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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

En ce moment, Google fait pas mal la chasse aux extensions, services et outils permettant de récupérer et sauvegarder des vidéos YouTube.

Ce n’est pas très gentil, gentil ! (à prononcer avec l’accent du sud)

Alors pour vous aider et ne pas vous laisser galérer avec des plugins douteux ou sur des sites qui vous entubent avec des malwares, voici une méthode imparable : VLC !

Hé oui, on ne le sait pas forcément, mais VLC est capable de lire des vidéos YouTube. Et ça c’est super pratique !

Prenons par exemple ce clip de vacances :

Lancez VLC, faites Fichier -> Ouvrir un flux réseau.

Fenêtre de téléchargement de VLC

La lecture dans VLC se lance alors…

J’ai remarqué depuis quelque temps que YouTube avait mis en place une protection sur certaines vidéos, ce qui bloque la lecture sur des applications tierces ou qui empêche leur téléchargement.

Capture d'écran de la vidéo Youtube à télécharger

Le problème a été réglé partiellement dans la dernière version de VLC donc pensez à faire la mise à jour. Mais malheureusement, la vidéo protégée sera lue dans une qualité médiocre. C’est pourquoi je vous invite à consulter la fin de cet article, car je vous propose une solution alternative à VLC.

Revenons à nos moutons… En admettant que la vidéo se lise correctement dans VLC, rendez-vous ensuite dans le menu Fenêtre -> Informations sur le média.

Paramètres de VLC pour télécharger une vidéo Youtube

Vous aurez alors cette petite popup, avec une URL tout en bas dans le champ « Emplacement ».

Barre de progression du téléchargement dans VLC

Copiez cette URL et collez là dans un navigateur. La vidéo brute devrait alors se lire. Ensuite, faites un clic droit sur la vidéo et cliquez sur « Enregistrer la vidéo sous ».

Fichier vidéo téléchargé depuis Youtube avec VLC

Et voilà…

Maintenant pour ceux qui rencontrent le souci des vidéos protégées, j’ai encore mieux que VLC. L’outil s’appelle Youtube-dl et j’en ai déjà parlé à maintes reprises. Il s’agit d’un logiciel en ligne de commande que vous pouvez installer comme ceci sous Linux ou macOS :

sudo curl -L https://yt-dl.org/downloads/latest/youtube-dl -o /usr/local/bin/youtube-dl

sudo chmod a+rx /usr/local/bin/youtube-dl

Et pour Windows, il y a un binaire que vous pouvez télécharger ici. Et il vous faudra installer Microsoft Visual C++ 2010 Redistributable Package (x86).

Ensuite, dans un terminal ou une invite de commande MS-DOS, il suffit de faire

youtube-dl URL_DE_LA_VIDEO

Et l’outil se chargera de récupérer la vidéo comme il faut. Y’a rien de mieux que cet outil d’ailleurs donc pas la peine de chercher autre chose.


Si vous faites un peu de réseautage (networking), vous savez sans doute qu’il est difficile de faire bonne impression en quelques secondes. Une poignée de main, une ou deux banalités, un échange de carte de visite et basta.

George Hilliard, qui est ingénieur en systèmes embarqués a peut-être trouvé la solution pour marquer des points simplement au moment de la passation des cartes de visite.

Carte de visite Linux avec logo Tux

En effet, il a mis au point un circuit imprimé de la taille d’une carte de visite, qui embarque une puce Allwinner F1C100s qui est un processeur ARM9 avec 32 MB de RAM intégré ainsi qu’une mémoire flash pour stocker 8MB de données. Et dessus, il y a mis son CV bien sûr, quelques photos, mais aussi un Linux 5.2 fonctionnel et quelques applications comme un interpréteur Python ou encore un jeu de 2048, le jeu Rogue ou le logiciel Fortune.

Carte de visite Linux avec mention 'La carte de visite ultime pour les fans de Linux'

Évidemment, pas de port HDMI sur cette carte pour la brancher à un écran ni d’alimentation, mais il y a un port USB ce qui permet de booter sur la carte depuis n’importe quel PC.

Avec une carte de visite comme celle-là, il n’a plus rien à prouver en matière de compétences techniques.

Pour ceux qui seraient intéressés par se lancer dans un projet similaire, sachez que toute la documentation technique est en ligne ici et que le coût moyen de la carte est de 2,88 $.

Source


Quand j’illustre un article, il m’arrive parfois de tomber sur une photo top, mais qui malheureusement est proposée au format WebP.

