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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Ouh les tricheurs !

D’après le site Ars Technica qui s’est penché sur les performances du dernier Samsung Galaxy Note 3, il semblerait que Samsung ait un peu truqué les scores. En effet, ces derniers ont ajouté une routine à leur firmware qui booste artificiellement les performances dès qu’une application de benchmarking est utilisée sur le téléphone.

Cette fonction appelée en anglais « high power CPU mode » est un genre d’overclock logiciel qui permet au processeur du téléphone de monter un peu dans les tours. C’est un peu le contraire du mode « Économie d’énergie » si vous préférez. Ce mode est normal et permet « d’aider » certaines applications un peu gourmandes à s’exécuter normalement. Évidemment, il est fortement consommateur de batterie et ne représente pas du tout l’état de fonctionnement classique du CPU.

Jusque là, on ne pourrait pas soupçonné la tricherie, sauf qu’Ars Technica a décompilé un peu de code java et est tombé sur ceci :

codesamsung

Cela indique que pour certains logiciels de benchmark, le mode boosté est artificiellement activé.

C’est moche !

Le fait est qu’en forçant la désactivation de ce mode pour les benchmarks, les résultats sont tout à fait différents.

Environ -20% de performance…

Note 3

Il reste quand même le plus rapide face au G2 de LG.

En tout cas, ce n’est pas la première fois que Samsung triche puisqu’Ars Technica avait levé le même lièvre lors de la sortie du Galaxy S4.Je trouve ça un peu con de tricher de la sorte. Ça se grille assez vite et Samsung prend forcément un risque avec son image de marque.Si vous souhaitez plus de détails, je vous invite à lire l’enquête d’Ars Technica.

Edit : Apparemment, tous les constructeurs trichent …. (Merci à Falconerita)


Aujourd’hui les amis, c’est mercredi et j’en profite d’être un peu au calme pour vous parler d’un petit routeur que m’a envoyé Pixmania (Merci !) dans le cadre de sa rentrée High Tech.

Il s’agit Pocket Cloud Router fabriqué par D-Link. La particularité de ce routeur c’est que c’est un routeur de poche. Il extrêmement petit (102.9 mm x 79.8 mm x 22.3 mm), ne pèse que 125g et dispose d’une batterie qui lui permet de tenir 4h.

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La semaine dernière, j’ai squatté dans un appart sur Paris et malheureusement, je n’avais pas la clé WiFi de la box. J’ai donc branché le Pocket Cloud au cul Ethernet de celle-ci et j’ai immédiatement pu surfer en WiFi sur mon ordi et mon téléphone.

Ce routeur dispose d’un pied pivotant ce qui permet de le faire tenir debout et d’un port USB qui permet de brancher un disque USB auquel vous pourrez accéder via le réseau. À noter qu’à un moment, je n’avais plus de jus dans mon téléphone et je me suis servi de la batterie du D-Link pour recharger mon téléphone portable en le connectant à ce même port USB. Pratique quand on est dans la rue sans aucune prise de courant !

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Bon, la batterie de 4h en mode routeur, c’est toujours jamais assez quand on doit bosser toute la journée, mais vu qu’il y a des prises de courant et des ports USB partout (box, TV, NAS…etc.) c’est facile de le brancher en permanence sur le courant.

Durant ce test d’une semaine, je m’en suis servi comme point d’accès WiFi pour aller sur le net, mais il est aussi possible de s’en servir comme d’un simple routeur déconnecté du net qui permettra à plusieurs machines connectées dessus d’échanger entre elles. En gros, vous pourrez vous faire un petit Counter Strike en LAN à la mer ou à la campagne au milieu des vaches.

Enfin, dernière fonctionnalité, le Pocket Cloud Router sait faire aussi répéteur. Cela veut dire que si vous êtes dans une grande maison et que la box est trop loin pour que vous puissiez vous y connecter convenablement, vous pouvez placer ce D-Link à mi-parcours. Celui-ci fera office de relai et vous permettra de gagner en couverture WiFi.

