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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Je suis autodidacte. Depuis toujours. Je sais faire énormément de choses dans des domaines très variés. C’est une force même si l’absence de diplôme qui quelque part « valide » une compétence est quelque chose que je continue parfois à ressentir quand je me mets en contact avec la société normale.

Mais j’ai de la chance, car je n’ai besoin de me faire valider par personne. Je ne fais partie d’aucun groupe de quelque nature que ce soit, je n’ai de compte à rendre à personne, je prends mes propres décisions, je ne dépends d’aucune plateforme, d’aucun patron, d’aucune entreprise et quand quelqu’un ou quelque chose tente de m’enfermer, je sais me dérober très vite. Et malheureusement, si vous pensiez le contraire me concernant, sur l’un de ces points, c’est que vous êtes victime d’un préjugé :).

Évidemment, cela fait de moi quelqu’un de solitaire. J’ai des amis, je vous rassure, et je ne travaille pas complètement seul, mais dans ma tête, dans mes prises de décisions et dans mon quotidien, je fonctionne en autonomie totale. Quand je décide de quelque chose avec mon cerveau, je fais souvent le mauvais choix. Mais quand je décide avec mon coeur, je ne suis jamais déçu. J’ai mis des années à retenir la leçon, mais maintenant c’est bon, j’ai capté.

Être autodidacte, c’est savoir apprendre, comprendre et faire les choses, par soi-même. Cela ne veut pas dire que vous avez la science infuse ou que vous n’avez ni mentor ni professeur. Non. Cela veut tout simplement dire que vous êtes votre propre motivation et que vous ne vous limitez pas à une case ou à un programme d’enseignement. Être autodidacte c’est être libre de faire ses choix même si ça bouscule les uns et les autres.

Évidemment, il y a ce foutu syndrome de l’imposteur qui n’est au fond qu’un blocage que nous renvoie la société, mais il est possible de le dépasser, au moins ponctuellement.

Et quel plaisir d’apprendre tout le temps, d’être curieux et de pouvoir explorer de nouveaux thèmes sans se limiter à cette case dans laquelle « on » voulait nous ranger. « On » ce sont nos amis, nos professeurs, notre famille, nos collègues, de parfaits inconnus voire nous-mêmes si nous nous laissons convaincre par la bouillie verbale des autres. Mais chacun est capable de sortir de cette case et d’emprunter le chemin qu’il souhaite. Pas facile, mais possible.

Si je vous parle de ça, c’est parce qu’on m’a envoyé une série documentaire réalisée par Anaïs Volpé et Alexandre Desane qui sont eux-mêmes autodidactes et qui sont partis à la rencontre d’autres comme eux qui non seulement avaient le goût d’apprendre et la curiosité, mais qui surtout on eu le courage de lâcher la rampe pour prendre un chemin différent de celui auquel le « monde » les destinait.

Ces gens sont beaux, inspirants et chargés en énergie positive ! Et j’ai la conviction que cela vous plaira et donnera du courage aux autodidactes en souffrance qui pourraient lire cet article, alors je la partage ici. Le travail d’Anaïs et d’Alexandre mérite beaucoup plus d’attention.

Bonne découverte à tous !


Bon, vous le savez, quand vous trainez sur le net, vous êtes traqué de partout. Cookies, empreinte de votre navigateur, stockage de vos requêtes adresse IP et j’en passe.

Alors bien sûr il est possible de brouiller les pistes à l’aide d’outils comme celui-ci ou des VPN, de la navigation privée, du nettoyage de cookie et grâce au RGPD, ça va un peu mieux aussi. Mais ces solutions techniques sont connues que de ceux qui mettent un peu les mains dans le cambouis.

Toutefois, les géants du net continuent de vous tracker. La preuve avec cette dernière innovation de Google qui l’air de rien, sous des arguments trompeurs liés au debug, a mis en place dans toutes les versions de Chrome >= 54, un identifiant unique généré aléatoirement lors de l’installation du navigateur.

Google Chrome ID Tracking

En fonction de vos paramètres, ce Chrome ID est plus ou moins long et une fois que vous vous connectez avec votre compte Google, cet ID est forcement lié à votre identité. À l’aide du champ x-client-data (anciennement connu sous le nom de x-chrome-variations) transmis dans vos requêtes web, cet identifiant unique présent dans Chrome, pourra alors être transmis via n’importe quel service tiers Google présent dans les pages des sites sur lesquels vous surfez. Au hasard: Google Ads ! Mais aussi le captcha Google, les embed Youtube, les scripts Google Analytics, les fonts Google et j’en passe…

Ce Chrome ID encore assez confidentiel, c’est le petit tracker personnel que se réserve Google pour continuer à vous pister même quand vous prenez toutes vos précautions. Évidemment, Google se défend d’utiliser cet ID pour faire du tracking…

La solution ? Opter pour un navigateur qui n’implémente pas ce Chrome ID et vous débarrasser une bonne fois pour tout de Chrome.

