Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Le chiffrement, c’est marrant ! Et c’est utile…

Surtout quand on confie ses communications privées à une boite américaine comme Google. Niark niark ! Vous l’aurez compris, si vous utilisez Gmail cet article s’adresse à vous.

Il existe une extension pour Firefox et Chrome nommée FlowCrypt (autrefois CryptUp) qui permet très facilement de se créer un jeu de clés de chiffrement PGP et d’envoyer des emails chiffrés de bout en bout via votre messagerie Gmail.

Une fois en place sur votre navigateur, vous pouvez composer des messages directement en cliquant sur l’icône FlowCrypt

Logo de FlowCrypt, une extension de chiffrement pour Gmail

Capture d'écran de l'interface utilisateur de FlowCrypt pour Gmail

 

Ou depuis le bouton vert visible dans la barre de gauche de votre Gmail.

Image montrant une clé de chiffrement PGP

Sur la composition du message, vous pouvez :

  • Soit vous adresser à quelqu’un qui a déjà une clé PGP (via FlowCrypt ou un autre outil) et donc chiffrer vos mails avec sa clé publique.
  • Soit vous adresser à quelqu’un qui n’a pas de clé PGP et dans ce cas, définir un mot de passe que vous lui communiquerez par un autre moyen pour qu’il puisse déchiffrer votre prose.

FlowCrypt permet aussi d’ajouter des sections non chiffrées à votre email, afin par exemple d’avertir votre interlocuteur que le reste du message est chiffré et qu’il peut vous appeler pour avoir le mot de passe.

Image montrant un cadenas symbolisant la sécurité

FlowCrypt dispose aussi d’options plus avancées pour l’import de clés, la consultation de sa clé publique…etc., mais par défaut elles sont masquées pour ne pas effrayer l’utilisateur débutant. Si vous souhaitez y accéder, vous devrez cliquer sur le lien « Additional Settings » qui se trouve en bas à droite.

Image montrant une conversation e-mail entre deux personnes

Et vous verrez des options supplémentaires bien pratiques, notamment pour importer les clés PGP de vos contacts qui n’utilisent pas FlowCrypt :

Capture d'écran de la page d'accueil de FlowCrypt

Concernant la récupération de vos clés privées / publiques à des fins de sauvegarde, FlowCrypt propose 2 solutions : un envoi par mail ou un téléchargement. La seconde étant plus sécurisée que la première.

Illustration montrant l'intégration de FlowCrypt avec Gmail

Enfin, et je terminerai là-dessus, FlowCrypt est gratuit, mais si vous voulez plus d’options comme la possibilité de mettre une date d’expiration sur vos messages, ou donner à vos correspondants la possibilité de répondre sans avoir de plug-in, ou ajouter des pièces jointes chiffrées de plus de 5 MB, il faudra débourser 5$ par mois.

  Image montrant le processus de chiffrement d'un e-mail avec FlowCrypt
FlowCrypt est vraiment une extension de qualité qui permettra à l’utilisateur non expert, d’envoyer quand même des emails chiffrés qui ne seront pas lisibles de Google ou d’éventuelles personnes interceptant ses emails.


Éric, lecteur de Korben.info m’a gentiment proposé un script et un tuto permettant de mettre en place une synchro Rsync entre votre ordinateur ou votre serveur et Hubic, l’espace de stockage d’OVH. Comme le client officiel pour Linux est un poil mort-vivant, j’ai trouvé que c’était une bonne idée de partager ça ici avec vous, histoire que vous puissiez bénéficier directement sur votre Linux d’un système de fichier de 5 à 10 To.

Si vous avez des remarques à ajouter ou des corrections à faire, n’hésitez pas. Encore merci à Éric d’avoir pris le temps de rédiger tout cela pour la communauté.

=====

Le but de ce Tuto est de présenter la mise en place d’un script de synchronisation basé sur l’indispensable et (bien ?) connu « rsync », entre un ordinateur local et un espace Cloud Hubic, mis à disposition par la Société OVH. L’objet n’est évidemment pas de présenter le client fourni par OVH, plutôt simple à mettre en place, et performant (quand il fonctionne ;-)), mais de proposer une solution tierce ou de secours, qui permet également un accès direct à l’espace de stockage comme un système « local », qui va de 25 Go (proposé gratuitement par OHV) à 10 To, pour 5 €/mois. J’ai également fait en sorte d’augmenter au maximum les performances de synchronisation par rapport à une « simple » commande rsync.

