Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Ça fait un petit moment que je tente quelques expériences DeepFakes et compagnie et grâce à la communauté Twitch, j’ai découvert ce projet « First Order Motion Model for Image Animation » qui permet de faire bosser un réseau neuronal sur une vidéo, afin d’animer une photo.

Voici ce que ça donne :

Évidemment, faire tourner ça sur sa machine c’est un peu galère, mais vous allez pouvoir quand même vous amuser avec en utilisant les GPU de Google et en passant via ce lien.

Alors comment ça fonctionne ?

Une fois le projet ouvert, cliquez sur le bouton « Copier sur Drive » pour récupérer le projet à l’intérieur de votre Google Drive.

Cliquez ensuite sur « Se connecter » dans le menu en haut à droite. Ensuite, faites via le menu, « EXECUTION » -> « TOUT EXÉCUTER ».

Vous allez bien sûr rencontrer quelques problèmes, mais rien de bien méchant. Il faudra donner la clé d’accès à votre Google Drive au projet pour qu’il puisse aller récupérer vos fichiers. Créez vous un compte Google spécialement pour l’occasion si vous avez la trouille.

Ensuite, importez les données d’exemple dans votre Google Drive. J’ai eu quelques soucis avec le chemin d’accès au dossier « first-order-motion-model », donc je l’ai simplement renommé « first » et j’ai adapté le code du projet pour qu’il aille chercher tout ça au bon endroit.

Deepfake d'une photo d'un chien en train de jouer avec un ballon

Vous pouvez bien sûr d’abord tester avec les fichiers d’exemple qui consiste à faire parler une photo de Poutine à partir d’une vidéo de Trump. Mais ensuite dès que ça fonctionne, il ne reste plus qu’à faire appel à votre imagination et faire parler un peu qui vous voulez.

Notez que la vidéo doit être au format MP4 d’une taille de 256×256. Et la photo doit également être de dimensions carrées. Arrangez-vous également pour choisir une vidéo où la bouche de l’intervenant articule bien. Sinon, ce ne sera pas ouf.

Et voilà, après quelques minutes d’acharnement, voici le petit résultat que j’ai obtenu pour rigoler. J’ai dû quand même ajouter l’audio après coup.

Ne me jugez pas.

À découvrir ici !

Merci à Lorenper pour l’info !

Et pour ceux qui veulent aller plus loin encore…. CLIQUEZ ICI !


Je n’utilise pas la suite Google Docs pour mes besoins en bureautique mais je sais que c’est quand même un truc très utilisé.

C’est pourquoi, je vous invite aujourd’hui à jeter un oeil à ce projet nommé G Desktop Suite.

Il s’agit d’un wrapper utilisant ElectronJS et permettant d’avoir une expérience de la suite Google Docs semblable à celle qu’on pourrait avoir avec une application locale type Microsoft Word.

Capture d'écran du wrapper pour Google Docs

Vous l’aurez compris, l’idée c’est d’encapsuler Google Docs dans une application afin de l’utiliser comme n’importe quel app desktop. G Desktop Suite fonctionne sous Linux, Windows et macOS et vous pouvez trouver tous les liens de téléchargement ici.

Exemple d'utilisation du wrapper pour Google Docs

ps : Petit coucou au passage, à tous ceux dont le métier consiste à copier coller inlassablement la phrase « C’est de la merde, ça utilise Electron » sous tous les articles qui parlent d’outils utilisant Electron JS. 😘


Quand je vais trainer aux Geek Faeries chaque année, j’ai toujours le plaisir d’échanger avec des passionnés de Fursuit qui incarnent leur animal favori pour le plaisir des petits et des grands. Et je sais que certains d’entre vous ont cette passion des furries, d’où mon article du jour.

Il s’agit de This Fursona Does Not Exist (TFDNE), qui est un générateur d’avatars de Fursona utilisant Tensorflow pour produire des images paramétrables et uniques puisqu’elles n’existent pas vraiment, mais sont « imaginées » (générées) par un moteur d’apprentissage.

Pour ceux qui ne comprennent RIEN à ce que je raconte (et c’est normal, vous n’avez été aux Geek Faeries ^^), voici une démo de la chose en vidéo :

Alors comme l’utiliser ? Il faut vous rendre sur ce lien, puis cliquer sur « Ouvrir en mode brouillon »

Ouvrir en mode brouillon TFDNE

Ensuite, cliquez sur le menu « Execution » et faites « Tout exécuter ».

Exécuter TFDNE

Ensuite, il faudra patienter un peu, le temps que ça se lance puis vous n’aurez qu’à jouer avec les curseurs ou cliquer sur le bouton « Randomize Sliders » tout en bas.

Avatar de Fursona pour les fans de cosplay

Et voilà, à vous les jolis fursonas à utiliser par exemple comme avatar.

