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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

2 mois que les vieux dinos du web que nous sommes, Rémi et moi, n’avions pas partagé avec vous ce qui a émoustillé nos neurones ces dernières semaines. Il était temps de combler ce manque et vous parler de tout ce qui nous a fait vibrer en cette longue période confinée.

L’occasion aussi de lancer une toute petite nouveauté sur Twitch : notre écran d’attente avant de lancer un Live. Oui parce que si vous nous suivez là-bas vous savez qu’on a tendance à arriver un peu en retard quasi chaque fois (entre quelques minutes et quelques jours, au pif).

Du coup, pourquoi ne pas vous faire patienter un peu plus au calme avec une belle ambiance de salle d’attente de dentiste. Introduction made in Korben bien entendu. Bientôt la Twitch-celebrity !

Comme pour chaque émission de ce type nous vous partageons nos coups de coeur culturels du moment : musique, vidéo ou encore lecture. Et depuis janvier ce qui nous a bien plu est assez varié : les séries Upload et The Good Place, le dessinateur Guy Delisle, les films de Max Boublil, The Midnight Gospel, Ozark … et surtout du nouvel album collaboratif de Rémi et son groupe Kickban !

Pour aller plus loin (on en parle dans la vidéo) :

Nous suivre sur nos réseaux : InstagramTwitterFacebookTwitchYouTube ou au format podcast sur toutes les plateformes du moment.

À très vite pour la prochaine émission !


Wow, vous savez quoi ? Je me suis rendu compte récemment que je n’avais encore jamais parlé d’Exaile ! Il me fallait donc combler ce manque sinon je n’arriverais plus à dormir paisiblement jusqu’à la fin de ma life.

Capture d'écran d'Exaile en train de jouer une chanson

Justement Exaile c’est quoi ?

Il s’agit d’un lecteur audio (et open source) destiné à l’ensemble des bibliothèques logicielles GTK+ (Gimp Toolkit). C’est un vieux soft (vieux dans le sens où il existe depuis une quinzaine d’années) qui est disponible pour tous les OS majeurs (Windows, Linux, macOS).

Le logiciel bénéficie de son ancienneté puisqu’au fil des années il a reçu de nombreuses améliorations. Même si c’est un peu plus calme depuis quelque temps, plusieurs dizaines de fonctionnalités viennent enrichir l’expérience et correspondre au mieux à vos besoins, c’est pas mal complet !

L'interface du lecteur musical Exaile

Aujourd’hui il vous permet par exemple de gérer vos collections, taguer vos morceaux, récupérer les pochettes d’albums automatiquement sur les Internets, streamer des radios ou des podcasts, afficher les paroles des chansons et des informations sur les artistes, ainsi que créer des playlists.

Il y a bien sûr aussi la possibilité de faire des recherches dans vos collections via un moteur, d’appliquer des filtres et d’utiliser toutes les options de base d’un player classique (lire/mettre en pause, avancer/reculer, faire répéter les morceaux de manière aléatoire ou en boucle, etc.).

Ecouter des albums musicaux avec Exaile

Et les utilisateurs un peu plus avancés pourront importer/exporter des collections de tags, renommer en masse, modifier l’apparence de l’interface, profiter d’une l’implémentation personnalisée du standard ReplayGain (qui permet d’unifier le niveau sonore des morceaux) et un tas d’autres trucs que je n’ai pas encore creusés.

Exaile est codé en Python et vous pouvez consulter leur GitHub ici, vous verrez que c’est assez actif avec plusieurs commits chaque semaine Bon voilà je vous en ai enfin parlé, je vais pouvoir recommencer à dormir un peu mieux 😉

Accéder au site Exaile

Dans le même genre j’avais parlé du logiciel Clementine il y a quasiment 10 ans. Ça ne nous rajeunit pas les amis …


Vous vous souvenez qu’il y a quelques jours, je vous ai partagé 98.css, une bibliothèque CSS permettant de donner un style Windows 98 à vos applications web ?

Et bien même chose aujourd’hui avec XP.css qui est en réalité une extension pour 98.css et qui permet d’adopter le look MAGNIFIQUE de Windows XP.

Capture d'écran d'une interface Windows XP pour application web
Exemple de design rétro pour application web

Un régal pour les développeurs et un design réconfortant pour l’utilisateur final.

N’oubliez pas que la sandbox est ici si vous voulez tester.

Utilisation de couleurs vives et de formes simples pour donner un look Windows XP à votre application web

Vivement Win3.1.css !!!


Si vous savez d’où vient mon pseudo, vous comprendrez pourquoi j’aime la sonorité de ce mot : Multipaaaasss.

Multipass est un outil de virtualisation qui se veut léger et rapide et qui permet en local sur votre machine de faire tourner des instances d’Ubuntu (et uniquement Ubuntu pour le moment).

