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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Voici 3 petites vidéos extraites du site de l’INA, qui sont plutôt rigolotes à regarder plus de 30 ans après. La première est un reportage diffusé lors du 20h de France 2 (Antenne 2 à l’époque) le 23 septembre 1982 qui montre aux Français ces premiers geeks fondus de micro-informatique et annonce un avenir fait d’ordinateurs. J’avais quelques mois, j’étais déjà beau comme un camion et je n’avais pas la moindre idée de ce que c’était que ce truc…

Le second reportage, toujours sur Antenne 2 et daté du 27 mai 1983, est une démo de synthèse vocale par Georges Leclere. Comme il le dit si bien, « ça ne vaut pas un microsillon »… À l’époque, c’était frais ce genre de reportage. On montrait de la bidouille, du circuit imprimé, un poil de hacking, du code…etc.

Aujourd’hui, tout ça c’est terminé à la télé… Dommage !

Il y en a des tas sur le site de l’INA et c’est assez instructif. Allez, je vous en mets une dernière pour la route sur le salon du SICOB diffusé le 23 septembre 1983. L’étudiant interviewé à la fin est surement à lui seul responsable de tous les clichés sur les informaticiens auxquels nous avons eu droit ces 30 dernières années 😉

Merci au gentil lecteur qui m’a envoyé ça et dont j’ai paumé l’email…


J’ai parlé à plusieurs reprises de sites où on peut trouver des photos libres de droits et gratuites et là, je viens de tomber sur une petite liste qui complète mes précédents articles. Du coup, je la poste ici pour mémoire, car c’est le genre de choses dont je me sers tout le temps !

photos

Merci à Dustin pour le partage !


Si vous aimez les travaux pratiques et que l’Oculus Rift et les projets de casque de réalité virtuelle vous font très très envie, j’ai une excellente nouvelle pour vous. Il est possible en suivant ce petit tuto, de mettre au point un casque de réalité virtuelle avec seulement 20 $ en poche.

L’idée est simple… Il suffit de recycler un smartphone Android ou iOS, de le monter sur un support qui fera office de casque, d’y brancher une diode qui permettra de suivre les mouvements de la tête et de faire gérer tout ça (diffusion d’image et tracking) par votre PC grâce à un client logiciel conçu à cet effet.

Le projet s’inspire du Durovis Dive qui exploite la même idée commercialement. L’intérêt d’un tel montage, c’est qu’il est compatible avec les jeux 3D stéréoscopiques… et par conséquent compatibles avec les jeux conçus pour Oculus Rift et la plupart des jeux PC 3D.

Après ça reste du bricolage, car le suivi des mouvements de la tête passe par le contrôleur souris. Et il y a un délai de quelques millisecondes entre vos mouvements et l’affichage. Cela dépend de la rapidité de votre PC et de votre connexion réseau. (nécessaire pour que le client mobile communique avec le PC via ce streamer d’application).

L’intégralité du tuto se trouve ici pour ceux que ça intéresse.

Source


Si vous cherchez un moyen de chiffrer certains de vos fichiers présents sur un dépôt git, je vous invite à tester git-crypt. Ce logiciel utilise un algorithme de chiffrement AES-256 et permet de manière totalement transparente de synchroniser des fichiers tout en les protégeant des yeux indiscrets.

Attention, ce n’est pas conçu pour chiffrer tout un dépôt. Si c’est ce que vous voulez faire, il vaut peut-être mieux tout mettre dans un conteneur TrueCrypt et synchroniser ce conteneur. Mais en tout cas, dans certaines situations, cela permet de partager des dépôts en toute sécurité, avec des développeurs que vous connaissez un peu moins et en lesquels vous avez un peu moins confiance. Vous pouvez alors proposer un dépôt mixte mi-privé mi-public et protéger des infos confidentielles genre des clés ou des mots de passe qui ne doivent pas se retrouver dans la nature.