Niveau config, rien à faire. Ce n’est absolument pas prise de tête. La clé WPA est fournie sur un petit papier dans la boite donc gaffe à ne pas tout foutre à la poubelle. Sinon, il y a aussi possibilité de s’y connecter en utilisant WPS. Ayant déjà testé plusieurs appareils de ce genre, je dois dire que celui-ci est mon préféré. En plus il est vendu à tout petit prix : 40 € !

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C’est surtout son poids plume et ses petites dimensions qui m’ont plu. Du coup, ça fait une connerie de plus à trimballer dans le sac 😉 .

En points négatifs, pas grand-chose à dire si ce n’est qu’il est fourni sans câble… Donc, pensez à ajouter un câble mini USB pour le recharger et un câble réseau pour le connecter à la box. On ne peut pas non plus y connecter une clé 3G pour passer vraiment en mode baroudeur du désert.

À noter que si vous utilisez uniquement votre téléphone, vous pouvez vous servir de l’application SharePort (iOS / Android) proposée par D-Link pour accéder à vos contenus stockés sur un périphérique USB connecté au Pocket Cloud Router.

Bref, si vous regardiez pour acheter un petit routeur de voyage, ne cherchez plus !

Edit:  Avec le code promo KORBEN10PIX vous aurez le droit à 10 € de réduction (Réservé aux 100 premiers utilisateurs)


Je vous ai déjà parlé de l’Islande et comme je viens de tomber sur ce timelapse réalisé par Stian Rekdal, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas partager ça avec vous.

Il s’agit d’une vidéo à regarder en plein écran et en HD, qui a été assemblée avec plus de 40 000 clichés, pris lors d’un parcours d’un peu moins de 5 000 km à travers tout le pays.

Magique, non ?

J’y retourne avant la fin de l’année ! J’ai hâte !


Voici une méthode plutôt innovante et très geek de gérer un agenda partagé entre collègues. La société Vitamins Design a mis au point un calendrier en Lego où chaque ligne correspond à un mois et où chaque colonne correspond à un jour de la semaine. Chaque employé peut alors gérer sa propre ligne et chaque projet dispose de sa propre couleur. Enfin, chaque brique de Lego représente une demi-journée passée sur un projet.

Tous bidouillent donc le calendrier, puis à l’aide d’une application mobile, il suffit à chacun de prendre en photo le panneau Lego et de l’envoyer à une adresse email spéciale. La photo est analysée puis convertie en données qui sont alors synchronisées automatiquement avec leur Google Calendar.

Le logiciel de traitement utilise openFrameworks et openCV afin de déterminer le contour de chaque brique puis divise l’image en petits morceaux, 1 pour chaque jour avant de convertir ces infos en données exportables dans le calendrier Google.

Vitamins Design a pensé à tout, car afin d’éviter des problèmes liés à la luminosité qui change au fil de la journée, l’application calibre l’appareil photo (balance des blancs, contraste, luminosité) grâce à des mires présentes sur le côté gauche de chaque mois, ce qui lui permet de bien isoler chaque couleur.

C’est une utilisation intéressante qui s’appuie sur des concepts de réalité augmentée, mais reste à savoir si ça fait gagner plus de temps que de tout gérer directement depuis l’ordi. En tout cas, c’est la première fois que je vois ça, et j’ai trouvé ça plutôt génial !


Ce week-end, je suis tombé sur un reportage au sujet de Kim Dotcom et de Mega, et du coup, je me suis dit que j’allais tester à nouveau Mega.co.nz pour voir comment ils avaient évolué.

Première constatation, ça marche nettement mieux, même si globalement, il n’y a pas eu de gros changements.

Par contre, la bonne nouvelle, c’est qu’il existe maintenant un outil Mega pour Windows qui permet de synchroniser un répertoire stocké dans le cloud Mega sur 1 ou plusieurs ordinateurs de votre choix. Rien de compliqué, c’est du grand classique, mais ça permet de profiter des 50 Go offerts gratuitement par Kim Dotcom et sa bande pour stocker et transférer de gros volumes.

mega1

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Évidemment, comme pour tout service « cloud », évitez d’y mettre des trucs sensibles.

Vous trouverez le soft Mega en téléchargement ici.