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Si vous bricolez avec le Raspberry Pi Zero, voici un module d’extension qui risque de vous intéresser. Il s’agit d’une carte « Battery » qui permet de faire fonctionner votre Raspberry Pi en complète autonomie à l’aide de 2 piles AA.

Commercialisée pour 50$ par Gumstix, cette carte est compatible avec le Rpi Zero et le Zero W. Les piles peuvent d’ailleurs être rechargées directement au travers du Raspberry Pi à l’aide du câble micro USB. Et cette carte Gumstix Raspberry Pi Zero Battery IMU propose en plus une fonctionnalité gyroscope et accéléromètre 3 axes.

Raspberry Pi Zero avec piles AA

Couplée à une caméra, cette carte d’extension « Batterie » permet par exemple de streamer de la vidéo via le Wifi directement sur le Raspberry Pi Zero. En termes d’autonomie, 2 piles AA procurent environ 2h de vie à votre Rpi Zero.

Et il est aussi possible de customiser la carte de Gumstix pour lui rajouter des modules comme une puce GPS.

Notez aussi que bien que conçu pour le Zero et le Zero W, cette carte d’extension peut aussi être utilisée sur d’autres modèles de Raspberry Pi, mais forcément avec beaucoup moins d’autonomie.

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Vous ne le savez peut-être pas, mais aujourd’hui c’est la Journée Sans Portable. Et oui ! Je ne savais même pas que ça existait, mais je remercie Olive qui me l’a fait remarquer sur Twitter. En grattant un peu, j’ai vu qu’elle a été créée en 2001 et s’étend maintenant sur plusieurs jours. Du 6 au 8 février pour être précis.

Alors autant pour la journée sans tabac, sans alcool, sans achat ou sans régime (!!), je sais qu’il y en aura qui vont jouer le jeu et y arriver, mais la journée sans portable, c’est un autre genre de challenge.

En effet, le smartphone et plus généralement les réseaux sociaux génèrent pas mal de plaisir pour nos cerveaux déjà bien ramollis et torturés et il est quasi impossible de se défaire de son smartphone durant 24h, quand on l’utilise tous les jours.

D’ailleurs, pour quoi faire, me direz-vous ?

En effet, nous avons tous plus ou moins besoin de notre téléphone. Déjà pour le boulot, pour recevoir des appels, pour répondre à nos emails, mais aussi passer le temps… Alors la journée sans portable c’est possible (je fais déjà 1 mois sans portable chaque année), mais c’est quelque chose qui demande un peu de volonté.

Vous le savez sans doute, j’ai écrit un livre sur le sujet, qui s’appelle « Libérez-vous de votre smartphone » où j’aborde les problèmes de santé liés au smartphone et aux réseaux sociaux et où je délivre de nombreuses astuces pour décrocher de son téléphone. Le but n’est pas forcément de vivre sans téléphone portable, mais plutôt de s’en détacher en prenant conscience des usages que nous en faisons pour ne pas tomber dans l’excès. A savoir le stress, le manque ou une espèce de transe du scroll infini.

Personne déconnectée de son téléphone, profitant de la nature

Comme pour toutes les addictions, il y a un moment où ça bascule. Ou c’est votre addiction qui prend les commandes et où vous n’êtes plus celui qui décide.

Alors la journée sans portable, c’est une excellente idée. Pourquoi pas. Mais tant que vous n’aurez pas détricoté l’usage que vous avez de votre smartphone et tant que vous n’aurez pas pris conscience de la manière dont votre cerveau s’y prend pour avoir son shoot régulier, vous ne pourrez pas réellement passer une journée sans smartphone (sauf si bien sûr vous n’êtes pas accro et déjà détaché du smartphone).

À la limite, ce qui peut être pas mal avec cette idée de la journée sans portable, c’est de tenter le coup pour mesure l’ampleur de votre addiction. Éteignez votre téléphone, prévenez vos proches que vous ne serez pas joignable et laissez-le dans un tiroir. Déjà, quitter la maison sans smartphone est une épreuve pour beaucoup. Pour ceux qui n’y arrivent pas, laissez-le, éteins, au fond de votre sac et observez à quels moments votre cerveau vous le réclame. Essayez de tenir le plus longtemps possible. Et vous verrez alors si vous êtes accro ou pas.