Pour installer git crypt, il faudra le compiler sous Linux (ou en mode expérimental sous Windows) et sous mac, il suffit d’utiliser homebrew comme ceci :

brew install git-crypt

Placez vous ensuite dans le dépôt qui vous intéresse et initialisez git-crypt

cd repo
git-crypt init

Cela va générer une clé de chiffrement, que vous devez absolument exporter comme ceci pour en conserver une copie et pouvoir déchiffrer vos fichiers.

git-crypt export-key ../git-crypt-key

Maintenant, imaginez que vous ayez une clé API à protéger dans votre code source ? Cette clé se trouve dans un fichier key.api.conf. Pour dire à git-crypt de s’occuper de ce fichier, il faut le spécifier dans la config .gitattributes présent dans votre dépôt. Ajoutez la ligne suivante dans .gitattribute :

key.api.conf filter=git-crypt diff=git-crypt

Vous pouvez bien sûr utiliser un nom complet de fichier ou un pattern type *.conf ou *.api.conf.

Puis commitez ce fichier sur votre dépôt git :

git add .gitattributes 
git commit -m "Dit à git-crypt de chiffrer key.api.conf"

Maintenant on va rajouter le secret dans le fichier key.api.conf :

echo "mon-secret" > key.api.conf

Pour le moment, le fichier n’est pas encore envoyé sur le git et je vous conseille de vérifier que git-crypt le prend bien en compte. Pour cela, entrez la commande suivante :

git-crypt status

Ajoutez ensuite votre fichier de conf à sécuriser sur le git comme ceci :

git add key.api.conf 
git commit -m "ajout de la clé api"

Ensuite pour voir si vraiment votre fichier est bien déchiffré en local, faites tout simplement un petit cat dessus.

cat key.api.conf 

Pour savoir si le fihier est bien chiffré côté git, il faut verrouiller votre git-crypt avec la commande :

git-crypt lock

Puis allez jetez un œil au fichier.

cat key.api.conf 

Logiquement le contenu devrait être totalement chiffré. Pour débloquer à nouveau votre dépôt local, utilisez la commande unlock en spécifiant la clé de déchiffrement.

git-crypt unlock ../git-crypt-key

Plus d’infos ici.

Article mis à jour le 12/11/2020
Article publié initialement le 22/04/2014


Vous vous souvenez de Minority Report, quand Tom Cruise se fait pister partout grâce à un système de reconnaissance faciale ? Et bien cette technologie devrait prochainement débarquer dans nos centres commerciaux, nos aéroports, nos lieux publics…etc.

En effet, NEC (Hong Kong) vient d’annoncer un système de reconnaissance faciale à brancher directement au cul des caméras qui est capable de remonter des alertes en cas de détection d’un individu suspect (genre un voleur de supermarché) ou qui permettra de mieux vous cibler en tant que client lorsque vous mettrez les pieds dans un magasin.

PrintCe système qui utilise l’algorithme de reconnaissance NeoFace de NEC, est branché en 3G ou WiFi avec le serveur proposé par NEC (comprenez le cloud privé qui contient votre tronche). Les bases sont alors interrogées à distance pour pouvoir mettre un nom ou un profil sur un visage.

On pourra ainsi analyser vos déplacements, mieux cerner vos habitudes, vous proposer de l’affichage publicitaire personnalisé, avertir les vendeurs que vous êtes un bon client avec beaucoup d’argent ou au contraire un mec qui n’achète jamais rien, améliorer les contrôles au frontières, faciliter le travail des agents de sécurité…etc.

Ce genre de chose existe depuis un moment mais là, la nouveauté, c’est que ce système se veut léger, facile à installer y compris dans un système de vidéo-surveillance déjà existant et surtout autonome (pas besoin de serveur sur place).

JPG-05 JPG-04

Pour garder un semblant de vie privée, il faudra rester chez vous ou apprendre à vous maquiller.

On n’est pas sorti de l’auberge avec ce genre de techno formidable.

Source