Vous le savez, je suis un fervent défenseur de Firefox qui est à mes yeux, le seul navigateur réellement libre. Je l’aime d’amour et je suis fier de vous annoncer qu’aujourd’hui, la version 79 est sortie.
Niveau nouveautés, vous y trouverez une mise à jour du système anti tracking qui utilise la liste Disconnect afin de bloquer les cookies de sites tiers.
Une nouvelle fonctionnalité WebRender est également activable en passant par
about:config
Et vous permettra d’exploiter le GPU (carte graphique) pour le rendu des pages web. Vous verrez, ça soulage :).
Et tout un tas de correctifs et de mises à jour de sécurité.
Et l’une des fonctionnalités qui vont vous plaire, c’est également la possibilité d’exporter sous la forme d’un fichier texte (non chiffré) l’ensemble de vos mots de passe enregistrés.
Par contre, pour le moment, l’import est limité uniquement aux autres navigateurs (on ne peut pas importer un CSV en provenant d’un gestionnaire de mot de passe quelconque).
Pour installer la nouvelle version de Firefox, rendez-vous sur le site officiel ou faites la mise à jour via le menu « Firefox » -> « À propos ».
Vous êtes vous déjà demandé comment la Station Spatiale Internationale avait été assemblée ?
Car oui, l’ISS est un véritable jeu de LEGO avec des modules en provenance de différents pays, qui ont tous des fonctionnalités différentes.
Ces modules européens, canadiens, japonais, russes…etc. ont été assemblés au fil des années pour finalement donner la forme que nous connaissons à l’ISS.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à jeter un oeil à cette vidéo passionnante de Jared Owen.
Je ne sais pas si vous avez suivi, mais Apple a intégré dans la prochaine version d’iOS estampillée N°14 « Obsolescence, j’arrive« , une fonctionnalité qui vous averti lorsqu’une application utilise la caméra et le micro de votre téléphone, potentiellement à votre insu.
Super cool, pour éviter les fuites de données (Comprenez : Vos photos de zizi) vers des puissances étrangères prêtes à vous faire chanter pour obtenir la recette du vaccin contre le complotisme.
Et malheureusement, dans certaines régions encore victime de fracture numérique, il existe encore des personnes sous Android qui ne bénéficient pas du minimum vital en termes de fonctionnalités sur leur smartphone.
Heureusement, pour toutes ces personnes, il y a Access Dots, un logiciel pour Android qui une fois installé et auquel vous aurez donné les droits d’accessibilité, vous préviendra de l’utilisation de la caméra et/ou du micro à l’aide d’une petite pastille verte (pour la cam) ou orange (pour le micro) présente en haut de l’écran.
Ainsi, vous saurez si vous êtes filmé ou enregistré à votre insu (et que votre écran est allumé). C’est dingue, mais c’est une petite application bien pratique, qui va surement aider de nombreuses personnalités publiques et surtout politiques de par le monde à poursuivre leur carrière de ministre.
Vous avez récupéré de vieilles photos familiales malheureusement, leur qualité reste à désirer… Pas de souci avec cet outil proposé par MyHeritage (un machin qui analyse votre ADN…) qui est capable d’améliorer avec un peu de machine learning une photo ancienne.
Voici un exemple :
Bon, j’ai aussi essayé avec un cousin à moi, mais ça n’a pas bien fonctionné.
Snif. MyHeritage propose aussi une fonctionnalité de mise en couleur comme avec ce service que je vous ai présenté il y a plusieurs jours. Mais je le trouve un peu moins efficace. Disons un peu plus violent sur la colorisation…
Il y a plusieurs façons de se connecter au réseau TOR pour surfer sur le darkweb. La plus rapide et la plus simple, dont je vous ai déjà parlé, c’est d’installer Tor Browser.
Ça se fait en quelques secondes, et ça marche direct.
Mais il existe une autre possibilité, qui est celle de mettre en place une passerelle, ou plutôt un proxy via lequel vous pourrez faire passer tout le trafic réseau de vos appareils, sur Tor.
