Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

– « Mamaaaaaan, y’a Windows qui ne fait rien que de me copiter »

– « Cela veut dire tout simplement que tu as de bonnes idées, mon petit Linux. »

– « snif »

Hé oui, vous ne le savez peut-être pas, mais Windows vient de sortir en beta son gestionnaire de paquets comme dpkg, rpm ou encore homebrew. Son nom ?

Winget !

Original non ? On dirait un nouveau menu chez KFC.

L’idée est donc de permettre aux utilisateurs de Windows et surtout aux administrateurs de pouvoir installer rapidement des logiciels à partir d’un dépôt comme on le ferait avec une commande apt. Mais surtout de gérer plus sérieusement les mises à jour de ces applications.

Bonne nouvelle non ?

Sur le dépôt Github du dépôt, vous pourrez prendre connaissance des premiers softs installables via Winget. On y trouve par exemple 7zip, 1Password, iTunes, BitPay, Blender, Etcher, CozyDrive, Gimp, Emacs, Gog Galaxy, Inkscape…etc. Y’a de quoi faire !

Un truc amusant, c’est qu’il commence à y avoir des services qui se créent autour de Winget, comme Winstall qui permet en quelques clics d’établir une sélection d’applications à installer puis de récupérer un binaire qui se chargera de tout installer en une fois, à l’aide de Winget.

Capture d'écran de l'interface de Winget
Logo de Microsoft

Pas bête !

Je me demande quand même ce que vont devenir tous ces gestionnaires de paquets dont j’ai parlé au fil des années.

Bref, que ce soit côté Microsoft ou autre, ce gestionnaire de paquets est un projet à suivre.


Si vous développez ou utilisez des petits scripts pour macOS, voici un projet qui je pense va vous plaire. Il s’agit de SuitCase, un projet similaire aux « Raccourcis » (Shortcuts) qu’on peut trouver sous iOS, mais pour macOS.

Je m’explique… SuitCase est un outil en ligne de commande que vous pouvez appeler avec tout un tas de paramètres vous permettant ainsi d’afficher une interface en SwiftUI vous permettant de lancer des commandes ou des scripts.

Cela permet de concevoir très rapidement une interface graphique basique pour des actions que vous menez d’ordinaire au travers du terminal.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de SuitCase affichant les options de personnalisation

Chacune de vos créations en Suitcase peut ensuite être exportée sous la forme d’un exécutable en .command que vous pouvez ensuite proposer à d’autres, qui n’auront alors qu’à cliquer sur le fichier pour voir l’interface en question.

Pour installer SuitCase, il suffit de récupérer le dernier binaire ici (encore en version Alpha).

Ensuite pour scripter une interface, et bien il suffit de lire la documentation puis ensuite d’aller déposer votre projet ici pour le partager avec d’autres.

Voici une petite interface que j’ai scripté rien que pour vous et que vous pouvez télécharger ici :

Logo de SuitCase représentant une valise avec le mot SuitCase écrit en lettres blanches

Amusez-vous bien !


Ce n’est pas forcément simple de savoir correctement écrire le français, car c’est une langue avec beaucoup de subtilités et de règles. Heureusement, quand on a un doute sur l’orthographe d’un mot ou sur une conjugaison, on peut toujours aller chercher sur le net. Pas d’excuses donc.

Mais quand c’est Google lui-même qui nous fournit les conjugaisons et qu’en plus, il nous dit de la merde, ce sont des milliers de personnes qui se retrouvent dans l’erreur. Et je ne parle pas uniquement des plus jeunes qui se tapent une mauvaise note à leur devoir à cause du géant d’Internet.

En effet, quand on cherche une conjugaison via Google, ce dernier se paye le luxe de l’afficher directement dans ses résultats de recherche, détournant ainsi pas mal de trafic de vrais sites de conjugaison type le Bescherelle.

Mais si en plus ces conjugaisons sont fausses, je vous laisse imaginer le drame…

Un petit exemple (regardez le passé composé / antérieur) :

Capture d'écran montrant un exemple de recherche sur Google avec une conjugaison incorrecte

Allez, encore un autre :

Image humoristique montrant une personne se grattant la tête devant un ordinateur avec le message 'Google, apprends à conjuguer!'

Je ne vous fais pas l’affront de vous rappeler la règle concernant l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir ». Mais si vous ne voyez pas ce qui cloche, bah je vous invite à jeter un oeil au Bescherelle qui lui ne se trompe pas et de jouer au jeu des 6 erreurs.

Bref, prévenez vos enfants, car ils risquent d’apprendre des choses incorrectes. Après, apprendre le français avec des algos américains , c’est pas forcément l’idée du siècle ;-).

Merci à Grégory pour l’info !


Les lois sur la violation de droits d’auteurs sont subtiles. Il y a quelque temps, la MPA (Motion Picture Association) qui protège les intérêts de l’industrie cinématographique américaine à l’extérieur des États-Unis avait demandé en début de mois, à ce que le code source de Popcorn Time soit retiré de Github pour contrefaçon.

Et cela avait fonctionné puisque le dépôt de code avait été suspendu.

Pour rappel, Popcorn Time est une application qui pour résumer simplement est l’équivalent d’un Netflix avec uniquement des films et des séries distribués en P2P.

Logo Popcorn Time

Vu comme un outil de piratage pour les uns, ou comme un client P2P Bitorrent traditionnel pour les autres, c’est un vrai casse-tête pour les ayant droit.

Suite à l’avis de contrefaçon déposé par la MPA, l’équipe de Popcorn time a exigé légalement une contre-vérification, en précisant que leur code était 100% légal et qu’il n’y avait à l’intérieur aucun matériel copyrighté. Ce qui est factuellement le cas.

Le code de Popcorn time ne contient rien qui soit soumis au droit d’auteur. Ce dernier a donc été restauré puisque la MPA n’a pas protesté contre ce nouvel examen. Il faut croire que l’outil juridique DMCA relatif aux droits d’auteurs n’est pas le bon outil pour lutter contre l’existence de cette application. Mais je ne doute pas que la MPA n’a pas dit son dernier mot à ce sujet.

En attendant, pouvez donc à nouveau trouver le code source de Popcorn Time et ses versions compilées et téléchargeables ici sur Github.

Source


Si comme moi, vous aimez faire des Stories sur Instagram, Snapchat ou encore Tik Tok, voici une application pour iPhone uniquement qui va vous plaire !

Il s’agit de OK Video, une app qui reprend cette idée de laisser son doigt appuyé sur l’écran pour filmer. Si vous levez le doigt, ça suspend l’enregistrement de la vidéo. Et si vous le reposez à nouveau sur l’écran, ça se remet à filmer.

OK Video - L'application pour des vidéos Tik Tok, Instagram et Snapchat

Ainsi, il est possible d’enchainer plusieurs séquences comme ce qu’on fait sous Tik Tok. Une fois votre vidéo filmée, vous pouvez alors la publier directement sur les réseaux, en 1080p et stabilisées. La version gratuite impose un watermark, mais pour 1 euro et des poussières, vous pouvez l’enlever.

L’intérêt d’une telle application c’est d’avoir une vraie vidéo source que vous pouvez ensuite retravailler dans un logiciel de montage vidéo si vous le souhaitez, ou en tout cas, une vidéo de bonne qualité pour conserver une copie de sauvegarde ou pouvoir la publier partout proprement (et pas faire du cross post avec une qualité vidéo un peu dégueu).

L’app est téléchargeable ici.