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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

— Article en partenariat avec Surfshark VPN —

Aujourd’hui, avec Surfshark VPN, j’ai décidé qu’on parlerait de deux protocoles qui n’ont rien à voir, mais que pourtant les gens comparent régulièrement parce que je cite « ça permet de se connecter à distance à un autre ordinateur« .

J’ai nommé RDP et VPN.

Mais d’abord c’est quoi RDP ?

RDP c’est l’acronyme de Remote Desktop Protocol, (protocole de bureau à distance) développé initialement par Microsoft. Ça se compose d’une partie serveur et d’un client, qui permet de se connecter à un ordinateur à distance et de pouvoir interagir avec lui comme si on était devant, et cela depuis n’importe où dans le monde. C’est d’ailleurs souvent utilisé pour tout ce qui est support à distance … mais également pour pas mal d’arnaques en ligne, car la personne qui prend le contrôle à distance a ainsi accès à toutes les fonctionnalités et tout le contenu de la machine (fichiers, applications…etc.).

Vous avez sans doute déjà vu RDP à l’œuvre dans un film ou une série quelconque (ou les vidéos de Sandoz si vous le suivez sur YouTube), lorsqu’un hacker, depuis sa cave humide, prend le contrôle d’un appareil et qu’il y déplace la souris ou tape du texte devant les yeux ébaubis de sa victime qui ne comprend pas ce qu’il se passe.

Et le VPN ?

VPN, ou Réseau Privé Virtuel en français, permet à un utilisateur de se connecter à un réseau distant au travers d’Internet. Contrairement à une connexion traditionnelle, qui relie directement un appareil à un réseau, un VPN crée un tunnel chiffré entre l’appareil de l’utilisateur et le serveur VPN, assurant ainsi la confidentialité et la sécurité des données transitant sur le réseau.

Lorsqu’il est déployé sur un serveur en entreprise, les utilisateurs du VPN peuvent accéder à des ressources réseau telles que des fichiers, des imprimantes, des applications et même des sites web tout ça à partir d’un endroit distant comme s’ils étaient physiquement connectés au réseau local. C’est super utile pour les télétravailleurs, les gens en déplacement…etc. C’est d’ailleurs de cet usage que provient la confusion avec RDP la plupart du temps. Notez bien que tout ceci n’est pas faisable avec un VPN commercial puisque dans le cas de ce dernier, vous transitez par les serveurs de la société en charge du service. Ce que je décris donc plus haut est faisable uniquement si vous déployez votre serveur VPN sur une machine qui se trouve sur votre propre réseau.

Mais le VPN est surtout très utilisé pour contourner les restrictions géographiques sur le Net, permettant aux gens d’accéder à du contenu en ligne qui serait autrement inaccessible dans leur région géographique, mais également pour sécuriser sa connexion lorsqu’on se connecte à internet depuis un endroit peu fiable du genre wifi public. Et pour ça, Surfshark fera très bien le travail.

Alors RDP ou VPN ?

Les deux mon capitaine ! On voit assez vite en quoi les deux services sont similaires : tous deux permettent à un utilisateur de se connecter à distance à un autre système informatique, que ce soit un ordinateur individuel dans le cas de RDP ou un réseau entier dans le cas d’un VPN. Dans les deux cas, l’utilisateur peut accéder aux ressources et fonctionnalités du système distant comme s’il était physiquement présent à cet endroit, ce qui offre une grande flexibilité et une facilité d’accès, tout en maintenant un niveau de sécurité élevé grâce à des protocoles de communication chiffrés.

Mais ça se limite à ça. Concrètement, le VPN sert avant tout à cacher le trafic réseau qui émane de votre ordinateur alors que RDP sert à se poser tranquillement devant un ordinateur distant.

Les 2 sont par contre faits pour être complémentaires. Prenons un exemple de notre quotidien post-2020. Si vous autorisez vos employés à accéder au réseau de l’entreprise (son ordinateur au bureau) depuis chez lui (télétravail powaaaah), un VPN devrait être la base. Surtout si les données sont sensibles et surtout s’il ne se connecte pas depuis un réseau privé. Une connexion depuis la maison sera toujours plus safe qu’un wi-fi public, mais quand même. Et ce n’est pas toujours possible lors de déplacement pro où il faut continuer à bosser depuis son hôtel.

Avec un VPN comme celui de Surfshark, non seulement, vous pouvez sécuriser votre surf, votre accès distant via RDP, mais en plus, celui-ci intègre un outil de détection de malware et un outil d’alerte en cas de fuite de vos données personnelles grâce à Surfshark One.

