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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Plandex est un open-source, qui se pilote directement depuis votre terminal, qui grâce à ses agents intelligents tournant en tâche de fond, est capable de prendre en charge des tâches complexes qui s’étalent sur plusieurs fichiers et nécessitent de nombreuses étapes.

Le principe est simple : vous balancez une tâche à Plandex, et il se charge de la découper en sous-tâches plus digestes qu’il va réaliser une par une jusqu’à ce que le job soit bouclé. C’est encore mieux qu’un stagiaire ^^.

Plandex vous permet d’avancer plus rapidement sur votre backlog, de vous débloquer quand vous séchez sur une techno et de passer moins de temps sur les trucs chiants, tout ça sans risque, puisque les modifications sont d’abord appliquées dans un bac à sable protégé (sandbox) que vous pouvez valider avant de les intégrer à votre projet. Et grâce à son système de gestion de versions, vous pouvez facilement revenir en arrière ou tester différentes approches en parallèle.

Autre point fort de Plandex : la gestion du contexte. Vous pouvez ajouter des fichiers ou des dossiers entiers au contexte de l’IA en un clin d’œil, et ils seront automatiquement mis à jour au fur et à mesure de votre travail. Comme ça, vous êtes sûr que l’IA a toujours accès à l’état le plus récent de votre projet pour un résultat optimal.

Plandex est compatible avec les principaux OS du marché (Mac, Linux, Windows…) et se lance directement depuis un exécutable standalone, sans dépendances. Il suffit de l’installer, de lui refiler votre clé d’API OpenAI, et c’est parti mon kiki !

Mais attention, Plandex ne va pas coder votre projet à votre place du début à la fin. Il faut le voir comme un assistant qui va vous mâcher le boulot et vous faire gagner un temps précieux, mais vous devrez quand même garder un œil sur ce qu’il fait. Les mises à jour de fichiers automatiques peuvent parfois avoir besoin d’un petit coup de polish manuel.

Mais dans l’ensemble, les résultats sont plutôt satisfaisants surtout quand on prend le temps de bien formuler ses instructions et de sélectionner les bons fichiers à mettre dans le contexte. C’est sûr que si vous balancez votre projet en vrac dans sa totalité, l’IA va avoir du mal à s’y retrouver et à produire un code propre mais utilisé intelligemment, ça peut vite devenir votre meilleur pote.

D’ailleurs, les mecs derrière le projet ne manquent pas d’idées pour améliorer leur bébé. Support des modèles open-source, intégration avec d’autres providers d’IA comme Google ou Anthropic, plugins communautaires… Les chantiers en cours ne manquent pas, et c’est tant mieux !

Jetez un œil au repo GitHub du projet, y’a de quoi s’amuser !


Vous êtes en train de bosser sur votre dernier projet révolutionnaire qui va changer la face du monde (ou pas), mais vous avez besoin de le montrer à votre équipe ou à des testeurs externes… Sauf que voilà, votre serveur est bien au chaud sur votre machine locale et personne n’y a accès. C’est là que Portr entre en scène tel un chevalier blanc sur son destrier étincelant !

Cet outil permet grâce à une solution de tunnel, d’exposer des connexions HTTP et TCP locales à l’internet mondial \o/. Et tout ça en utilisant le transfert de port à distance SSH. En gros, ça permet de créer un tunnel sécurisé entre votre machine et un serveur distant, et de rediriger le trafic vers votre serveur local.

Bon, Portr est principalement conçu pour les petites équipes qui ont besoin d’exposer des serveurs de développement sur une URL publique donc si vous comptez l’utiliser pour héberger le prochain Facebook, passez votre chemin. Mais ça offre :

  • Tunnelisation facile des connexions HTTP et TCP
  • Tableau de bord d’administration pour gérer les équipes et les utilisateurs
  • Inspecteur Portr pour analyser et rejouer les requêtes HTTP

Et si vous voulez voir à quoi ça ressemble en vrai, je vous ai dégoté 2 petites vidéo de démo :

Si ça vous dit d’essayer, direction le repo GitHub du projet. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour installer et configurer Portr. Ah et j’oubliais (décidemment…), Portr est open source et distribué sous licence GNU Affero General Public License v3.0 (AGPL-3.0) donc vous pouvez l’utiliser, le modifier et le redistribuer à votre guise.

Bon allez, je vous laisse, j’ai un tunnel à creuser moi.


Si vous en avez assez de tomber constamment sur du contenu qui ne vous plait pas lors de vos séances de surf, sachez que vous allez pouvoir filtrer facilement les éléments indésirables grâce à cette extension Chrome.

Il s’agit de Hide What You Dislike qui permet de masquer en un clin d’œil tout ce qui vous tape sur les nerfs quand vous naviguez. Lien, image, texte, rien ne lui résiste ! Vous repérez un truc qui vous gonfle ? Hop, un clic droit et l’option magique « Hide entries with this link » apparaît pour le virer à tout jamais. Pratique, non ?

« Mais si je me plante et que je masque un truc que je voulais garder ?« .

Pas de panique, les développeurs ont pensé à tout ! Direction les options de l’extension où vous retrouverez la liste de tous les éléments cachés. Suffit de cliquer sur la petite croix rouge et hop, le contenu banni réapparaît comme par magie. Bef, vous gardez le contrôle !

Côté performances, elle est optimisée pour gérer des centaines de filtres sans ralentir votre navigation. Concrêtement, vous pouvez atteindre exactement le même résultat avec n’importe quel bloqueur de pub, mais avec cette extension, c’est beaucoup plus simple à faire.