Ce script doit être analysé, et utilisé en fonction des besoins, sans aucune garantie : j’ai moi-même supprimé quelques gigas de mes données personnelles en le mettant au point. Heureusement que j’avais des sauvegardes, faites-en autant.

Montage du système de fichiers Hubic.

L’accès à l’espace de stockage se fait au travers de l’outil hubicfuse et ne sera pas détaillé ici, car d’autres l’ont déjà très bien fait. J’y amène juste quelques personnalisations qui peuvent servir.

Moi j’ai suivi cette page, simple et bien expliquée.

Voici mon fichier de config « .hubicfuse » après avoir suivi le Tuto de P. Diancourt :

client_id=api_hubic_XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
client_secret=XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
refresh_token=XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
cache_timeout = 600
temp_dir = /home/mon_user/tmp

get_extended_metadata = true
curl_verbose = false
curl_progress_state = true
cache_statfs_timeout = 15
debug_level = 0
enable_chmod = false
enable_chown = false

Ajustements personnels :

  • Je modifie le répertoire temporaire par défaut ( /tmp ) que je reporte dans mon espace utilisateur pour des raisons d’espace. Car si comme moi vous avez une partition /tmp de 5 Go, celle-ci peut être rapidement saturée (ce qui m’est arrivé) si vous synchronisez plusieurs gros fichiers.
  • Les options de montage que j’utilise sont différentes. Je les ai ajustées après avoir « DuckDugué » sur différents blogs et cela semble fonctionner plutôt bien, donc voici ce que je rajoute au fichier /,etc./fstab :

hubicfuse /home/mon_user/hubic rw,noauto_cache,sync_read,allow_other,no_splice_write,no_splice_move

Vous n’êtes pas obligé de monter ce système de façon permanente, le script fourni plus loin le fera si nécessaire.

Comme le précise bien Pierre Diancourt, ce système de fichiers subit quelques limitations en termes de performances et de fonctionnalités, mais pourra fort bien s’accommoder d’un script basé sur rsync configuré en conséquence.

Le script de synchronisation HubicTool

Ce script, baptisé un peu pompeusement « hubictool » amène 6 arguments plutôt basiques :

  • La synchronisation (argument -sync) permet dans un premier temps de synchroniser un répertoire local de votre choix vers le répertoire distant « default » de hubic. Dans un second temps il fera l’opération inverse, pour le cas où vous remonteriez des fichiers dans hubic par client web, ou smartphone. Les options de synchro choisies ne suppriment rien, on se contente d’ajouter ou modifier dans un sens ou un autre.
  • L’envoi (argument -send) : met à jour le cloud uniquement
  • La réception (argument -receive) : met à jour le répertoire local uniquement
  • La sauvegarde (argument -backup) permet de sauvegarder votre répertoire local vers le répertoire de backup d’hubic. Son nom de répertoire dépend de celui que vous avez donné à votre synchronisation sous Hubic. Manquant cruellement d’imagination, je l’ai appelé « Synchro ». Mon répertoire de sauvegarde s’appelle donc « HubiC-DeskBackup_Synchro », au même niveau que « default ». Sinon créez un répertoire de votre choix. Vous rencontrerez alors votre première déconvenue due aux limitations suscitées. Pour contourner, créez un répertoire nommé comme vous le souhaitez sur votre bureau par exemple, puis déplacez-le vers votre espace Hubic. Car si vous le créez directement, vous ne pourrez pas le renommer !
  • La restauration (argument -restore) synchronisera l’espace de sauvegarde vers le répertoire local
  • Le montage du système de fichiers (argument -mount) sans autre action.

Ce script est fortement inspiré de celui que l’on peut trouver ici dans lequel le principe est de parcourir les répertoires avec un « find » et de lancer un thread rsync par répertoire. Le nombre de thread est limité pour ne pas mettre à genou la machine.

