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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Développé par la société BeautyPi, ShaderToy permet à chacun de créer des animations 3D de manière algorithmique via un éditeur full web (WebGL), ou une application native (sous Android / iOS par exemple) avec OpenGL 2/3/4.

Une fois votre compte ShaderToy créé et votre clé API récupérée, vous pourrez commencer à coder votre animation et la musique qui va avec. Voici quelques réalisations pour vous montrer ce qu’il est possible de faire avec cet outil :

https://www.shadertoy.com/view/Ms2SD1

Mais également des choses comme :

Il est possible sur certaines animations d’avoir une vue VR (Réalité Virtuelle) pour en profiter dans casque type Oculus Rift et si vous vous lancez dans la conception sur Shadertoy, vous pouvez également installer cette extension « compagnon » pour Chrome qui vous fera gagner un peu de temps.

Et si vous ne voulez pas coder mais simplement profiter visuellement des animations, il est possible de vous en faire des fonds d’écran avec Shadertoy Embedder.

Merci à Lorenper pour la découverte !


Les youtubeurs de Komazawa Isolation ont mis en ligne une vidéo super originale et vraiment bien faite qui se déroule dans le quartier de Shibuya à Tokyo (C’est au Japon, pour les redoublants du bac 2020 ^^).

On y voit un genre de partie de GTA IRL (In Real Life) vraiment bluffante puisque les protagonistes se déplacent exactement comme dans le jeu original.

Et si vous voulez en voir plus, c’est sur leur Tik Tok. Et moi, mon Tik Tok, il est là.

Source


Le hacker NODE a mis en ligne un nouveau prototype de son projet ZeroTerminal lancé depuis quelques années, qui consiste à concevoir et proposer sous la forme de plans et de logiciels libres, un ordinateur complet basé sur un Raspberry Pi Zero.

Pour cela, il a conçu un boitier sur lequel repose un écran AMOLED 5.5″ 1080p, un clavier, une batterie lipo de 1200 mAh, une sortie vidéo, un connecteur pour la caméra, 2 ports USB…etc., etc.

Présenté pour le moment sur cet article, il mettra bientôt en ligne le site ZeroTerminal.org qui proposera tout ce qu’il faut pour que vous puissiez créez vous même de zéro le même ordinateur.


Connaissez-vous le protocole MPTCP ? Il s’agit du MultiPath TCP qui permet d’utiliser de manière simultanée plusieurs interfaces réseaux et donc plusieurs IP grâce à TCP afin de maximiser les ressources réseaux ou de mettre en place de la redondance.

Imaginez que vous ayez 2 connexions ADSL. Ou une connexion ADSL et une connexion 4G. Et bien grâce à ce protocole, vous allez agréger les 2 connexions pour n’en avoir plus qu’une seule (virtuelle) et surfer 2 fois plus ou de manière résiliente si l’une des 2 tombe en panne. Je dis 2 connexions, mais vous pouvez en agréger 250 si vous en avez les moyens.

Actuellement, MultiPath TCP est implémenté dans certains noyaux Linux, dans iOS, dans Mac OSX, dans FreeBSD, mais également dans certaines boites comme la fameuse OverTheBox d’OVH que vous connaissez, mais également la Freebox Delta de Free.

Bon, bref.

Si je vous parle de ça, c’est pour vous présenter OpenMPTCProuter qui est un logiciel s’installant sur n’importe quel PC, ou en machine virtuelle ou directement sur un Raspberry Pi ou un routeur Linksys et qui permet de multiplexer (agréger) vos connexions Internet comme ceci :

OpenMPTCProuter - agrégation de connexions internet

Fibre, VDSL, SHDSL, ADSL, 4G…etc. tout y passe ! Il vous faudra quand même un VPS (un serveur quoi) sur lequel déployer le script OpenMPTCProuter, quelque part sur le Net pour pouvoir faire ressortir tout ça à partir d’une IP unique.

