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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous êtes développeur ou administrateur réseau et que vous voulez savoir comment va se comporter une application, un jeu ou un service web lorsqu’il y a des problèmes de connexion, alors j’ai ce qu’il vous faut.

C’est un outil pour Windows qui est freeware et qui s’appelle Clumsy. Cet outil permet tout simplement de simuler des problèmes réseaux tels que des lags, du drop de paquets, de la limitation de bande passante pendant une durée, de l’envoi de paquets clonés, du mélange de paquets sans oublier de la temporisation de paquets.

clumsy-demo

Certaines fonctionnalités peuvent être paramétrées plus finement et vous permettront de mieux anticiper le comportement de vos applications en cas de pépin sur la ligne.

Pour ceux que ça branche, les sources de Clumsy sont disponibles ici et l’application est téléchargeable là.


Quand on est webdesigner ou codeur et qu’on prépare une maquette de site voire le code des pages directement, il est rare d’avoir toutes les images ou les contenus finaux. C’est pour ça que les mecs utilisent des images qui se substituent à celles qui seront réellement en place. Cela s’appelle des Placeholder et si vous préférez, c’est un peu le Lorem Ipsum de l’image.

Pour gagner un peu de temps dans la création de ces images, voici donc quelques générateurs de PlaceHolder qui m’ont bien plu.

Le premier s’appelle Placehold.it et permet de créer des blocs tout ce qu’il y a de plus classique avec différents paramètres de couleur, format (gif, png, jpg), texte et bien sûr taille.

Par exemple, si je veux un png bleu avec écrit dedans Korben de 350×200, je n’aurai qu’à appeler l’URL suivante : http://placehold.it/600×250/007dbb/FFFFFF/&text=korben

Et bien évidemment, je peux même l’appeler directement dans une balise IMG.

Maintenant si vous cherchez quelque chose de plus fun, en voici 3 rigolos :

  • Placekitten qui génère des placeHolders félins.
  • PlaceDog qui génère des placeholders canins.
  • Et Flickrholdr qui fait la même chose, mais avec des photos prises sur Flickr.

Voilà, avec ça vous avez de quoi faire.


Il me semblait que je l’avais déjà fait, mais en cherchant un peu dans mes archives, je n’ai rien trouvé sur Aria2. Et pourtant, Aria2 est un outil en ligne de commande absolument génial et indispensable pour ceux qui ont des tas de trucs à télécharger.

Les barbus du Linux le connaissent depuis longtemps, mais pour les autres, je vous explique rapidement. Tout d’abord Aria2 est sous licence GPL et tourne sans aucun souci sous Mac, Linux, Windows et même Android. L’outil est léger (il consomme peu de CPU et de mémoire), mais surtout très puissant puisqu’il gère en plus des liens classiques, les Metalink, ce qui lui permet de télécharger des fichiers en exploitant plusieurs connexions simultanées utilisant plusieurs sources et/ou protocoles différents.

Oui c’est fou ! Cela permet d’exploiter au maximum la bande passante que vous avez à votre disposition.

Aria2 supporte donc le HTTP, FTP, mais aussi Bittorrent avec toutes ses fonctionnalités (DHT, chiffrement PEX, URI magnétique, Web-Seeding, téléchargement sélectif, tracker UDP et le protocole Local Peer Discovery). Aria2 est aussi pilotable à distance (support RPC) et gère sans souci ce qui est droit d’accès, cookies, proxys…etc.

N’allez pas croire que Aria2 est un outil compliqué à prendre en main. Taratata, c’est au contraire très simple à piger, comme vous allez voir dans les exemples ci-dessous :

Pour télécharger simplement un fichier :

aria2c http://example.org/mylinux.iso

Pour télécharger un fichier à partir de 2 sources différentes (HTTP, FTP) :

aria2c http://a/f.iso ftp://b/f.iso

Pour télécharger un fichier à partir de 3 connexions de source différente (Torrent, FTP, HTTP) :

aria2c -Ttest.torrent "http://host1/file" "ftp://host2/file"

Si ça vous branche d’explorer un peu plus ses possibilités, la documentation est ici. Autrement, sachez aussi qu’il existe des interfaces graphiques pour Aria2 comme :

  • webui-aria2: Interface navigateur
  • uGet: Gestionnaire de téléchargement Linux

Aria2 est téléchargeable ici.


Si vous n’avez pas vu le film Gravity avec Sandra Bullock et George Nespresso, alors allez le voir !

Pour les autres, ceux qui l’ont vu en trainant leurs fesses au cinéma, voici un court-métrage qui devrait vous plaire.

Réalisé par Jonas Cuaron, le fils d’Alfonso Cuaron (Réalisateur et scénariste de Gravity), ce court métrage titré Aningaaq met en scène un pêcheur Inuit qui converse avec Ryan à 300 km au dessus de sa tête.

La scène des aboiements dans Gravity n’a pas plu a beaucoup de monde. Moi je l’ai trouvé mi-touchante, mi-ridicule. Elle avait parfaitement sa place dans le film. C’est un moment de détresse pour Ryan où elle lâche complètement prise. Et maintenant qu’on a l’autre morceau, toutes les pièces du puzzle s’assemblent. Tous les 2 se parlent, mais ne se comprennent pas et pourtant, ils font exactement la même chose : survivre. Chacun à sa manière.


Ça ne va pas vous changer la vie, mais si vous avez prévu d’acheter une Xbox One, sachez que vous allez pouvoir jouer à la PS4, PS3, Wii…etc. directement depuis l’interface Xbox.

Attention, il ne s’agit pas d’émulation, mais tout simplement d’une fonctionnalité qui permet à la console de Microsoft d’afficher au sein de son interface et en plein écran la sortie HDMI d’un autre appareil. Il devient donc possible de jouer à des jeux PS4 sur sa Xbox… Oui, j’en conviens, c’est un peu tiré par les cheveux, mais c’est rigolo.

Pour ceux qui ne me croiraient pas, voici une démo en vidéo réalisée par Tetra Ninja :

D’après ce qu’il raconte, ça fonctionne plutôt pas mal malgré quelques lags. Le jeu n’est donc pas aussi fluide que sur la console d’origine (logique), mais c’est plutôt rigolo. Ça permet de ne pas lever son cul quand on est limité en port HDMI sur sa TV et qu’on veut jeter un coup d’oeil rapide à un autre appareil (genre PS4).

Reste plus qu’à trouver un réel intérêt à ce truc ?