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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous en avez marre de galérer avec la configuration de VPN pour sécuriser votre navigation web et vous cherchez une solution simple et efficace pour protéger votre vie privée en ligne sans vous prendre la tête ?

Avez vous pensé à WireProxy ?

Ce petit logiciel open-source est un client qui se présente sous la forme d’un proxy SOCKS5 ou HTTP et qui permet de se connecter à un serveur WireGuard et d’exposer un proxy sur votre machine. Ça peut être super pratique si vous avez besoin d’accéder à certains sites via VPN mais que vous n’avez pas envie de vous embêter à configurer une nouvelle interface réseau. Une fois que c’est en place chez vous, y’a plus qu’à configurer votre navigateur pour qu’il passe par le proxy. Et pas besoin des droits root pour le configurer.

En plus de ça, y’a tout un tas de fonctionnalités bien cool :

  • Routage statique TCP pour le client et le serveur
  • Proxy SOCKS5/HTTP (pour l’instant seul CONNECT est supporté)
  • Support de l’UDP dans SOCKS5
  • Routage statique UDP

Alors pour l’installer :

  1. Clonez le dépôt GitHub : git clone https://github.com/pufferffish/wireproxy
  2. Allez dans le répertoire : cd wireproxy
  3. Compilez le projet : make
  4. Puis lancez WireProxy avec votre fichier de config (les détails sont sur Github) :
    ./wireproxy -c chemin/vers/config.conf

Le fichier de configuration utilise une syntaxe similaire à celle de WireGuard, donc si vous êtes déjà familier avec WireGuard, vous ne serez pas dépaysé.

Vous pouvez y définir l’interface et le ou les serveurs (les pairs), mais aussi configurer des tunnels TCP et UDP ainsi que le proxy SOCKS5 ou HTTP. L’outil supporte même l’authentification pour le proxy, il suffit de préciser un nom d’utilisateur et un mot de passe dans la section [Socks5] ou [http].

Et voilà, vous êtes prêt à surfer en toute sécurité !

Autre point fort de WireProxy : il supporte la connexion à plusieurs pairs ! Il suffit de spécifier les AllowedIPs pour chaque pair pour qu’il sache vers quel pairs rediriger le trafic. Et si vous voulez que les pairs puissent se connecter à votre instance WireProxy, c’est possible aussi en précisant le port d’écoute avec ListenPort.

Amusez vous bien !


Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.


Vous êtes un passionné de jeux vidéo toujours à l’affût des dernières pépites gratuites ? Alors laissez-moi vous parler d’ItchClaim, un petit outil bien pratique qui va vous vous permettre de récupérer automatiquement tous les jeux gratuits proposés sur la célèbre plateforme itch.io.

Le fonctionnement est simple comme bonjour : Une fois le programme lancé, il va se connecter à itch.io et scanner en temps réel la liste des jeux gratuits disponibles. Dès qu’un nouveau jeu est repéré, hop, ItchClaim le récupère direct dans votre bibliothèque. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça tourne en tâche de fond, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Avec ce truc, vous êtes assuré de ne rien louper et de faire de belles découvertes auxquelles vous n’auriez même pas pensé ! Mais parlons technique maintenant. ItchClaim est codé en Python et pour l’installer, rien de plus facile… Ouvrez un terminal ou une invite de commande et entrez la ligne de commande :

pip install ItchClaim

Ensuite pour réclamer les jeux gratuits, utilisez la commande :

itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <votre_nom_utilisateur> par votre nom d’utilisateur Itch.io.

Lors de la première exécution, vous serez invité à entrer votre mot de passe. ItchClaim rafraîchira la liste des jeux gratuits et réclamera ceux que vous ne possédez pas encore.

Et pour utiliser ItchClaim avec Docker, exécutez la commande suivante :

docker run --rm -v "<chemin_vers_repertoire_session_utilisateur>:/data" ghcr.io/smart123s/itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <chemin_vers_repertoire_session_utilisateur> par le chemin du répertoire où vous souhaitez stocker les données de session utilisateur.

Et voilà, vous pouvez maintenant utiliser ItchClaim pour réclamer automatiquement les jeux gratuits sur Itch.io et être ainsi sûr de ne rien louper.