Multipass s’installe en 1 click sur macOS, ou à l’aide de snap sous Ubuntu.

sudo snap install multipass --classic

Si vous êtes sous Windows, il faut faudra un Windows 10 Pro/Enterprise pour profiter de HyperV. Et si vous avez un Windows Home, vous devez installer Virtualbox.

Capture d'écran de la page d'accueil du site officiel de Multipass

Ensuite, tout se passe au niveau de la ligne de commande.

Tout d’abord, pour voir ce qui est disponible comme version d’Ubuntu, faites un

multipass find

Vous obtiendrez alors la liste des images que vous pouvez installer.

Capture d'écran de la page de téléchargement de Multipass

Disons que je veuille installer une Ubuntu 20.04.

Pour créer et lancer une instance de cette release baptisée « focal », entrez la commande suivante :

multipass launch focal

Par défaut, Multipass générera un petit nom pour votre instance. Mais si vous voulez spécifier votre propre nom, ajoutez le paramètre « name » comme ceci :

multipass launch focal --name NOMDELINSTANCE

Autrement, pour installer la dernière LTS (18.04) sans vous prendre la tête, faites :

multipass launch --name ubuntu-lts

Et me voilà avec ma VM prête à être utilisée.

Capture d'écran de l'interface de ligne de commande de Multipass

Pour lister vos instances, faites :

multipass list

Et pour lancer celle de votre choix, faite :

multipass launch --name NOMDELINSTANCE

Vous pouvez également démarrer et arrêter des instances comme ceci :

multipass start NOMDELINSTANCE
multipass stop NOMDELINSTANCE

Et autre fonctionnalité cool, vous pouvez transmettre des commandes à l’instance comme ceci :

multipass exec instance-name -- VOTRECOMMANDELINUX

Par exemple :

multipass exec NOMDELINSTANCE -- sudo apt update
Capture d'écran illustrant le processus d'installation de Multipass

Pour obtenir un peu d’info sur les instances en cours, vous pouvez également utiliser le paramètre « ls » ou « list » comme ceci :

multipass ls
Capture d'écran montrant un exemple de création d'une machine virtuelle avec Multipass

Maintenant si vous voulez partager des fichiers entre votre système hôte et votre instance, il faut utiliser le paramètre « mount » comme ceci. Cela aura pour effet de mapper votre répertoire HOME local avec un répertoire dans votre instance :

multipass mount $HOME NOMDELINSTANCE

Avec la commande info, vous pouvez d’ailleurs obtenir des informations sur une instance et notamment son point de montage.

Capture d'écran d'une machine virtuelle Ubuntu fonctionnant sur Multipass

Pour spécifier un répertoire, vous pouvez également faire comme ceci :

multipass mount $HOME NOMDELINSTANCE:/chemin/vers/dossier/instance

Par exemple, chez moi, ça peut donner ça :

multipass mount $HOME KorbenFocal:/home/ubuntu/DL 

Et pour copier des fichiers, vous pouvez utiliser le paramètre « copy-files ».

Par exemple, pour récupérer un fichier en local :

multipass copy-files NOMDELINSTANCE:/chemin/vers/fichier.txt /chemin/local/   

Et inversement :

multipass copy-files fichier.TXT NOMDELINSTANCE:/chemin/vers/fichier.txt

A titre d’exemple, chez moi ça donne ça :

multipass copy-files HELLO.TXT KorbenFocal:/home/ubuntu/toto.txt

Et pour finir, si vous voulez supprimer une instance, il suffit d’utiliser le paramètre delete suivi du nom de l’instance :

multipass delete NOMDELINSTANCE Cette instance supprimée sera alors marquée comme telle et vous pourrez ensuite soit la récupérer

multipass recover NOMDELINSTANCE

soit tout purger pour libérer de la place sur le disque :

multipass purge

Source


Pharell le chante depuis 2013 :

Huh, because I’m API
Clap along if you feel like a room without a roof
Because I’m API
Clap along if you feel like happiness is the truth
Because I’m API

source

Et il a raison ! Que serions-nous sans les API ! Et vous l’ignorez peut-être, mais il en existe des centaines en libre accès.

Et la bonne nouvelle, c’est que toutes ces API publiques et gratuites sont listées sur cette page Github. Et il y en a pour tous les goûts :

Logo d'API public

Animaux, animés, cryptomonnaie, finance, nourriture, santé, actu, shopping, vidéo…etc. De quoi agrémenter vos projets web ou développer de nouvelles applications mobiles. Quoiqu’il en soit, ça pourra vous donner des idées.

Pour vous donner un exemple précis, dans la section sur les cryptomonnaies, on retrouve tous ces services listés :

Capture d'écran de la documentation d'API publique

Y’a de quoi s’amuser !

Et histoire de pousser l’inception jusqu’au bout, Public-API possède même sa propre API. La boucle est bouclée, l’API est Happy.