Création d'un avatar de Fursona personnalisé pour les joueurs de jeux de rôle en ligne

Et mon chouchou,

Guide étape par étape pour générer un avatar de Fursona unique

Amusez-vous bien !


Quand il s’agit d’écrire sous Linux, j’ai toujours préféré nano à Vi ou Vim. Toutefois, je reconnais que Vim est bien plus puissant que nano pour éditer un contenu. Et surtout, il possède une fonctionnalité qui permet de chiffrer un document à l’aide d’un mot de passe. Cela peut-être pratique pour protéger votre journal intime (ahaha) ou pour conserver des procédures ou de la documentation sous secret sur vos serveurs par exemple.

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien, pour créer un document et lui attribuer un mot de passe, il suffit d’utiliser le paramètre -x comme ceci :

vim -x HelloWorld.txt
Capture d'écran du terminal montrant le processus de chiffrement avec Vim

L’outil vous demandera alors un mot de passe pour protéger le document qui sera chiffré à l’aide de l’algorithme Blowfish2. Ce dernier a été implémenté à partir de la version 7.4-401 de vim. Avant, Vim utilisait Blowfish (premier du nom) mais ce dernier est maintenant considéré comme peu fiable.

Vous pouvez ensuite observer le contenu avec un autre éditeur genre, nano ou la commande cat pour voir ceci :

Illustration d'un document avec un cadenas représentant la sécurité

Tout est donc effectivement bien chiffré. Lorsque vous ouvrirez à nouveau le document avec Vim, celui-ci vous demandera simplement le mot de passe de déchiffrement.

Logo de Vim, l'éditeur de texte utilisé pour chiffrer le document

Et si vous voulez modifier le mot de passe, une fois dans vim, avec votre texte en clair, il vous suffit de taper :

:X
Capture d'écran du fichier de configuration de Vim nécessaire au chiffrement

C’est un X majuscule.

Vim vous demandera alors un nouveau mot de passe. Vous pouvez le changer à ce moment-là, ou si vous ne voulez plus de mot de passe, vous pouvez faire simplement « Entrée » et laisser ça vide. Cela aura pour effet d’enlever la protection sur le document.

Et si vous voulez monter le niveau, il est également possible de lire des fichiers chiffrés avec GPG à l’aide de vim. Pour cela, vous pouvez installer l’un des nombreux plugin GPG pour vim comme celui de James McCoy ici.

Schéma montrant le processus de chiffrement de bout en bout avec Vim

Vous téléchargez le fichier gnupg.vim, puis vous le placez dans le répertoire

$HOME/.vim/plugin

Ensuite, vous éditez votre fichier .bashrc (dans votre HOME) et vous y ajoutez les lignes suivantes :

GPG_TTY='tty'
export GPG_TTY

Et voilà. Grâce à ce plugin, vous pourrez lire en clair les fichiers chiffrés avec GPG dont l’extension est .pgp, .gpg ou .asc et dont vous avez la clé bien sûr.


Il y a quelques jours, je me baladais dans mon jardin, admirant mes mauvaises herbes et comme d’hab, j’ai dégainé mon smartphone pour en savoir plus sur telle ou telle plante.

Et c’est là que je me suis rendu compte que je n’avais jamais parlé de l’application que j’utilise (enfin, je crois) : PlantNet.

PlantNet est une application pour Android et iOS qui permet de prendre en photo une feuille, une fleur ou une plante en entier afin de connaitre exactement son espèce.

Fleur jaune en forme d'étoile sur une tige verte avec des feuilles pointues

Je l’utilise depuis longtemps et il faut savoir que c’est une application collaborative. Plus les gens prennent de photos, et alimentent la base de données, plus l’application est précise. Et évidemment c’est super utile pour en savoir un peu plus sur la flore de votre jardin ou de la nature environnante.

Feuilles vert foncé en forme de coeur avec des veines blanches sur une tige mince

A ce propos, lors de ma dernière expédition dans le jardin, j’ai découvert que j’avais de l’Amaranthe, de la sauge sauvage et même des plantes médicinales comme anti-inflammatoire ou comme coupe faim.

Plante grimpante avec des feuilles rondes et vertes et des petites fleurs blanches
Feuilles vert clair en forme d'éventail avec une tige fine et des fleurs roses en bout de branche

Bon, j’ai pas testé les propriété de ces plantes médicinales directement sur moi car je pense que ça mérite de creuser le sujet mais c’est rigolo de savoir que ces herbes que je considéré comme « mauvaises » pouvaient en fait être utiles.

Actuellement, il y a plus de 20 000 espèces référencées dans PlantNet. Il y a donc encore de la marge pour lister les 360 000 et plus, espèces végétales existantes sur notre planète.

Photo de DapurMelodi provenant de Pexels