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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Ça y est, les émulateurs de jeux rétro débarquent enfin sur l’App Store ! C’est la grande nouvelle annoncée par Apple ce vendredi. Les règles de l’App Store de la firme à la pomme s’assouplissent pour accueillir ces applications tant attendues par les fans de jeux rétro.

Jusqu’à présent, les émulateurs étaient persona non grata sur iOS, laissant les possesseurs d’iPhone dans l’obligation de passer par des solutions de contournement comme le jailbreak ou des magasins d’apps alternatifs. Mais ça, c’était avant ! Avec ce revirement, Apple ouvre grand les portes aux émulateurs déjà présents sur Android (enfin, ceux qui ont survécu aux assauts de Nintendo). Une décision qui pourrait bien couper l’herbe sous le pied des app stores tiers désormais autorisés dans l’Union Européenne.

Mais attention, pas question pour autant de faire n’importe quoi. Les jeux proposés devront respecter « toutes les lois en vigueur« , sous-entendu pas de place pour le piratage. Comme ça, les développeurs sont prévenus !

En parallèle, la firme de Cupertino a également clarifié sa position sur les « super apps » type WeChat. Mini-jeux et mini-apps devront se contenter donc se contenter d’HTML5 et n’auront pas le droit à leur app native.

Ces changements interviennent alors qu’Apple est dans le collimateur de la justice américaine. Le géant est accusé de vouloir étouffer la concurrence des apps de cloud gaming et des super apps. Une plainte qu’Apple semble avoir anticipée en autorisant récemment les services comme le Xbox Cloud Gaming ou GeForce Now.

Et ici, c’est la Commission Européenne qui met la pression. Résultat, Apple autorise désormais les apps de streaming musical à inclure des liens et des infos sur les abonnements hors App Store. Spotify peut dire merci à Bruxelles ! Mais tout n’est pas encore réglé. Malgré l’injonction de la commissaire européenne Margrethe Vestager de laisser les apps communiquer « librement » avec leurs utilisateurs, Apple compte bien continuer à prélever sa dîme sur les achats via les fameux liens. De quoi faire grincer des dents chez Spotify.

« Suivre la loi n’est pas optionnel, mais Apple continue de défier cette décision« , s’agace un porte-parole. « À partir du 6 avril, la Commission pourra lancer des procédures pour non-conformité et imposer des amendes quotidiennes. Il est temps d’agir de manière décisive pour donner une fois pour toutes un véritable choix aux consommateurs.« 

Bref, vous l’aurez compris, c’est un petit pas pour les émulateurs, un grand pas pour l’ouverture de l’App Store. Mais le chemin est encore long avant d’arriver à un véritable marché ouvert et concurrentiel sur iOS. En attendant, sortez vos manettes et préparez-vous à replonger dans la nostalgie du rétrogaming directement sur votre iPhone !

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Voyager 1, cette vénérable sonde exploratrice de l’espace lointain cause à la NASA, depuis novembre dernier, quelques sueurs froides en envoyant des données incompréhensibles à la Terre. Mais pas de panique, les ingénieurs de la NASA ont retroussé leurs manches et se sont mis au boulot pour comprendre ce qui clochait !

Et figurez-vous que le problème viendrait d’une petite portion de mémoire corrompue dans l’un des ordinateurs de bord de Voyager 1, appelé le « flight data subsystem » (FDS). C’est ce petit composant qui est chargé de rassembler les données scientifiques et techniques avant de les transmettre à la Terre via le module de modulation de télémétrie (TMU) et l’émetteur radio.

Les ingénieurs ont réussi à confirmer qu’environ 3% de la mémoire du FDS était corrompue, empêchant l’ordinateur de fonctionner normalement. Plus précisément, ils soupçonnent qu’une puce responsable du stockage d’une partie de cette mémoire ait rendu l’âme, soit à cause d’une particule énergétique venue de l’espace, soit tout simplement à cause de l’usure après 46 ans de bons et loyaux services.

Mais pas question de baisser les bras ! Les ingénieurs sont optimistes et pensent pouvoir trouver un moyen de faire fonctionner le FDS normalement, même sans cette portion de mémoire défectueuse. Cela permettrait à Voyager 1 de recommencer à transmettre ses précieuses données scientifiques et techniques.

Pour rappel, lancées en 1977, les sondes jumelles Voyager ont visité Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune avant de s’aventurer dans l’espace interstellaire, en dehors de la « bulle » de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil, appelée l’héliosphère. Voyager 2 continue de fonctionner normalement, mais c’est Voyager 1 qui détient le record de l’objet humain le plus éloigné de la Terre !