OpenMPTCrouteur

L’outil est encore un peu expérimental, mais offre de la redondance, un débit imbattable (imaginez 2 fibres agrégées ^^) sans parler du chiffrement de bout en bout entre chez vous et votre VPS un peu à la manière d’un VPN traditionnel.

Si ça vous intéresse, le site officiel d’OpenMPTCProuter se trouve ici et le code sur Github c’est par là.

Et dans le même genre vous avez Speedify qui est un service commercial et Dispatch un proxy qui permettent de grouper plusieurs connexions ensemble.

Merci à MySelf pour l’info.


Quand je parle de gestionnaire de mots de passe, j’ai toujours ce genre de commentaire :

« Oui, mais si tu stockes un mot de passe dans un gestionnaire de mots de passe et que tu chopes un malware, ça ne sert à rien ».

Bon… Oui, mais non, car si tu as la double authentification, ce n’est pas si grave non plus. Mais quand même.

Et ces gens rajoutent : « Le mieux pour ses mots de passe, c’est de les retenir dans son cerveau« .

Mouiiii. Mais ça a ses limites, car quand tu as plus de 300 comptes en ligne sur des services divers et variés, BON COURAGE. Et même le plus Rain Man d’entre-nous finirait par lâcher l’affaire et mettre le même mot de passe partout.

Capture d'écran de l'interface de LessPass

Alors que faire ? Et bien j’ai peut-être une solution pour réconcilier tout le monde et cette solution, c’est LessPass. Il s’agit d’une extension pour Chrome / Firefox, d’une application pour Android et même d’un client en ligne de commande qui vous permet de générer des mots de passe uniques pour chacun de vos sites préférés.

Diagramme montrant le fonctionnement de LessPass

À la différence que ces mots de passe uniques ne sont pas stockés comme cela peut l’être avec Bitwarden ou encore le gestionnaire Keepass, mais simplement « retrouvables » au travers de LessPass grâce à une fonction dérivant un mot de passe en utilisant une combinaison de plusieurs paramètres comme l’URL du site, le nom d’utilisateur, un mot de passe maître que vous devez retenir (et qui pour le coup peut-être toujours lel même).

Alors évidemment, sur le papier c’est séduisant. Ça permet de se passer de gestionnaire de mot de passe, tout en ayant des mots de passe sécurisés et qu’on n’a pas besoin de retenir. Il suffit de « juste » de retenir le mot de passe maître.

Je mets le mot « juste » entre guillemets, car il faut aussi retenir la longueur que vous lui avez donnée, les options (majuscules, minuscules, chiffres, caractères spéciaux) et le n° de counter attribué. Si vous modifiez l’un de ces 3 paramètres, vous obtiendrez un mot de passe différent.

Illustration montrant LessPass comme alternative aux gestionnaires de mots de passe traditionnels

Le « counter », c’est tout simplement pour avoir un nouveau mot de passe pour le même site. Si vous avez besoin d’en changer, vous incrémentez simplement de 1.

LessPass utilise une fonction pure qui a comme caractéristique d’avoir une valeur de retour qui est toujours la même si on spécifie les mêmes arguments. Pour craquer votre mot de passe, il faudrait brute forcer votre mot de passe maitre, mais également, retrouver les paramètres d’entrée comme la longueur du mot de passe ou son n° de compteur. Pour générer le mot de passe, LessPass utilise l’algo PBKDF2 avec 100 000 itérations et la fonction de hash sha-256.

Capture d'écran du code source de LessPass

Toutefois, le développeur Guillaume Vincent y a pensé et propose une partie serveur que vous pouvez héberger vous-même et qui stockera uniquement les profils des sites que vous visitez. Les profils contenant uniquement les informations suivantes et aucun mot de passe :

{
    "login": "VOTRE LOGIN",
    "site": "URL DU SITE",
    "lowercase": true,
    "uppercase": true,
    "symbols": true,
    "numbers": true,
    "counter": 1,
    "length": 16
}

Si vous avez la flemme de déployer ça à partir du code source dispo sur Github, il y a une image Docker toute faite du backend de stockage ici.

Tutoriel Lesspass


D’autres gestionnaires de mots de passe open source :