C’est pratique pour ne pas oublier d’activer Tor et être sûr que notre surf est anonymisé. J’omets volontairement les techniques de désanonymisation, car ce n’est pas l’objet de cet article.
Alors de quoi avez-vous besoin pour monter ce proxy Tor ?
Et bien d’une machine, type Raspberry Pi que vous laissez chez vous ou ailleurs ou un serveur que vous prenez chez un hébergeur de votre choix et d’une distrib Linux dessus.
Maintenant je vous propose la méthode pour mettre ça en place. Pensez à mettre « sudo » devant les commandes si besoin.
Mettre à jour Linux
Pensez d’abord à bien mettre à jour votre Linux. Comme je suis sous Ubuntu j’utilise donc :
apt update
apt upgrade
Installer Tor
Pour cela, entrez la commande suivante :
apt install tor
Ensuite, vérifiez que Tor est bien fonctionnel avec cette commande :
Vous devriez alors voir que la connexion est correctement « bootstrappée » à 100%. Bravo, Tor est fonctionnel sur votre serveur.
Proxyfier Tor
Pour configurer Tor afin qu’il se comporte comme un serveur proxy et pouvoir y connecter vos ordinateurs, tablettes et smartphone, il y a quelques modifs à faire dans le fichier de config de Tor.
Pour éditer ce fichier, faites :
nano /etc/tor/torrc
Décommentez le paramètre SocksPort et configurez la comme ceci :
SocksPort ADRESSE_IP_DU_SERVEUR:9050
Chez moi, ça donne ça :
Vous pouvez ensuite jouer avec le paramètre SocksPolicy pour accepter ou rejeter certaines IPs ou plages d’IPs. De mon côté, j’ai laissé ce paramètre commenté, car je ne l’utilise pas.
Décommentez ensuite le paramètre RunAsDaemon pour que le process tourne en tâche de fond.
Pensez ensuite à activer le paramètre DataDirectory si vous souhaitez que la config de Tor (les clés de chiffrement…etc) soit stockée ailleurs que dans votre /home/.tor
Ensuite, il faut relancer le service Tor avec la commande :
Et voilà, vous en avez terminé avec le serveur Tor.
Configurer le proxy sous macOS
Maintenant on va passer au client. Si vous êtes sous macOS, allez dans les paramètres réseaux, connexion, « Avancé »…
Puis allez dans l’onglet « Proxy » et configurez le proxy Socks comme ceci :
Et voilà pour macOS.
Les navigateurs sous macOS et Windows utilisent ce paramétrage par défaut… sauf Firefox. Donc pour Firefox, reportez-vous à la méthode un peu plus bas.
Configurer un proxy sous Windows 10
Pour Windows 10, il faut aller dans les paramètres du proxy. Pour cela, tapez « proxy » dans le menu de recherche.
Puis activez la « Configuration manuelle du proxy » et spécifiez l’adresse IP de votre machine Tor ainsi que le port (par défaut 9050).
Il peut arriver que ça ne fonctionne pas directement car le proxy Windows est en https par défaut. Pour le forcer en socks, il suffit d’entrer dans le champs « Adresse », votre l’IP du proxy Tor préfixée par « socks= » :
socks=VOTRE_IP
Configurer le proxy sous Firefox
Sous Firefox, vous pouvez le configurer en allant dans les options (about:preferences), puis en cliquant sur « Paramètres » dans la section « Paramètre réseau ».
Sélectionnez « Utiliser les paramètres proxy du système » et SURTOUT, cochez la case « Utiliser un DNS distant lorsque Socks v5 est actif« . Ce dernier paramètre vous permettra de résoudre les domaines en .onion.
Configurer le proxy sous Chrome et Edge
Là, c’est simple, y’a rien à faire, car ces navigateurs prennent le paramétrage du système. Donc référez-vous à la section « Configurer un proxy sous Windows 10 » de cet article.
Comment tester votre connexion Tor ?
D’abord, il suffit de voir quelle nouvelle IP vous est attribuée et dans quelle partie du monde vous ressortez en vous rendant ici.
Et pour les .onions, c’est un peu galère à trouver, mais pour tester, je vous invite à vous rendre sur celui de DuckDuckGo :