Ce format mis au point par Google est très bien, mais pas encore supporté par mon WordPress ni mon OS et il est encore moins possible de l’enregistrer nativement sous un autre format avec un navigateur.

Alors comment faire pour convertir un WebP en PNG ou JPG sans trop vous prendre la tête ?

Plusieurs techniques. D’abord avec un convertisseur en ligne comme ce service c’est super simple, gratuit et rapide.

Comparaison des formats d'image WebP, PNG et JPG pour l'enregistrement et la sauvegarde

Mais si vous réalisez régulièrement cette opération, il vaut peut-être mieux passer par une extension pour votre navigateur.

Sous Chrome, je vous invite à installer Save Image As PNG qui vous permettra ensuite d’un simple clic droit sur l’image de l’enregistrer dans un autre format plus traditionnel supportant la transparence : le PNG.

Guide étape par étape pour enregistrer et sauvegarder une image en format WebP en PNG ou JPG

Par contre, sous Firefox, j’ai cherché et je n’ai rien trouvé qui a bien fonctionné sur mon navigateur. Dommage.

Mise à jour : Il existe bien une extension Firefox (non suivie par Mozilla) : WebP image converter. Merci à Didier pour l’info !

À vous les conversions de WebP en PNG ou JPEG en toute liberté !


La réponse semble être un grand oui ! En tous cas c’est ce qu’a réalisé Dylan Tallchief et c’est plutôt lourd.

Excel permet quand même de faire un bon paquet de trucs : que ce soit créer un RPG, convertir une photo ou visionner un film au sein du tableur, adapter un célèbre jeu vidéo … Il y a de quoi faire ! Et maintenant nous pouvons ajouter à cette liste la création musicale et plus particulièrement la batterie. Rangez vos logiciels de production musicale et ressortez votre Excel et ses macros !

Tallchief a publié récemment une vidéo YouTube pour montrer ce qu’il avait réussi à faire et c’est Excel-lent ça dépote bien. Enfin surtout par l’aspect technique de la chose plus que par les beats présentés qui restent assez basiques. Cela dit il semble tout à fait possible de réaliser des chansons entières, de changer de rythme en cours de route, faire des pauses, etc. La vidéo ne montre donc pas toute l’étendue des possibilités.

Au fil des 14 minutes de la vidéo, vous allez découvrir comment utiliser son fichier Excel qu’il propose d’ailleurs au téléchargement gratuit. Vous n’avez qu’à récupérer le fichier pour commencer à vous amuser avec. Bon je rappelle que télécharger un fichier venant de quelqu’un que vous ne connaissez pas peut être dangereux pour la santé même si dans le cas présent l’approbation de l’ANSM semble validée ;-).

Après c’est à vous de jouer (pensez à activer les Macros quand même) : modifier les BPM, créer des séquences, poser des boucles, ajouter un son, jouer la musique sur un logiciel externe comme Ableton ou FL Studio … et si vous touchez un peu au Visual Basic vous pourrez même éditer certains aspects comme l’appel à la librairie multimédia Windows (winmm.dll), éditer une liste de variables à utiliser, ajouter des fonctions …

Autre petit point à noter c’est que des initiatives similaires existaient déjà par le passé, mais ne fonctionnaient plus (ou mal) avec les versions récentes d’Excel (la version 2019 est utilisée dans la vidéo), il s’est donc en partie basé sur les exemples précédents et a taffé 2 semaines à temps plein pour nous pondre le fichier.

La créativité n’a pas de limite et ça, c’est bôôôô !

Source


KILL KILL KILL !!!!

Loin de moi l’idée de lancer un appel au meurtre, mais s’il y a bien une commande Linux qui est très utile, mais totalement sous-cotée, c’est bien celle-ci.

Comparaison des formats d'image WebP, PNG et JPG pour l'enregistrement et la sauvegarde

En effet, si vous faites un peu de Linux ou même de macOS en ligne de commande, vous savez que lorsqu’un application ne répond plus, il faut la tuer. Et pour cela, quoi de mieux que la commande kill ?

Disponible dans tous les shells, kill peut se présenter comme une commande propre à Bash, Zsh…etc., mais peut aussi fonctionner sous la forme d’un binaire.