Bref, le protocole de bureau à distance (RDP) peut suffire seulement si les appareils qui se connectent entre eux sont sur des réseaux bien sécurisés, mais le VPN apportera toujours une couche de sécurité supplémentaire. Surtout qu’avec Surfshark VPN les prix sont assez bas (moins de 3€ TTC/mois avec l’abonnement 2 ans) que pour être quasi transparent. Et cela pour protéger TOUTE votre famille grâce à son nombre de connexions illimitées et en simultanées.

Je rappelle quand même qu’en plus de tout ça, un service VPN peut servir à une multitude d’autres choses qui sont tout aussi intéressantes :

  • éviter la censure et les contenus géobloqués
  • camoufler votre surf à votre FAI
  • débloquer les catalogues Amazon Prime Video, Netflix & co d’autres pays
  • bénéficier de meilleurs tarifs sur vos billets d’avion ou vos hôtels
  • ne plus voir de publicités

Cerise dans le quatre-quarts, Surfshark VPN est disponible sur tous les OS desktop ou mobile (Windows, Linux, macOS, Android, IOS …) et un large éventail d’appareils (téléphones, ordinateurs, laptops, consoles de jeux, routeur, Smart TV …). Vous ne perdez rien à le tester, c’est satisfait ou remboursé sous 30 jours si ça ne vous convient pas.

Découvrir Surfshark VPN


Les amis, aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet très intéressant qui devrait ravir les utilisateurs de Discord et les amateurs de flux RSS : FeedCord. Ce lecteur RSS ultra simple s’intègre parfaitement avec Discord et vous permet de disposer d’un fil d’actualité directement dans votre serveur Discord.

Je suis depuis toujours un grand défenseur du format RSS et c’est quand même dommage que ça ait presque disparu.

Parmi les principales fonctionnalités de FeedCord, il y a donc l’intégration avec Discord, qui permet d’envoyer directement les mises à jour de vos flux RSS dans un canal Discord via un simple webhook. Côté config, c’est un jeu d’enfant puisque tout se fait dans un simple fichier JSON. Vous y ajoutez votre URL Webhook et vos flux RSS et en avant Guingamp !! FeedCord dispose également une prise en charge via Docker, ce qui facilite grandement le déploiement. C’est d’ailleurs la méthode d’install recommandée par les dev du projet.

Alors, comment installer FeedCord avec Docker ?

Tout d’abord, il vous faudra créer un webhook Discord.

Ensuite, il faudra mettre en place FeedCord en créant un dossier FeedCord à l’emplacement souhaité, puis en créant un fichier de configuration appsettings.json à l’intérieur de ce dossier avec le contenu approprié. Vous trouverez toutes les informations nécessaires et des exemples de configuration dans la documentation du projet.

{
  "RssUrls": [
    "YOUR",
    "RSS URLS",
    "HERE"
  ],
  "YoutubeUrls": [
    "YOUR",
    "YOUTUBE CHANNEL URLS",
    "HERE",
    "eg. https://www.youtube.com/@IGN"
  ],
  "DiscordWebhookUrl": "https://discordapp.com/api/webhooks/1139357708546478200/ncB3dshJOPkQhthwOFQibeNt6YI-1_DiFbg0B3ZecfxchnbCGQNdG-m3PxqDdDSvt5Kk",
  "RssCheckIntervalMinutes": 3,
  "EnableAutoRemove": true,
  "Username": "FeedCord",
  "AvatarUrl": "https://i.imgur.com/1asmEAA.png",
  "AuthorIcon": "https://i.imgur.com/1asmEAA.png",
  "AuthorName": "FeedCord",
  "AuthorUrl": "https://github.com/Qolors/FeedCord",
  "FallbackImage": "https://i.imgur.com/f8M2Y5s.png",
  "FooterImage": "https://i.imgur.com/f8M2Y5s.png",
  "Color": 8411391,
  "DescriptionLimit": 200
}

Une fois ces étapes réalisées, il vous faudra déployer FeedCord avec Docker en créant un fichier docker-compose.yaml dans le dossier FeedCord et en y ajoutant le contenu adéquat.

version: "3.9"

services:
  myfeedcord:
    image: qolors/feedcord:latest # for amd64 architecture
    # image: qolors/feedcord:latest-arm64  # For arm64 architecture (Uncomment this line and comment the above if using arm64)
    container_name: FeedCord
    restart: unless-stopped
    volumes:
      - ./PATH/TO/MY/JSON/FILE/appsettings.json:/app/config/appsettings.json

Notez qu’il faudra remplacer les chemins vers votre fichier appsettings.json et adapter l’image Docker utilisée en fonction de l’architecture de votre système. Enfin, il vous suffira d’exécuter la commande

docker-compose up -d

dans votre terminal, depuis le répertoire FeedCord, pour récupérer l’image FeedCord la plus récente à partir de Docker Hub et lancer le service.