Prenons l’exemple de YouTube. Son option native de blocage de chaîne ne fonctionne que sur les vidéos suggérées et pas sur les résultats de recherche. Et impossible de bloquer par mots-clés. Alors si voulez masquer toutes les vidéos qui mentionnent « Hanouna » dans le titre, avec YouTube, c’est mort mais avec Hide What You Dislike, c’est fastoche !

Voilà, c’est gratuit, c’est personnalisable à l’infini et c’est dispo ici. Que demander de plus ?

Ah si, j’oubliais un détail qui a son importance… cette extension ne vous tracke pas ! Pas de pistage, pas d’analytics, tout est local par défaut. Et si vous vous connectez via Google pour sauvegarder vos filtres dans le cloud, seul le nom de domaine et le filtre sont transmis. Votre vie privée reste privée, comme il se doit.


Vous êtes développeur ou rédacteur et vous travaillez souvent avec GitHub ? Alors laissez-moi vous présenter Ghore, un outil en ligne de commande qui va changer votre façon de prévisualiser vos fichiers Markdown avant de les committer !

Ghore est un outil open-source qui convertit simplement vos fichiers Markdown en HTML, en imitant à la perfection le style de rendu de GitHub. Fini le temps où vous deviez pusher vos modifications pour voir à quoi ressemblera votre README.md une fois sur GitHub. Là, vous aurez un aperçu instantané, directement dans votre terminal :

  • Vous pouvez l’utiliser complètement hors-ligne. Pas besoin d’Internet pour faire mumuse avec vos fichiers Markdown. Vous pouvez même l’utiliser dans un bunker anti-atomique, si ça vous chante !
  • Il surveille automatiquement les changements dans votre fichier Markdown et met à jour le rendu HTML en temps réel. C’est un peu comme si Ghore lisait dans vos pensées et anticipait vos moindres modifications. Flippant et génial à la fois.
  • Vous aimez les blocs de code colorés et syntaxiquement parfaits ? Ghore aussi ! Grâce à l’intégration de Starry Night, vos blocs de code n’ont jamais été aussi beaux. C’est presque un plaisir de lire du code dans le terminal.
  • Cerise sur le gâteau, Ghore prend en charge la prévisualisation en direct des blocs de code Mermaid. Vous savez, ces diagrammes super pratiques qu’on peut faire en Markdown ? Eh bien, même l’API de GitHub ne les prend pas en charge nativement, mais Ghore, si ! Vous allez pouvoir épater vos collègues avec vos diagrammes interactifs.

Bref, pour utiliser Ghore, rien de plus simple. Clonez le dépôt, installez les dépendances avec npm, et vous êtes prêt à convertir vos fichiers Markdown en un clin d’œil.

git clone https://github.com/p-balu/ghore.git

cd ghore

npm install

npm start votre/fichier/README.md

Et si vous voulez personnaliser le rendu HTML, pour mettre du Comic Sans rose fluo sur fond vert, allez-y, personne ne vous jugera (enfin, presque) ! Ghore vient en effet, avec son propre fichier CSS que vous pouvez tripatouiller à votre guise.

C’est dispo ici.


Vous avez la nostalgie du bon vieux temps où Google Chrome arborait un look si particulier en 2012 ? Hé bien Silverfox est là pour vous faire revivre cette époque grâce à Mozilla Firefox ESR !

Ce thème open-source unique en son genre recrée méticuleusement l’apparence emblématique de Chrome d’il y a une décennie. Des onglets trapézoïdaux au bouton nouvel onglet en forme de parallélogramme, en passant par un speed dial épuré et une barre de téléchargement en bas, chaque détail a été soigneusement reproduit. Les créateurs ont même poussé le souci du détail jusqu’à inclure un menu hamburger sur mesure (avec l’icône de clé à molette en option) et les minuscules boutons de fenêtre de l’époque.

Mais Silverfox ne se contente pas d’être un simple thème approximatif… Non, non, les auteurs se sont efforcés de coller au plus près à l’original, en recréant également le mode incognito avec son personnage inquiétant, les barres d’information intégrées aux fenêtres, ainsi que les pages de paramètres, d’extensions et d’erreur restylées. Ils ont même inclus les avatars de profil originaux de Chrome, ces personnages qui apparaissaient en haut de la barre de titre…etc

Le thème propose également une série de paramètres supplémentaires accessibles depuis une page de drapeaux façon Chrome. Ces options vous permettent de pousser encore plus loin l’expérience Chrome en activant davantage de fonctionnalités et comportements d’antan, comme le passage à la marque Chromium, l’utilisation des contrôles de fenêtre de Chrome OS ou encore, pour les utilisateurs de Linux, l’utilisation des icônes de barre d’outils de l’ère Humanity.

Les utilisateurs de Windows ne sont pas en reste, puisque Silverfox prend aussi en charge Aero sous Windows 7, ainsi que les effets vitreux similaires fournis par des logiciels tels que Glass8 et DWMBlurGlass. Évidemment, cela n’est pas pertinent sous Linux, où nous avons droit à une barre de titre GTK classique (mais vous pouvez activer l’arrière-plan bleu d’un simple clic). Pour essayer Silverfox par vous-même, gardez à l’esprit qu’il ne fonctionne qu’avec Mozilla Firefox ESR 115, et non avec la version régulière de Firefox. Il n’est pas non plus compatible avec les versions Flatpak ou Snap d’ESR. Je vous recommande donc d’utiliser la version binaire Linux d’ESR si vous ne prévoyez pas d’en faire votre navigateur principal.

Vous trouverez tous les détails et de nombreux GIFs illustrant l’installation sur le site web du projet.

Merci à Lorenper pour l’info.