub pour chopper le binaire. Sous Linux ou BSD, il est sûrement déjà dans le gestionnaire de paquets de votre distrib. Sinon, les instructions détaillées vous expliqueront comment compiler depuis les sources.

Une fois installé, pas besoin de vous embêter à configurer, les options par défaut sont déjà pas mal. Mais si vous voulez quand même mettre votre patte, le fichier de config en TOML se trouve, en fonction de votre OS, dans $XDG_CONFIG_HOME/alacritty, $HOME/.config/alacritty ou %APPDATA%\alacritty.

Par exemple, pour l’installer sous macOS, vous pouvez faire également :

brew install --cask alacritty

Puis créer un fichier de config comme ceci :

mkdir -p ~/.config/alacritty && touch ~/.config/alacritty/alacritty.toml

Voici un exemple de config à mettre dedans pour obtenir un truc comme ça :

# Configuration du shell et des variables d'environnement
shell = { program = "/bin/zsh", args = ["-l"] }

[env]
TERM = "xterm-256color"

# Activation du rechargement dynamique de la configuration
#live_config_reload = true

# Configuration de la fenêtre pour un look minimaliste et semi-transparent
[window]
decorations = "buttonless"
dynamic_padding = false
opacity = 0.9
padding = { x = 25, y = 20 }

# Configuration de la police personnalisée avec styles spécifiques pour différents états du texte
[font]
size = 20.0
[font.normal]
family = "JetBrains Mono"
style = "Medium"
[font.bold]
family = "JetBrains Mono"
style = "Heavy"
[font.italic]
family = "JetBrains Mono"
style = "Medium Italic"
[font.bold_italic]
family = "JetBrains Mono"
style = "Heavy Italic"

# Configuration des couleurs
[colors]
[colors.primary]
background = '#282a36' # Arrière-plan foncé
foreground = '#f8f8f2' # Texte clair
[colors.cursor]
text = 'CellBackground'
cursor = '#ff79c6' # Couleur du curseur
[colors.selection]
text = 'CellBackground'
background = '#44475a'

# Configuration du curseur
[cursor]
style = { shape = "Block", blinking = "On" }
thickness = 0.25

# Ajout de raccourcis clavier pour améliorer l'efficacité
[keyboard]
bindings = [
  { key = 'N', mods = 'Control|Shift', action = 'CreateNewWindow' },
  { key = 'C', mods = 'Control|Shift', action = 'Copy' },
  { key = 'V', mods = 'Control|Shift', action = 'Paste' },
  { key = '+', mods = 'Control', action = 'IncreaseFontSize' },
  { key = '-', mods = 'Control', action = 'DecreaseFontSize' },
  { key = '0', mods = 'Control', action = 'ResetFontSize' }
]

Mais du coup, c’est vraiment le terminal le plus rapide ?

Difficile à dire… Mesurer les perfs d’un terminal, c’est compliqué. Sur les benchmarks, en tout cas, Alacritty s’en sort bien, surtout grâce à l’accélération GPU. Après, sur des critères plus subjectifs comme la latence ou la fluidité de l’affichage, difficile de départager les challengers. Le mieux est de l’essayer et de voir s’il convient à VOS usages.

Par contre, ne vous attendez pas à retrouver toutes les fonctionnalités de terminaux plus anciens. Pas de tabs, pas de splits, Alacritty se concentre sur son cœur de métier. Pour ces features, votre gestionnaire de fenêtres ou un multiplexeur comme tmux feront très bien l’affaire. Et si vous voulez faire un peu de customisation, il faudra vous plonger dans la doc.

Après, si jamais il vous manque un truc indispensable, le projet est ouvert aux contributions. Alacritty est d’ailleurs distribué sous licence Apache 2.0. Donc si vous vous sentez de rajouter ce p’tit truc manquant, la communauté vous accueillera à bras ouverts. Comme quoi, y’a pas que Microsoft qui sait faire dans l’open source ! mdr.

En attendant de voir vos pull requests pleuvoir sur ce projet, je ne peux que vous conseiller de tester Alacritty. Vous verrez, c’est le genre d’outil auquel on s’habitue vite et qui change la vie. Bon OK, ça reste un terminal, faut pas exagérer non plus. N’empêche que depuis que j’ai goûté à la fluidité de son rendu, j’avoue que j’aurais du mal à revenir en arrière !

Merci à Lorenper


Ah la la, Google… Le géant du web se retrouve face à un sacré casse-tête avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans son moteur de recherche. Figurez-vous qu’ils envisagent de faire payer les utilisateurs pour accéder à cette fonctionnalité expérimentale ! Du jamais vu chez Google, qui a toujours tout misé sur la gratuité, mais voilà, l’IA coûte cher, très cher même. Et surtout, elle vient complètement bouleverser le modèle économique de Google, basé, comme vous le savez sur la publicité.

Parce que oui, Google Search, c’est une vraie machine à cash et les annonceurs payent pour que leurs pubs s’affichent dans les résultats de recherche et sur les sites web que vous visitez ensuite. Sauf que l’IA, elle, elle digère le contenu des pages web pour vous donner une réponse claire, nette et précise. Plus besoin de cliquer sur les liens, donc plus de pubs vues, et moins de revenus pour Google (et pour moi aussi du coup ^^, mais je m’en fous, j’ai mon Patreon !).

Ironique, non ?

En plus, générer une réponse avec l’IA consomme bien plus de ressources et d’énergie qu’une simple page de résultats. Bref, Google est face à un vrai dilemme : Comment rentabiliser son IA sans tuer sa poule aux œufs d’or ?

Mais ne vous inquiétez pas, ils vont bien trouver une solution. Peut-être en proposant aux marques de sponsoriser certaines requêtes, comme le fait Perplexity, ou alors en faisant payer uniquement les utilisateurs les plus gourmands. On verra bien… mais une chose est sûre, Google va devoir faire preuve de créativité et d’adaptation pour rester le roi de la recherche en ligne. Surtout que la concurrence est rude, avec Microsoft et son nouveau Bing dopé à l’IA, ou encore les petits nouveaux comme You.com.

C’est fou tout ce qui se passe en ce moment. Tout a déjà tellement changé depuis le 30 novembre 2022, date à laquelle on a tous découvert ChatGPT pour la première fois… Des géants vont tomber, d’autres sont peut-être déjà nés. Et puis, moi et mon petit site web d’artisan du web, et bien on verra bien comment je me ferais manger 😉

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