J’en ai repris le principe de parallélisation des threads rsync, mais en parallélisant au niveau des fichiers et pas des répertoires. Cela s’adapte mieux à des répertoires avec une forte disparité dans la taille des fichiers. Par exemple une multitude de répertoires avec des petits fichiers (DOC bureautiques, numérisation de papiers administratifs, etc.), et un répertoire avec des films. En parallélisant au niveau répertoire, les petits fichiers sont vite synchronisés, et il reste souvent un seul processus rsync pour le répertoire avec les gros fichiers.

J’ai également repris ce script pour qu’il travaille par niveau de répertoire (il synchronise d’abord la racine, puis les répertoires de niveau 1, 2 … <= $maxdepth

Le script est récupérable ici.

Voici quelques explications sur le code.

Le premier bloc permet d’initialiser les variables les plus courantes : les répertoires, exclusions et point de montage pour hubicfuse. Notez que les exclusions désignent « ce qui commence par ». Les différents PATTERNS sont séparés par des | (pipes). Les slashes sont échappés par des antislashes. Par exemple l’exclusion /_NO_ permet d’exclure rapidement tout répertoire commençant par « _NO_ ». Voir la commande egrep (REGEXP) pour la notation.

On trouve ensuite la fonction principale de synchronisation, avec ses variables, dont certaines peuvent être ajustées :

  • maxdepth : il est important de bien ajuster cette variable en fonction de la profondeur de répertoires à synchroniser. Mettre un chiffre trop petit exclura certains fichiers de la synchronisation, un chiffre trop grand augmentera sensiblement le temps de synchronisation. Une commande du type ‘find . -mindepth x -maxdepth x -type d -print’ (avec x strictement identiques) pourra vous permettre de déterminer quelle valeur choisir.
  • rsyncopts : De longues heures m’ont amené à faire ce choix, qui ne conviendra pas forcément à tout le monde. Cependant dans le contexte « Hubic » l’argument –inplace est indispensable, car rsync écrit par défaut dans un fichier temporaire dans le répertoire de destination, puis renomme le fichier. Mais le renommage échoue et le remplacement ne se fait pas.
  • t : conservation du timestamp. Indispensable pour que hubic sache si un fichier a été modifié et doit être resynchronisé.
  • LK : permettent de traiter les liens symboliques comme des répertoires « normaux ». Cela permet notamment d’aligner dans son répertoire de synchro des répertoires disséminés ailleurs sur la machine. Rajoutez un lien symbolique vers un répertoire « photos » suffit à le rendre « synchro » !. Vous pouvez également monter des systèmes distants (NAS, partages SMB …) dans votre répertoire de synchro … Et là tout à coup l’offre à 10 To prend du sens, non ? ( non non, je vous jure qu’OVH ne me verse rien pour ce Tuto).
  • W : j’ai lu quelque part que c’était mieux avec inplace, alors je l’ai rajouté
  • maxthreads : règle le nombre de threads rsync simultanés. Une commande rsync déclenchant 3 forks, on synchronisera une dizaine de fichiers simultanément avec la valeur actuelle de 30. À caler également en fonction de la bande passante disponible.
  • sleeptime : temps d’attente entre 2 vérifications du nombre de thread. La diminuer pourra faire gagner du temps sur un grand nombre de petits fichiers.

La fonction hubicmount : comme son nom l’indique monte le système de fichiers hubic, celui-ci n’est pas démonté quand le script se termine normalement.

Le « main » se veut simple puisqu’il est basé sur un « case » énumérant les 3 arguments de ce script : -sync, -backup, -restore.

Enfin un appui sur Ctrl-C pendant l’exécution du script permet de sortir en tuant TOUT les process « rsync ». Ceci n’est possible (pour le moment) qu’en tuant également le process hubicfuse.

C’est pourquoi il vous est demandé de faire un démontage forcé du système de fichier hubicfuse (sudo umount -l hubicfuse) en quittant, sinon il apparaîtra toujours comme monté pour le système.

=====

Merci à Eric pour le tuto et encore bravo pour ce petit script bien pratique. J’espère qu’il vous servira et si vous avez des remarques à faire dessus, les commentaires sont ouverts.


Il y a une analogie d’Edward Snowden sur la vie privée qui est super connue, mais que j’aime bien, car n’importe qui peut la comprendre :

Dire que votre droit à la vie privée importe peu, car vous n’avez rien à cacher revient à dire que votre liberté d’expression importe peu, car vous n’avez rien à dire. Car même si vous n’utilisez pas vos droits aujourd’hui, d’autres en ont besoin. Cela revient à dire : les autres ne m’intéressent pas.