Et voilà, avec ces quelques étapes simples, FeedCord devrait maintenant être opérationnel et publier les mises à jour de vos flux RSS directement dans votre canal Discord. Pensez à rajouter le flux RSS de Korben.info pour ne manquer aucune de mes actus : https://korben.info/feed

Pour en savoir plus sur FeedCord, n’hésitez pas à vous rendre sur le dépôt GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/Qolors/FeedCord.

Merci à Lorenper


Aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet innovant qui vaut le détour. Il s’agit de Geppetto, qui n’a rien à voir avec l’autre naze de Pinocchio, mais qui est un bot avancé utilisant la technologie d’OpenAI pour amener une touche d’intelligence dans votre Slack.

Geppetto intègre ChatGPT-4 et DALL-E-3, ce qui permet d’avoir de la production d’écrits, mais également de la génération d’images. Une fois déployé, Geppetto s’intègre à votre espace de travail Slack et améliore la communication au sein de vos équipes en ajoutant des salutations automatisées, des réponses cohérentes et, bien sûr, ces fameuses visualisations créatives. Comme ça, plus besoin de perdre du temps à chercher les mots justes ou les images parfaites, Geppetto s’en charge pour vous.

En gros, si vous avez un truc urgent à dire à votre équipe sur Slack, mais vous ne trouvez pas les mots pour la formuler de manière claire et concise, plutôt que de perdre du temps à chercher comment exprimer maladroitement votre pensée, vous pouvez simplement demander à Geppetto de vous aider à formuler par exemple une question ou à y répondre. Tout ça dans la limite des connaissances du bot évidemment.

La génération d’image peut également vous aider à illustrer un concept complexe ou simplement pour ajouter un peu de fun à la conversation.

Alors, elle n’est pas belle la vie avec un bot comme Geppetto ? C’est vachement plus pratique qu’un pantin en bois trop con.

Si ce projet vous intrigue et que vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à consulter le dépôt GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/Deeptechia/geppetto.

Merci à Lorenper


Y’a pas très longtemps, je vous ai présenté le projet libre OpenHue pour contrôler vos ampoules Philips Hue via une API REST. Et bien Thibault, le développeur du projet m’a contacté pour me présenter OpenHue CLI

Comme son nom l’indique, il s’agit d’interface en ligne de commande, conçue pour interagir avec vos ampoules Philips Hue, directement depuis votre terminal.

Avec OpenHue CLI, vous pourrez vous connecter sans effort aux bridges Philips Hue, détecter l’ensemble de vos ampoules et vérifier leur état actuel. Bien sûr, vous pourrez les allumer ou les éteindre, ajuster leur luminosité et modifier les couleurs, le tout avec de simples commandes à entrer dans le terminal.

OpenHue CLI fonctionne sous macOS, Linux et Windows et si ça vous dit d’essayer, vous aurez besoin de Homebrew ou de Docker.

Ainsi pour l’installer sous macOS :

brew tap openhue/cli
brew install openhue-cli

Puis lancez la commande setup pour découvrir le bridge openhue :

openhue setup

Et si c’est via Docker :

docker pull openhue/cli
docker run -v "${HOME}/.openhue:/.openhue" --rm --name=openhue -it openhue/cli setup -b 192.168.1.x -k xxxxx

Vous pourrez ensuite lister les ampoules disponibles comme ceci :

docker run -v "${HOME}/.openhue:/.openhue" --rm --name=openhue -it openhue/cli lights list 

Bref, que vous soyez un développeur cherchant à intégrer l’éclairage Philips Hue dans ses projets ou un passionné de domotique souhaitant améliorer son installation, OpenHue CLI est l’outil qu’il vous faut.