En attendant, croisons les doigts pour que les ingénieurs de la NASA trouvent rapidement une solution et que Voyager 1 puisse continuer à nous envoyer des nouvelles de son périple aux confins de l’espace, parce que mine de rien, on s’y attache à cette petite sonde…

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Ça y est, après 6 mois de travail acharné, le développeur Maurice Heumann a réussi un sacré tour de force : craquer la protection Denuvo du jeu Hogwarts Legacy ! Il n’a évidemment pas fait ça pour pirater le jeu contrairement à d’autres qui ont réussi avant lui, puisque son but était d’en décortiquer les mécanismes pour comprendre comment ça fonctionnait dans les entrailles de la bête Denuvo. Ils sont donc 3 à ce jour à avoir réussi.

Du coup, il est resté assez vague sur les détails techniques pour éviter que ça parte en vrille. Mais ce que je peux vous dire, c’est que Denuvo c’est du costaud. Ce DRM utilise tout un tas d’astuces pour vérifier que vous avez bien acheté le jeu en créant une sorte « d’empreinte digitale » de votre PC. Ensuite, un petit ticket Steam est envoyé pour prouver que vous possédez bien le jeu. Ce ticket part direct sur les serveurs de Steam qui vérifient alors que tout est en règle. Une fois validé, un jeton Denuvo est généré, mais attention, il ne marche que sur le PC avec la bonne empreinte !

Et c’est pas fini puisque pendant que vous jouez, le jeu va régulièrement vérifier cette empreinte pour s’assurer que vous n’êtes pas en train de tricher. Notre ami Maurice en sa qualité de Gryffondor (ou un Serpentard, on ne sait pas trop) a donc réussi à détourner le système après des mois de reverse engineering pour identifier la plupart des vérifications d’empreinte, sans compter sur un coup de bol incroyable qui lui a permis de trouver le dernier déclencheur. Résultat des courses : avec environ 2000 rustines maison, il a pu lancer le jeu sur son laptop en utilisant un jeton généré sur son PC fixe.

Il a aussi voulu tester si Denuvo ralentissait vraiment les performances, comme beaucoup le pensent. Alors certes, il n’a pas pu faire des benchmarks dans les règles de l’art mais il a regardé à quelle fréquence Denuvo faisait ses petites vérifications.

Et surprise : les bouts de code Denuvo ne s’exécutent qu’une fois toutes les quelques secondes, ou lors des chargements. Donc pas de quoi fouetter un chat niveau performances. Ça rejoint d’ailleurs ce que Denuvo avait déclaré officiellement. Alors bien sûr, le crack de Maurice n’est pas parfait puisque le jeu plante encore de temps en temps mais son but c’était surtout d’arriver à lancer le jeu et atteindre le menu principal. L’idée une fois encore c’était de comprendre comment ce fameux DRM fonctionnait et il a réussi son coup ! Par contre, ne comptez pas sur lui pour vous donner tous les détails techniques… Un magicien sait garder ses secrets ^^.

Édit pour apporter plus de contexte sur les précédents cracks de Denuvo :

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Vous cherchez un lecteur audio open source de qualité pour votre Raspberry Pi ? Ne cherchez plus, moOde audio est là pour vous !

Ce lecteur audio totalement gratuit et distribué sous licence GPL permet d’avoir un véritable serveur musical sur votre Rpi pour en faire profiter toute la famille. C’est un peu comme Volumio dont je vous ai déjà parlé, mais en beaucoup plus abouti. En plus, les gars derrière moOde sont des vrais. Pas de pubs intrusives, pas d’abonnements à la noix, zéro cookies ou tracking à la Google. Toutes vos données restent bien au chaud sur votre Raspberry Pi, et ne sont refilées à personne d’autre. Bon, après si vous voulez les soutenir, vous pouvez toujours faire un petit don…

Pour installer moOde, c’est facile. Vous chopez l’img et vous allez suivre le guide d’installation qui est juste là. En gros, vous préparez votre image avec le Raspberry Pi Imager, vous pouvez même configurer le SSH et le WiFi direct, et après vous balancez le tout sur votre carte SD. C’est du classique pour les utilisateurs de Raspberry Pi. Rien de plus simple !