Pour savoir quelle version de kill vous avez sous la main, entrez la commande suivant dans ujn terminal

type -a kill

Cela vous renverra quelque chose comme ça :

kill is a shell builtin
kill is /bin/kill

Vous saurez alors quelle version de kill est appelée en priorité sur votre système. Sur le mien, c’est celui qui est inclus dans le shell. Du coup, si vous voulez appeler le binaire, il faudra utiliser le chemin complet, à savoir

/bin/kill

Ensuite, au niveau de la syntaxe, c’est plutôt simple :

 korben@machine ~ % /bin/kill
 usage: kill [-s signal_name] pid ...
        kill -l [exit_status]
        kill -signal_name pid ...
        kill -signal_number pid ... 

La commande kill se charge d’envoyer un signal de votre choix à un processus ou un groupe de processus désigné par un numéro.

Quand je parle de signal, je parle de cette liste que vous pouvez obtenir en tapant la commande

kill -l
  1. HUP
  2. INT
  3. QUIT
  4. ILL
  5. TRAP
  6. ABRT
  7. EMT
  8. FPE
  9. KILL
  10. BUS
  11. SEGV
  12. SYS
  13. PIPE
  14. ALRM
  15. TERM
  16. URG
  17. STOP
  18. TSTP
  19. CONT
  20. CHLD
  21. TTIN
  22. TTOU
  23. IO
  24. XCPU
  25. XFSZ
  26. VTALRM
  27. PROF
  28. WINCH
  29. INFO
  30. USR1
  31. USR2

Ça en fait une sacrée tartine, mais les gens normaux utiliseront uniquement ces 3 là qui sont les plus courants :

1 - HUP qui permet de recharger un process
9 - KILL qui permet de tuer un process
15 - TERM qui permet de terminer proprement un process

Vous pouvez alors préciser la nature d’un signal de différentes façons :

Soit en utilisant son numéro suivi de l’identifiant du processus (PID_NUMBER)…

kill -1 PID_NUMBER

ou

kill -s 1 PID_NUMBER

Soit en utilisant le préfixe SIG

kill -SIGHUP PID_NUMBER

ou

kill -s SIGHUP PID_NUMBER

Soit simplement sans le préfixe SIG comme ceci :

kill -HUP PID_NUMBER

ou

kill -s HUP PID_NUMBER

Toutes ces commandes sont équivalentes. À vous de voir celles que vous préférez.

Concernant le PID_NUMBER, si celui-ci est supérieur à 0, le signal est envoyé au processus ayant le PID_NUMBER correspondant. Si le PID_NUMBER est égal à 0, le signal est envoyé à l’ensemble des process du groupe dans lequel vous êtes. Par exemple, vous ouvrez un nouveau shell. Celui-ci à son propre GID (Global ID). En entrant un PID_NUMBER = 0 lors d’un kill, vous agirez sur l’ensemble des process rattachés au GID de votre Shell. Pour connaitre les GIDs en cours sur votre système, vous pouvez utiliser la commande suivant et observer la colonne PGID :

ps -efj

Si le PID_NUMBER est égal à -1, le signal sera envoyé à tous les process ayant le même UID (User ID). Donc si vous êtes root, ce signal sera envoyé à tous les process lancés par root à l’exception de la commande kill et de init.

Si le PID_NUMBER est inférieur à -1, le signal sera envoyé à tous les process présents dans le groupe (GID) ayant cette valeur.

Tout cela est pratique quand on veut tuer ses propres processus, mais aussi lorsqu’on est root et qu’on veut agir sur les processus d’autres utilisateurs du système.

Maintenant pour mettre fin à la vie délicate d’un processus, il faut que vous déterminiez le PID_NUMBER du processus en question.

Pour cela, vous pouvez utiliser au choix les commandes pgrep, pidof, ps ou encore top.

Par exemple, pour déterminer le PID_NUMBER de Firefox, faites un

pidof firefox

Vous récupérerez alors une liste d’ID que vous pourrez tous terminer d’un coup comme ceci :

kill -9 PID_NUMBER1 PID_NUMBER2 PID_NUMBER3

Et ainsi de suite…

Vous pouvez aussi réduire ces 2 étapes en 1 seule en faisant comme ceci :

kill -9 $(pidof firefox)

Ça c’était pour killer des trucs. Maintenant si vous voulez ressusciter des processus, il va falloir leur envoyer le signal HUP pour lui indiquer que vous voulez qu’il se recharge.

Par exemple, pour relancer nginx, vous devez d’abord récupérer son PID_NUMBER comme ceci

cat /var/run/nginx.pid

Puis envoyer le signal HUP (1) comme ceci en remplaçant PID_NUMBER par le numéro du processus Nginx :

sudo kill -1 PID_NUMBER

Voilà pour le petit tour d’horizon de la commande kill. J’espère que cela vous aura éclairé sur son fonctionnement.