OpenHue CLI est disponible sur GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/openhue/openhue-cli

Merci à Lorenper


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Imaginez-vous participer à une audition, pour faire le spectacle le plus impressionnant de la planète ! Sauf que votre Yo-Yo mange le costume de l’empereur Eddie, qui se retrouve en calebut’ devant toute la cour… Et lance à vos trousses une armée de manchots ! Bon ok c’est dur à imaginer. 😁 C’est pourtant ce qui arrive à la pétillante Penny dans son tout premier jeu, par les créateurs de l’excellent Sonic Mania : Penny’s Big Breakaway !

Ok disons-le tout de suite : les premières images font peur. C’est ULTRA coloré, ça bouge super vite, le design de Penny et de son Yo-Yo/chien sont très bizarres, pour ne pas dire moches, l’histoire n’a aucun sens… Mais accrochez-vous quelques minutes. On s’habitue assez vite, on prend doucement le personnage en main, on apprécie progressivement le gameplay avant de tomber carrément sous le charme de ce platformer 3D bourré d’idées et de challenge.

Concrètement, on dirige Penny, que l’on contrôle à la manière d’un Mario depuis qu’il a découvert la troisième dimension. Mais aussi son Yo-Yo ! Soit avec le stick droit (le mode « pro ») soit avec les boutons (mode « simple »). Grâce au yo-yo, on peut se balancer dans les airs, foncer droit devant, s’accrocher, ou carrément l’utiliser comme une roue, ce qui permet de garder notre vitesse comme Sonic quand il se met en boule !

Plein d’option à notre disposition, on s’amuse à faire des acrobaties pour passer de plateforme en plateforme, éviter les pièges, trouver son chemin, aider les personnages qui peuplent les niveaux… D’ailleurs, tous les PNJ ont une petite phrase à dire, c’est super marrant. 🙂 Parfois ils nous filent un objectif à accomplir. Il y a aussi des objets secrets à trouver qui peuvent être très bien planqués, ou difficiles d’accès, afin d’atteindre le fameux 100%.

Techniquement, c’est plutôt une réussite. Qu’on aime ou pas la patte graphique (finalement : j’adore), c’est ultra fluide, très bien animé, la manette est SUPER réactive… Un vrai plaisir ! OK j’ai eu 4 ou 5 bugs de collision (genre je traverse un mur) sur l’entièreté du jeu. Mais rien de grave, on recommence immédiatement et hop. D’ailleurs les devs ont déjà posté des correctifs et continuent. Les musiques sont vraiment géniales, c’est Tee Lopes, le même compositeur que Sonic Mania. 💙

Au-delà du plaisir de jeu, j’apprécie le fait qu’on peut appréhender les mondes comme bon nous semble : soit en mode exploration, à fouiller les niveaux pour tout découvrir (et tomber par hasard sur un bonhomme paumé en haut d’une montagne), soit en mode scoring, à prendre les chemins les plus périlleux et tenter des acrobaties folles en faisant un max de combos, soit carrément en mode speedrun, à foncer tête baissée, à chercher les meilleurs raccourcis en conservant sa vitesse !

Y en a pour tous les goûts… Enfin, à partir du moment où vous aimez les jeux de plateformes bien sûr. 🙂 Voir la fin du jeu ne m’a pas semblé particulièrement difficile, même si certains passages étaient corsés. En revanche, c’est une autre paire de manche que de viser le 100%, de faire les niveaux bonus (à débloquer dans le menu, d’ailleurs y aussi des petits bonus temporaires qu’on peut acheter dans le menu, entre les niveaux), bref si vous voulez du défi, vous allez être servis. La communauté speedrun est déjà à fond, c’est beau à voir !

Bref, ce Penny’s Big Breakaway SEMBLE moche et confus, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement riche, très riche, dès le début du jeu, TOUT plein de choses nous assaillent. Y a pas mal de boutons, d’acrobaties, des couleurs qui pètent de partout, les manchots qui nous pourchassent, des objectifs secondaires… Les développeurs tiennent à ce que les gamers exigeants y trouvent leur compte, à base de speedrun, de combos infinis, de raccourcis dans tous les sens… Mais vous pouvez très bien vous contenter des mouvements de base, explorer tranquillement, profiter de l’excellente construction des niveaux, et kiffer ce monde complètement délirant !

C’est un gameplay millimétré comme on aime, agréable et précis, un univers bien débile et fun, une OST fraîche, une bonne durée de vie (j’ai mis presque 9h à voir la fin sans viser le 100%, et la rejouabilité est énorme), une fluidité à toute épreuve, c’est un très très bon 🪀🪀🪀🪀/5

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