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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Hello la compagnie,

je ne sais pas si vous avez suivi, mais Mozilla vient d’activer en mode « Par défaut on s’en balek« , l’option DoH dans la dernière version de Firefox pour tous les Américains.

DoH, ça veut dire DNS over HTTPS, et ça permet de chiffrer le trafic DNS pour empêcher un tiers d’observer les requêtes DNS que vous générez.

Activer DoH sous Firefox

Si ça vous intéresse, dans Firefox, vous devrez aller dans le menu des options, et cliquer sur « Préférences ».

Capture d'écran de la page des paramètres de Firefox montrant l'option pour activer DNS-over-HTTPS

Ensuite, descendez tout en bas, dans la section paramètres réseaux et cliquez sur le bouton « Paramètres ».

Capture d'écran de la page des paramètres de Chrome montrant l'option pour activer DNS-over-HTTPS

Puis cochez la case « Activer le DNS via HTTPS ». Vous pouvez choisir le fournisseur de DNS sécurisé (Cloudflare ou Nextcloud) ou spécifier le vôtre. Si vous cherchez une liste fiable de fournisseurs DNS over HTTPS (DoH), je vous en ai compilé plusieurs ici.

Capture d'écran de la page des paramètres de Brave montrant l'option pour activer DNS-over-HTTPS

Puis faites OK.

Et voilà. Ensuite, rendez-vous sur cette page de test pour valider que tout fonctionne.

Illustration montrant un ordinateur avec les logos de Firefox, Chrome et Brave

Et si la section Encrypted SNI est rouge, voici un article qui explique comment activer la fonctionnalité de chiffrement SNI.

Activer DoH sous Chrome / Brave

Pour cela, entrez la ligne suivante dans le champs d’adresse du navigateur :

chrome://flags/

Cherchez ensuite quelque chose qui s’appelle Secure DNS ou DNS over HTTPS et activez l’option

Schéma montrant le fonctionnement de DNS-over-HTTPS

Pensez ensuite à configurer votre réseau Windows / Linux ou macOS pour utiliser des DNS compatibles DoH comme ceux de Cloudflare : 1.1.1.1. Mais si, vous savez, ici dans Windows (c’est pour vous rafraichir la mémoire) :

Capture d'écran de la page de test de DNS-over-HTTPS

Puis allez sur ce site pour valider que tout fonctionne pour vous.

Capture d'écran de la barre d'adresse de Firefox montrant l'icône de sécurité pour un site activant DNS-over-HTTPS

Et voilà !


Si vous gérez des ordinateurs sous Windows avec des utilisateurs champions en installation de malwares, voici une option présente dans Microsoft Edge qui devrait vous intéresser.

Cette fonctionnalité permet de bloquer les applications jugées comme indésirables par Microsoft et ainsi empêcher leur téléchargement. C’est vraiment bien pour éviter de se retrouver avec un malware quand on surfe sur des sites chelous et bien sûr, ça ne vous empêchera pas de forcer quand même le téléchargement d’un fichier qui serait, d’après vous, légitime.

Pour activer cette option, lancez la dernière version de Microsoft Chrome Edge et rendez-vous dans les options relatives à la vie privée et à la sécurité.

edge://settings/privacy
Bouton de téléchargement de fichiers sous Microsoft Edge

Ensuite, scrollez tout en bas, dans la section « Services » puis activez l’option baptisée : « Bloquer les applications potentiellement indésirables »

Fichier indésirable bloqué par Microsoft Edge

Enfin, pour tester que ça fonctionne bien, rendez-vous ici et cliquez sur le bouton « Launch the test ».

Capture d'écran d'un paramètre de sécurité dans Microsoft Edge

Et voilà ! Des heures de vie gagnées sur la maintenance de l’ordinateur de belle-maman et joli-papa.

Illustration d'un ordinateur avec un cadenas représentant la sécurité des téléchargements sous Microsoft Edge

Source


Allez, on est des fous, aujourd’hui je vais vous expliquer comment changer de shell par défaut sous macOS ou Linux. Si vous êtes sous Windows 10, je vous invite à consulter cet article où je vous explique comment installer et utiliser un shell informatique et son langage sous Windows 10.

Mais avant de rentrer dans le dur, je vous explique. Un shell est un programme qui fait office d’interface entre vous et l’ordinateur sous la forme d’un interpréteur de commandes. En gros, c’est ce que vous voyez quand vous lancez un terminal.