Et si vous l’êtes, et que vous voulez revenir à un mode de fonctionnement plus serein, loin de la dépendance, sans pour autant jeter votre téléphone à la poubelle, lisez mon livre, cela vous aidera.

A titre personnel, comme les personnes alcooliques, parfois je rechute. Mais globalement, je suis clairement moins dépendant de mon téléphone que l’année dernière. Comme je vous le disais, je sais maintenant passer des weekends voire 1 mois complet en vacances sans allumer le smartphone et sans consulter mes réseaux sociaux. Mais ça ne s’est pas fait sans douleur. Toutefois c’était un passage obligé pour sortir de ce tourbillon de stress / recherche du plaisir qui nous embrume la tête et qui quelque part nous coupe une bonne partie de la journée du monde extérieur.

Alors faut-il prendre cette journée sans portable au sérieux ? Je dirais non car cela ne vous apportera pas grand chose sur une seule petite journée. Par contre si vous êtes dans une démarche de santé, de développement personnel, de sortie de burn out ou d’un gros besoin de souffler et de vous sentir mieux, cette journée sans portable est un bon moyen de vous « tester » pour déterminer si vous êtes addict au smartphone ou pas. Une fois ce fait établi, à vous de voir ensuite si vous agissez sur du plus long terme ou si vous laissez couler.

Sur ce, bonne journée sans portable à tous et bon courage !

Libérez-vous de votre smartphone (éditeur : GERESO)


Imaginez que vous êtes peinard à une terrasse en plein centre-ville et que vous êtes en train de bosser tranquillement sur votre laptop tournant sous Linux. Je sais qu’on est en février, qu’il fait froid et que je parle de Linux, mais faites marcher votre imagination, apprenez à rêver un peu 😉

Et là paf catastrophe ! Un gars arrache votre portable et se barre en courant avec … et comme vous ne faites jamais de sport vous n’essayez même pas de le rattraper. D’autant plus que vous savez que le voleur ne pourra pas exploiter vos informations. Pourquoi ? Parce que vous aviez connecté un câble Buskill à ce dernier pardi !

BusKill : un câble USB pour autodétruire votre ordinateur sous Linux s'il est volé

Ce câble USB s’attache d’un côté au port USB de la machine et de l’autre à vous-mêmes (votre ceinture, votre sac ou une partie de votre corps si vous aimez vivre dangereusement). Il permet d’amorcer une procédure automatique dès qu’il est déconnecté de l’ordinateur. Cette procédure peut aussi bien être la destruction de certains fichiers ou dossiers sensibles ou simplement l’extinction du système (si vous avez un mot de passe puissant, le voleur devra alors le trouver pour accéder à votre contenu).

Bon vous allez me dire « oui, mais ça ne change pas grand-chose ou final, mon ordi est quand même volé ». C’est vrai.

Buskill, câble USB pour tuer votre laptop s'il est volé

Sauf que dans certains cas précis cela pourrait être pire qu’un simple vol de matériel. Comme mentionné plus haut si vous avez du contenu confidentiel/pro que vous n’aimeriez pas voir fuiter sur la toile, et que vous avez un backup quelque part, les faire disparaitre automatiquement ne va pas vous causer trop d’ennuis. Il suffira de récupérer le backup sur votre nouvelle machine. Ou encore si au moment du vol vous étiez connecté à votre compte bancaire, à un exchange crypto, votre compte Insta ou ce genre de services ultra important … vous déconnecter et éteindre la machine vous évitera bien des déboires.

L’idée nous vient d’un administrateur système Linux, Michael Altfield, qui a mis les mains dans le cambouis pour développer un script udev qui répondrait à ses besoins. Pour ceux qui ne le savent pas udev est le sous-système Linux qui détecte notamment les périphériques connectés à l’ordinateur, dans le cas présent le câble USB. Dès que le signal ne répond plus, la procédure est lancée, simple.

Après il y a une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise c’est que ce câble n’est pas en vente. La bonne c’est que tout le monde peut s’en fabriquer un pour à peine 20 à 40€. Le créateur expose toute la manip à suivre sur son site.

Si vous voulez tenter le travail, il vous faudra uniquement une petite clé USB, un cordon, un adaptateur magnétique et un mousqueton (ça renforce le côté McGyver). Plus un éventuel adapteur USB-A ou USB-C si votre laptop ne dispose pas d’USB classique.

L’adaptateur magnétique sert à déconnecter facilement le câble de l’ordi et éviter que vous ne soyez trainé au sol pendant plusieurs mètres 😉

Schéma de fonctionnement de BusKill

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