La dernière version, la 8.3.9, est dispo pour les modèles 3B, 3B+, 3A+, 4, 400, les Compute Module 3, 3+ et 4, et même le petit dernier le Zero 2 W et elle tourne sur une debian Bullseye 64 bits. Autant dire que ça va envoyer du lourd côté performances audio.

D’ailleurs, parlons-en de l’audio. moOde gère une flopée de périphériques compatibles avec les Raspberry Pi. Que vous ayez une enceinte Bluetooth ou quelque chose de plus « filaire » comme un DAC USB (Digital Audio Converter), une carte d’extension Hat (lien affilé) ou carrément un streamer réseau, y a de fortes chances que ça fonctionne direct. Et niveau réglages, les audiophiles vont être aux anges puisqu’il y a de quoi faire du réglage fin sur votre son comme jamais !

Le top du top, c’est l’interface web. Super bien foutue, responsive, elle s’adapte parfaitement à votre appareil, que ce soit un pc, une tablette, un smartphone ou même une TV. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, un simple navigateur suffit. Vous pourrez lancer la lecture d’un album, écouter la radio, taguer vos morceaux, accéder à des partages de fichiers via SMB et NFS, balancer le son en AirPlay ou avec Spotify Connect, faire du multiroom synchronisé et profiter de fonctionnalités audiophiles comme le support des formats hi-res, un égaliseur paramétrique, et divers algorithmes de rééchantillonnage. Pour les devs, y a même une API REST pour faire mumuse.

Et si vous avez besoin d’aide ou que vous voulez causer son entre passionnés, le forum moOde est là pour vous. Les devs sont ultra réactifs et la communauté est au taquet. Vous pouvez même choper les dernières news sur le développement du player.

Côté technique, si vous voulez mettre les mains dans le cambouis, un guide du développeur est dispo. Vous pourrez gérer les paquets et générer vos propres images.

Ah et j’allais oublier, les gars de moOde vous ont même concocté un petit DAC NOS (Non-Oversampling) à monter vous-même : le ProtoDAC. Il paraît que le son est d’enfer, surtout si vous utilisez des composants de qualité. Les plans et le guide sont dispos, vous avez juste à commander vos PCB et sortir votre fer à souder.

Bref, vous l’aurez compris, moOde c’est que du bon fait par des pro du son pour les audiophiles geeks qui aiment faire les choses eux-mêmes. Alors, n’attendez plus, foncez sur le site, chopez l’img et transformez votre Raspberry Pi en un lecteur audio de compèt’ !

Merci à François pour le partage !


Figurez-vous que notre cher Google Books s’est mis à indexer des livres générés par IA, et autant vous dire que niveau qualité, on est plus proche du papier toilette que du prix Goncourt ! 🧻

En farfouillant un peu, on peut tomber sur ces fameux bouquins en cherchant des phrases typiques des réponses de ChatGPT, genre « Désolé, en tant que modèle de langage…« . Et là, surprise ! On tombe sur des dizaines de livres qui contiennent cette phrase, mais qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’IA.

Prenez par exemple ce chef-d’œuvre (lien affilé). Ça se la joue guide ultime pour les débutants en trading, mais en vrai, c’est juste du blabla généré par ChatGPT avec une analyse superficielle digne de Wikipédia. Autant apprendre la bourse avec Picsou Magazine ! Et que dire de celui-ci (lien affilé), publié en mars 2024 ? Ce bouquin est tellement has been qu’il parle encore de Twitter alors qu’Elon Musk a transformé ce truc en X depuis belle lurette. C’est comme sortir un guide sur comment utiliser Lycos ou Caramail en 2024 !

Le pire, c’est que ces bouquins générés par IA risquent de se retrouver dans le Google Ngram Viewer, un outil hyper important utilisé par les chercheurs pour suivre l’évolution de la langue à travers les bouquins scannés par Google. Si ces machins se mettent à polluer les résultats, ça va devenir le bordel intersidéral.

Bref, Google a intérêt à se bouger le fondement pour filtrer tout ce contenu généré par IA, sinon on court droit à la catastrophe. Mais les connaissant, ils vont sûrement nous sortir un truc bullshit du genre « On travaille sur une approche innovante basée sur l’IA pour évaluer la qualité des livres de manière disruptive et révolutionnaire, t’inquiète » et on en verra jamais la couleur.

En attendant, méfiez-vous des bouquins chelous sur Google Books et Amazon, parce que y’a de grandes chances que ce soit juste du caca pondu par une IA pas très futée et sans relecture humaine derrière. Et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet passionnant (ou pas), jetez un œil à cet article.