Il en existe plusieurs comme :

  • Almquist shell (ash) : écrit en remplacement du Bourne Shell, sous licence BSD ; souvent utilisé dans des environnements aux ressources limitées. Les sh de FreeBSD, NetBSD (et leurs dérivés) sont basés sur des cendres qui ont été améliorées pour être conformes à POSIX.
  • Bourne Shell (sh) : Le shell Bourne était le shell par défaut de la version 7 d’Unix. De nombreux systèmes de type Unix continuent à avoir /bin/sh – qui est l’interpréteur de commandes Bourne, ou un lien (symbolique ou en dur) vers un interpréteur de commandes compatible.
  • Bourne-Again shell (bash) : écrit dans le cadre du projet GNU pour fournir un sur-ensemble de fonctionnalités du Bourne Shell. Ce shell est souvent pré-installé et est le shell interactif par défaut pour les utilisateurs sur la plupart des systèmes Linux et macOS.
  • C shell (csh) : Shell Unix créée par Bill Joy alors qu’il était étudiant à l’Université de Californie, Berkeley, à la fin des années 1970. Il a été largement distribué, à commencer par la version 2BSD de la Berkeley Software Distribution (BSD) pour la première fois en 1978.
  • Debian Almquist shell (dash) : un remplacement moderne du shell ash dans Debian et Ubuntu
  • Korn shell (ksh) : écrit par David Korn à partir des sources du shell Bourne alors qu’il travaillait aux Bell Labs
  • Public domain Korn shell (pdksh) : Shell Unix qui a été développé par David Korn aux Bell Labs au début des années 1980 et annoncé sur USENIX le 14 juillet 1983. Le développement initial était basé sur le code source du shell Bourne.
  • MirBSD Korn shell (mksh): un descendant du ksh d’OpenBSD et de pdksh, développé dans le cadre de MirOS BSD
  • TENEX Shell (tcsh): Shell Unix basé sur et compatible avec csh. Il s’agit essentiellement d’un interpréteur de commandes C avec une complétion en ligne de commande programmable, une édition en ligne de commande et quelques autres fonctionnalités. Il s’agit de l’interpréteur de commandes racine natif pour les systèmes basés sur BSD comme FreeBSD.
  • Z shell (zsh): une coquille relativement moderne qui est rétrocompatible avec le bash. C’est le shell par défaut dans macOS depuis la version 10.15 de Catalina.
  • Busybox: Je vous le mets aussi même si c’est pas un shell à proprement dit mais plutôt un ensemble d’utilitaires Unix pour les petits systèmes et les systèmes embarqués, qui comprend 2 shells : ash, un dérivé du shell Almquist ; et hush, une implémentation indépendante d’un shell Bourne.

Et évidemment, chaque barbu qui se respecte a ses préférences (ou reste sur le shell par défaut de son OS). Par exemple, sous macOS, c’est zsh et sous Ubuntu si je ne dis pas de bêtises, c’est bash.

Alors, comment faire pour en changer si besoin ? Et bien vous allez voir, c’est super facile.

Ouvrez d’abord un terminal et entrez la commande suivante pour déterminer sur quel shell vous êtes actuellement :

ps -p $$
Terminal avec prompt de commande Linux affichant le chemin d'accès actuel du répertoire

Ensuite, consultez la liste des shells déjà installés sur votre système d’exploitation avec la commande :

cat /etc/shells
Capture d'écran de la fenêtre de terminal macOS avec le thème par défaut

Comme vous pouvez le voir, j’en ai une flopée.

Pour en changer, rien de plus simple. Entrez la commande suivante en la faisant pointer vers le chemin complet du shell sur lequel vous voulez passer. Par exemple, si je veux basculer de zsh (qui est mon shell par défaut) à bash, je tape :

chsh -s /bin/bash

Ensuite, vous pouvez fermer le terminal et le relancer et voilà !

Icône de changement de shell Linux représentant un coquillage avec une flèche pointant vers la droite

Vous retrouverez aussi ce tuto en vidéo ici :


Ce matin je voulais vous parler du site ezgif.com (easy gif) qui propose toute une série d’outils variés pour jouer avec les GIF animés, ces petites choses magnifiques qui égayent les Internets. Vous pouvez y faire vraiment pas mal de choses comme créer, éditer, redimensionner, recouper, optimiser, ajouter des effets ou dur du texte, etc.

