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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous me suivez depuis des années, vous connaissez surement mon amour pour tout ce qui est récupération de données effacées.

C’est vraiment un truc que je kiffe… Pouvoir ressusciter un fichier malencontreusement effacé ou gratter sur des disques afin de comprendre leur histoire, un peu comme un archeologue qui interprête les vestiges du passé.

Alors bien sûr, pour ce faire, il existe BEAUCOUP d’outils dont TestDisk, Recuva ou Disk Drill pour ne citer qu’eux.

Mais dernièrement, le logiciel de récupération du fabricant Seagate a fait son apparition sur la toile pour un prix défiant toute concurrence : 0 $

Rebrandé sous le nom de Pixel8, Premium Seagate File Recovery Software est disponible ici pour Mac et Windows. (Oui ça fonctionne avec les disques et clés usb de toutes les marques)

L’outil est gratuit mais d’après ce que j’ai compris, vous possédez un nombre limité de récupération… Mais comme il n’y a rien d’autre de précisé, je ne saurais vous dire combien exactement… Certains parlent d’un an gratos, d’autres d’utilisation à vie…etc. C’est un modèle de licence un peu spécial mais bon, ça se teste et quand les vannes seront fermées, et bien il sera grand temps de changer de soft. En attendant, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez aussi vous amuser à générer plusieurs licences et à les conserver au cas où la première viendrait à échouer.

Capture d'écran de l'outil de récupération de fichiers Seagate

Après sur son fonctionnement, c’est assez classique. Une première fonctionnalité permet de tester la santé d’un disque dur, d’une clé USB ou d’un SSD.

Une seconde option permet de scanner le disque dur à la recherche de fichiers effacés de manière plus ou moins profonde. Et bien sûr de les restaurer.

Logo Seagate, fabricant de disques durs
Illustration d'un disque dur externe Seagate

Enfin, une dernière fonctionnalité propose d’effacer de manière sécurisée (donc en chiffrant) le support de votre choix pour justement empêcher que quelqu’un ne récupère vos données.

J’ai donc fait plusieurs tests, après avoir déterré ma boite à clés USB et autres petits objets de stockage et j’ai pris les plus vieilles clés que j’avais pour tester.

Personne utilisant l'outil de récupération de fichiers Seagate

Et je suis retombé sur des trucs pas piqué des vers : sextape d’un ancien ministre, comptes bancaire d’un ex-PDG d’un constructeur automobile, actes de propriété d’un ancien maire d’une ville des Hauts-de-Seine récemment libéré… Ah non, juste quelques MP3, des vieilles séries américains et bien sûr des tonnes de photos de votre serviteur dans des déguisements plus ou moins expérimentaux.

Après j’ai fait quelques tests comparatifs avec Disk Drill et je peux vous dire que Disk Drill a su trouver beaucoup plus de choses et surtout à réussi a exporter de manière lisible des fichiers qui n’étaient pas lisibles après exports via Premium Seagate File Recovery Software. Donc à voir selon vos besoins, mais sachez que si celui-ci ne trouve rien, il est possible qu’avec un autre outil, ça trouve plus de choses.

Source


Vous le savez (notamment si vous bossez dans le SEO ou l’e-commerce) il n’est pas toujours facile de trouver un bon nom de domaine pour le site, le blog ou la boutique que vous voulez lancer. Souvent votre mot clé ou le nom de votre thématique existe déjà et vous devez alors « bidouiller » un peu, en ajoutant des tirets, un nombre, une extension bizarre ou une région, parmi d’autres exemples (kor-ben, korben123, korben.zechef ou korbenclermont, etc.).

Autre option qui existe : trouver un mot connexe, un synonyme ou quelque chose de très approchant qui représente bien l’idée de départ. Parfois c’est même mieux, car ça affine votre niche. Mais ce n’est pas toujours simple à trouver, les idées peuvent vite manquer. Selon un rapport de l’Afnic (lien PDF), daté de 2017, il y avait déjà plus de 350 millions de domaines enregistrés dans plus de 1500 extensions différentes (dont 3.2 millions de .fr). Dans certaines thématiques cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

CunningBot : Trouver un nom de domaine en utilisant les mots connexes - Recherche de nom de domaine

C’est pourquoi il existe des outils comme CunningBot qui permettent de lister toutes ces idées que vous pourriez avoir négligées. En plus c’est gratuit et le site annonce ne pas surveiller vos recherches à son propre avantage tout en utilisant les DNS Google (8.8.8.8./8.8.4.4.) pour éviter l’éventuel vol de domaine par DNS. Rien ne permet de prouver la véracité de l’affirmation cela dit.

Moteur de recherche de mots connexes pour domaines avec CunningBot

Une fois sur le site vous renseignez juste votre mot clé recherché dans le moteur et vous choisissez l’extension dans laquelle vous voulez trouver votre domaine (.com, .fr, .info ou autres). Vous recevrez parfois des centaines de propositions avec chaque fois la disponibilité du site ou non. Ces propositions sont faites à base de dizaines de préfixes, suffixes, fusionnages, remplacements … parmi les plus populaires.

Test Cunningbot avec le mot Pirate

Du coup, comme vous le voyez dans la capture ci-dessus, l’outil est plutôt axé monde anglophone. Au final sur les centaines d’idées il faudra faire pas mal de tri, sauf si votre site est destiné à l’international bien entendu (dans ce cas c’est bombance).