Je n’avais pas encore pris le temps de regarder le documentaire Nothing To Hide disponible en ligne depuis quelques semaines, et il est important que vous le regardiez aussi (ou le fassiez regarder).

Ce doc soulève la question de l’acceptation de la surveillance de masse par les gens. Les États et les entreprises tentent progressivement de faire entrer dans la normalité l’abandon de la vie privée, et quand on voit le nombre de personnes mal informées qui répètent en boucle « Je m’en fiche, je n’ai rien à cacher« , j’ai tendance à croire qu’ils y arrivent très bien.

C’est pour cela que ce genre de documentaire est important. Pour ouvrir cette petite porte mentale qui présentera le problème sous un angle différent de celui qu’on nous propose partout, tout le temps et que malheureusement certains reprennent à leur compte.

Bon visionnage !

Si la gestion des données personnelles vous intéresse, je vous conseille ça aussi:

 

Rien à cacher ? 20 minutes pour comprendre


450px

379,90 € au lieu de 1099,99 soit 65% de réduction

Design : Tour noire ultra fine de 30,7 x 10 x 27,5 cm
Stockage et mémoire : 4 Go de RAM, Disque Dur 1 To
Processeur : Intel Pentium J3710 1,6 GHz
Carte Graphique : Intel HD
Connectivité : 1 port VGA; 1 sortie HDMI 1.4; 4 ports USB 2.0; 2 ports USB 3.0; 1 prise combo casque/microphone; 1 entrée audio; 1 sortie audio; 1 entrée micro; 1 lecteur de carte mémoire 3-en-1
Graveur SuperMulti DVD à tiroir ultra-mince

 

Super Combo PC HP Slimline 260-a118nf + Onduleur 700VA HP Slimline 260-a118nf

 

350px

77,99 € au lieu de 155,99 soit 50% de réduction

Les modèles Back UPS ES offrent une alimentation de secours durant les coupures et les micro coupures de courant ainsi qu’une protection contre la foudre. Idéal pour les réseaux sans fil, les ordinateurs, les consoles de jeux, ainsi que d’autres appareils électroniques
8 Prises FR dont – 4 Ondulées et Parasurtensées – 4 Parasurtensées uniquement
La protection des lignes de données (Ethernet, téléphone) assure une protection complète de votre équipement vis-à-vis des surtensions
Logiciel d’arrêt intégré : Powerchute Personnal Edition

 

BE700G-FR Onduleur 700VA, BE700G-FR


Voici un perroquet gris du Gabon, appelé aussi perroquet Jaco (non, ce n’est pas son prénom), qui pilote Alexa pour allumera la lumière.

C’est ouf

https://www.youtube.com/watch?v=JeQD4UdGY-A

Je ne connais pas bien ce genre de volatile et je suis impressionné par sa faculté d’imitation. Car au-delà de l’effet « Waouh il a allumé la lumière« , il imite surtout à la perfection les voix, le rire et les intonations de ses humains adoptifs. Et son « OK » avec la voix d’Alexa est juste parfait.

Reste maintenant à savoir si Amazon va ajouter un filtre anti-Jaco à sa prochaine mise à jour ou si les fans de domotique équipés d’Alexa et d’un perroquet gris comme celui-ci vont péter un câble et zigouiller la volaille au bout d’un moment.

Petite parenthèse aussi concernant cette espèce animale protégée. Il est probable que cela donne envie à certains d’entre vous d’adopter ce genre de perroquet. Pourquoi pas, mais prenez bien conscience que ça fait du bruit, que ça chie partout, qu’il faut s’en occuper et que ça peut vivre 80 ans (donc plus vieux que vous, vu toutes les merdes cancérigènes qu’on absorbe à longueur de temps…).

Si malgré tout ça vous en voulez quand même un, adoptez en un qui a été abandonné. Ça lui permettra de retrouver une famille, et ça n’encouragera pas le commerce de ce genre de bestiole. Puis avec un peu de chance, il vous récitera quelques infos croustillantes sur les anciens proprios.