Je vous fais un petit tour du propriétaire :

1. Créer un GIF

On va démarrer avec la base, parce que pour retravailler un GIF avec le reste des outils il faut déjà … avoir un GIF. Cette dernière phrase était sponsorisée par Captain Obvious. Donc ici vous allez créer votre petite animation à partir d’images aux formats GIF, JPG, PNG, BMP, TIFF, APNG ou encore WebP.

Le site ezgif.com permet de creer des gif animes

En termes de limitations on est plutôt sur une barre assez haute puisque votre GIF pourra être composé au maximum de 2000 images pour un poids de 100Mo au total (6Mo max pour une image unique). Le site permet d’ailleurs l’upload d’archives .zip pour plus de facilité (ça évite de passer 3 heures à ajouter ses 2000 fichiers un par un). N’ayez pas peur de mixer différentes extensions d’images, tailles … il va uniformiser le tout pour vous. Le résultat final ne comporte pas de filigrane comme on peut le voir sur d’autres sites.

Une fois vos fichiers ajoutés vous pouvez ajuster leur ordre ainsi que la vitesse de l’animation ou encore ajouter un effet de fondu entre chaque image. L’outil est aussi efficace pour combiner ou raccourcir des GIF déjà existants.

La barre des options sur ezgif.com

Après avoir créé votre fichier vous aurez une nouvelle barre d’options qui vous permettra d’affiner votre résultat : convertir dans un format précis, redimensionner, couper, pivoter, optimiser, modifier la vitesse, ajouter des effets … (voir plus bas pour tous ces détails). À noter que votre création est temporaire, si vous ne la téléchargez pas elle disparaitra au bout d’un certain temps. Pas de hotlinking donc, on vous a vu venir bande de chenapans !

2. Video to GIF

Là encore c’est assez facile à comprendre, c’est l’outil pour vous aider à créer un GIF à partir d’une vidéo. Soit une vidéo perso que vous ajouterez, soit une vidéo déjà en ligne. Attention dans ce dernier cas un lien vers une page web ne suffit pas, il faut un lien direct vers le fichier vidéo lui-même.

Les formats supportés sont nombreux dont les classiques MP4, WebM, AVI, MPEG, FLV, MOV ou 3GP (parmi d’autres) et la taille maximale est de 100Mo. Hormis la fonctionnalité de transformation en GIF vous pouvez simplement utiliser le site pour réaliser quelques opérations directes sur la vidéo elle-même comme la faire pivoter, la redimensionner, la renverser, l’accélérer/ralentir ou encore en extraire une série d’images JPG à la volée.

Créer un gif à partir d'une vidéo

Mais revenons au GIF. Une fois votre vidéo sur le site vous pourrez préciser à quel moment démarrer et stopper votre animation, sa taille, le nombre de FPS, la méthode (FFMPEG …) et diverses autres optimisations. Et une fois votre GIF final créé vous pourrez là encore le peaufiner à base de redimensionnement, découpe, ajout d’écritures & co.

3. Resize

Cette page vous permet de modifier les dimensions de tout ce que vous voulez (ou presque). GIF animé aussi bien qu’image simple vous allez pouvoir tout adapter à vos besoins : agrandir ou réduire la taille, effectuer une rotation, étirer dans un sens ou l’autre, optimiser le fichier, ajouter un filtre … La seule limitation est que le fichier ne doit pas dépasser 35 Mo, pour le reste : have fun !

Ce sera surtout pratique si vous avez des impératifs à respecter comme un poids maximum pour votre animation.

4. Crop

Si votre GIF est composé d’images de dimensions différentes ou que vous voulez focaliser l’action sur une partie précise de l’animation, vous pourriez avoir envie de découper et jeter tout ce qu’il y a autour. C’est ici que cela se passe. Grâce à votre souris, un ratio prédéterminé (16:9, 4:3 …) ou une sélection à main levée … vous allez spécifier la partie du GIF à conserver.

Decouper un gif anime avec ezgif

5. GIF Optimizer

Non seulement vous pouvez y optimiser la taille de votre fichier GIF (en sélectionnant le taux de compression), mais aussi de n’importe quelle image PNG, JPG ou WebP. En plus de convertir différents formats en JPG (BMP, PNG, SVG, GIF). Si vous avez un site et pas d’optimisation automatisée de vos fichiers images cela pourra vous servir.