Dans mon test sur le mot piratage il y a eu des choses sympas auxquelles je n’aurai pas pensé de moi-même (j’ai honte de reconnaitre cette faiblesse mais je me dois d’être honnête avec vous). « Pirathlon » par exemple, ça sent bon la discipline olympique du piratage non ? « Piratocracy » rendrait ses lettres de noblesses au terme, etc.

Autre petite chose à noter, les domaines disponibles ne le sont pas toujours vraiment. J’ai fait le test avec linux.fr qui est dispo selon eux (à mon étonnement), mais qui est en fait uniquement transférable selon OVH, pas vraiment pareil 😉

Cela dit ça reste un outil à tester, il ne vous faudra que quelques secondes pour lancer votre recherche et peut-être que vous récupérerez de nouvelles idées. L’illumination peut venir de partout.

CunningBot : Trouver un nom de domaine en utilisant les mots connexes - Analyse de mots clés

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YouTube, machine à fric ou gouffre sans fin ?

Comment YouTube génère de l’argent, le redistribue, l’investit et quel est son impact sur le contenu de la plateforme ?

L’ami Jérôme a enquêté et vous apporte des réponses.


Il y a quelques mois je vous avais déjà présenté un petit outil afin de vous aider à découper vos vidéos, VidCutter. En voici un autre : SimpleVideoCutter.

Le défaut de ce dernier est qu’il ne tourne pour l’instant que sous Windows (alors que VidCutter prenait en compte tous les OS). Cela dit il possède malgré tout quelques autres aspects intéressants, raison pour laquelle je vous le fais découvrir.

Déjà il est open source et gratuit. Il est aussi assez minimaliste dans le sens ou il ne dispose pas de 36 fonctionnalités jamais utilisées. L’interface est donc assez épurée et vous trouverez assez vite ce qu’il vous faut. Elle ne dispose d’ailleurs que de 3 zones : la barre de menu principal en haut, une barre d’édition de vidéo sur la gauche et la prévisualisation de la vidéo. Sous cette dernière des informations variées sont affichées (timeline, volume, nom du fichier …).

SimpleVideoCutter pour éditer vos vidéos sous Windows

Pour faire tourner SimpleVideoCutter il vous faudra au préalable le logiciel libre FFmpeg (à télécharger gratuitement ici). Une fois les 2 installés sur votre machine il vous sera demandé de spécifier un dossier dans lequel envoyer les fichiers de sorties. Le logiciel supporte les formats MOV, AVI, MP4, WMV, RM et MPG.

Une fois que vous lancez votre vidéo c’est très simple, il suffit positionner le curseur de la timeline sur la frame précise à laquelle commencer la découpe et cliquer sur « Set start« . Ce sera le point de départ de votre nouvelle vidéo. La procédure est la même pour la frame de fin, vous utiliserez alors l’option « Set end« . Vous verrez alors votre sélection sur la timeline et vous pouvez la prévisualiser en utilisant « Play range« . Si vous êtes satisfait utilisez « Enqueue » pour lancer la découpe, si ce n’est pas le cas un petit « Clear selection » et vous recommencez.

Capture d'écran de SimpleVideoCutter découpant une vidéo en quelques clics

L’extraction des portions de vidéos que vous voulez garder se fait en arrière-plan donc il est possible de travailler sur une nouvelle vidéo en même temps qu’il fait le taf sur la précédente. Tout est conservé en l’état originel, que ce soit la résolution, la fréquence d’images ou le taux d’échantillonnage audio.

L’équipe derrière le projet prévoit d’intégrer bientôt FFmpeg par défaut (pour éviter d’avoir à télécharger 2 archives séparées), de pouvoir modifier les tailles et formats de sorties des vidéos par rapport à la source …

Bref ce n’est pas l’outil ultime, mais ça fonctionne plutôt bien et c’est hyper facile à manipuler. Même votre grand-mère pourra éditer les vidéos des fêtes que vous lui avez envoyés. Parce que vos 2 heures de rush ça prend de la place sur sa tablette alors que le seul moment intéressant ce sont les 30 secondes ou un tonton Marcel bourré est tombé de sa chaise. 3 fois de suite. Sur le chat.

Interface utilisateur de SimpleVideoCutter permettant de sélectionner les points de début et de fin d'une vidéo à découper

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Je suis tombé par hasard via les recommandations YouTube sur cette vidéo de François Calvier qui a voulu savoir s’il était possible pour un passager lambda de poser un avion de ligne seul !

Alors évidemment, ce n’est pas si simple sauf si vous êtes un pro de Microsoft Flight Simulator, mais avec l’aide de la tour de contrôle et du pilote automatique, c’est parfaitement possible.

Ça m’a intéressé de voir comment ça se passait pour poser un avion de ce type et je pense que ça vous intéressera aussi si vous êtes un peu curieux.

Je ne sais pas si ça arrivera un jour à l’un d’entre nous (je ne nous le souhaite pas ^^), mais comme à chaque fois, ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui gardent leur sang froid. Ça me fait penser à cette pauvre femme qui a totalement paniqué lors d’un vol d’Air Europa qui reliait Madrid à Amsterdam le 9 février, le jour de la tempête Ciara.

Autrefois, j’étais aussi un peu stress en avion. Puis une année, j’ai enchainé vol pour l’Australie et vol Zero-G et maintenant, même quand ça secoue fort et que le pilote s’y reprend à plusieurs fois avant de réussir à poser son avion, je n’ai plus jamais peur. Sauf quand les hôtesses tombent à court de bouffe à distribuer, évidemment.

Comme quoi, y’a moyen de se désensibiliser…

Bon vol et bon week-end à tous !