6. Effects

Déjà présente un peu partout au sein des autres pages du site c’est ici la section dédiée à l’application des différents effets sur votre GIF. J’ai déjà mentionné pas mal des effets possibles (rotation, découpe, vitesse …), mais j’y ajouterai les filtres couleurs et surtout la possibilité de censurer une partie de l’animation. Que ce soit sous forme de pixelisation, de flou ou d’un bloc couleur vous pourrez cacher une partie de l’image. Cela dit ça va alourdir pas mal le fichier final.

Créez des GIF animés en ligne avec Ezgif

7. Split

Bon là ça va être rapide à expliquer puisque cela permet de faire un peu le chemin inverse à la création d’un GIF, à savoir que l’outil permet de découper une animation en une quinzaine d’images aux formats PNG, JPG, WebP ou GIF. Un fichier .zip est créé pour vous permettre ensuite de tout récupérer d’un coup.

Petit bonus vous pouvez créer une feuille de sprites CSS à partir de votre GIF et choisir l’alignement, les bordures entre chaque frame, le format de sortie, découper les sprites …

8. Add text

Pour ajouter du texte : taille, couleur, police d’écriture, alignement ou emplacement, frame de départ et de fin … vous pouvez vous amuser à personnaliser vos créations (ou celles qui existent déjà).

Outils de création de GIF animé sur Ezgif

9. WebP / APNG

Les 2 dernières sections sont relatives aux formats animés WebP et APNG (PNG animé). Elles font sensiblement les mêmes options que ce que nous avons vu pour le GIF jusqu’ici : création d’un fichier à partir d’images ou de vidéo, édition, conversion du GIF, fusion de plusieurs animations, etc. La seule petite différence est la taille max d’une image qui ne pourra être que de 5Mo l’unité (contre 6.5Mo).

Gardez juste en tête que pour l’instant ils ne sont peut-être pas aussi universellement supportés que le format GIF. Ce qui les rend peut être un peu moins pratique à utiliser d’ici à ce qu’ils deviennent les nouveaux standards du genre. Voici une petite comparaison entre les 3 formats.


Si vous creuser un peu le site vous trouverez quelques outils supplémentaires comme un générateur de QR Code ou de codes barres (plusieurs dizaines de types sont proposés), des convertisseurs PDF vers GIF ou PNG, des fonctionnalités tests sur les formats MNG et FLIF ou encore un outil pour tenter de réparer des fichiers GIF corrompus. Il y a vraiment pas mal à découvrir et de quoi occuper des heures de votre temps libre.

Bref voilà pour un petit tour du propriétaire de tout ce que permet Ezgif, un site à conserver dans ces utilitaires qui peuvent toujorus dépanner à un moment ou un autre.

J’espère que vous y trouverez votre compte et que vous proposerez bientôt au monde entier tout un tas de GIF fun pour égayer la vie des plus tristes. Parce qu’un GIF qui pop au bon moment est capable de changer totalement la journée d’un être humain, sachez-le !

Éditez vos GIF animés avec Ezgif

Kasaya est un drôle de projet. Il s’agit d’un langage qui permet d’écrire des scripts afin d’automatiser des actions dans un navigateur.

La particularité de ce langage c’est qu’il est WYSIWYG, c’est-à-dire que les commandes s’expriment en anglais classique. Pas besoin de savoir coder, juste de savoir écrire dans la langue de Shakespeare.

Capture d'écran de l'interface de Kasaya pour automatiser votre navigateur avec un langage naturel

Il ne repose pas comme les autres parseurs sur une analyse des chemins XPaths ou des IDs de div, ce genre de chose, mais sur JARVIS.

Pour faire fonctionner Kasaya, vous aurez besoin du JDK Java, de Google Chrome en version >= 66 et de Node.js >= 12. Ensuite, ouvrez un terminal et lancez la commande suivante (avec sudo devant si besoin) :

npm install -g kasaya

À vous ensuite d’utiliser des commandes dans des scripts ou via le mode interactif. En voici quelques-unes pour l’exemple :

open "foo.com"
click "Sign In"
click "Username"
type "[email protected]"
press tab
type "12345"
click "Confirm"
read "You are logged in as ${username}" near "Success"
check if $username is "[email protected]"
read ${sender} from row "Test email" column "Sender"
print $sender

Évidemment, c’est encore en beta, donc ne vous attendez pas à un truc parfait, mais je suis certain que vous lui trouverez des usages rigolos.

Vous pouvez en savoir plus sur Kasaya en allant sur le site.