Ce bon vieux YouTube est toujours là pour nous divertir avec ses vidéos à n’en plus finir mais parfois, on aimerait bien pouvoir y faire un petit tour incognito, histoire de regarder tranquillou ce qui nous chante sans que ça nous colle à la peau ad vitam aeternam. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous matez une interview d’artiste ou quelques vidéos de chats et PAF, votre page d’accueil ne vous recommande quasiment plus que ça ! Ou alors, vous vous laissez tenter par quelques tutos de bricolage et là, c’est le drame : YouTube s’imagine que vous êtes MacGyver et vous spamme de suggestions pour construire un palace avec trois briquettes et un trombone… Bonjour l’angoisse !

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai la solution à votre problème ! Laissez-moi vous présenter… roulements de tambourYouTube Incognito Mode ! Grâce à cette merveilleuse extension Chrome disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous balader sur YouTube comme un ninja des internets, sans laisser la moindre trace compromettante derrière vous.

Une fois l’extension installée, il vous suffit de vous rendre sur YouTube et de cliquer sur l’icône de YouTube Incognito Mode dans votre navigateur. Et là, vous serez propulsé dans une nouvelle fenêtre, où vous pourrez vaquer à vos occupations sans craindre que vos petits secrets ne soient dévoilés au grand jour.

Et non content de vous offrir une navigation privée digne de ce nom, cette extension va même jusqu’à bloquer les publicités pour vous !

Bref, plutôt cool comme petite extension. Ça se télécharge ici.


Aujourd’hui, je vais vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous changer la vie (je sais, j’abuse jamais) : trurl !

Alors c’est quoi trurl ? Ben c’est juste un programme en ligne de commande, inspiré de notre bon vieux pote tr, qui permet de parser et manipuler les URL. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais je peux vous dire que c’est super pratique et vachement puissant.

Parce que les URL, c’est pas toujours facile à gérer. Entre les caractères spéciaux, les encodages, les paramètres de requête, les fragments, y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis mal implémenté, ça peut apporter son lot de failles de sécurité si on n’y fait pas gaffe. Mais avec trurl, pas de prise de tête ! Il utilise le parser d’URL de la librairie libcurl, qui est hyper robuste et éprouvé, du coup, vous pouvez manipuler vos URL en toute sérénité.

Rien qu’avec une petite commande toute simple, vous pouvez par exemple :

  • Changer le nom de domaine d’une URL
  • Modifier le port
  • Extraire le chemin
  • Ajouter des paramètres de requête
  • Trier les paramètres par ordre alphabétique
  • Supprimer certains paramètres
  • Encoder/décoder des caractères spéciaux
  • Reformater l’URL en JSON
  • Et plein d’autres trucs !

Genre si je veux changer le nom de domaine d’une URL, je fais juste :

trurl --url https://korben.info --set host=example.com
https://example.com/

Et bim, c’est fait ! Fastoche non ? Plus besoin de se taper des RegEx de 3km de long ou de réinventer la roue à chaque fois.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut utiliser trurl de façon interactive en lui passant les URL au fur et à mesure, ou bien traiter tout un fichier d’URL d’un coup. Il gère même les espaces et autres caractères spéciaux sans broncher.

Par exemple, pour ajouter un paramètre à une URL existante :

trurl --url "https://example.com?param1=value1" --add-query "param2=value2"
https://example.com?param1=value1&param2=value2

Ou encore, pour supprimer un paramètre spécifique :

trurl --url "https://example.com?param1=value1&param2=value2" --remove-query "param1"
https://example.com?param2=value2

Côté installation, c’est méga simple aussi. Sur la plupart des distros Linux, vous devriez pouvoir l’installer direct depuis votre gestionnaire de paquets préféré. Sinon, les sources sont dispos sur GitHub.

Ça m’a permis de virer des tonnes de code crado bricolé à la main dans des scripts et de le remplacer par des commandes trurl bien propres. Par exemple, j’avais un script qui devait récupérer le flux RSS d’un site, filtrer certains paramètres de l’URL et ajouter un tracker pour les stats. Avant je faisais ça avec des RegEx et des concaténations dégueulasses, maintenant, en quelques commandes trurl, c’est réglé !

curl "https://example.com/feed.xml" | trurl --query-sort --query-exclude "utm_*" --add-query "tracker_id=korben"

Attention quand même, trurl a quelques limitations à connaître. Par exemple, il ne gère pas les redirections tout seul, faudra passer par curl si besoin. Et pour certains cas tordus avec des caractères exotiques, il pourrait y avoir des surprises. Donc prudence, pensez à toujours tester avant de balancer en prod !

Sinon astuce bonus, trurl a une option --accept-space bien pratique quand vos URL contiennent des espaces. Et le --sort-query est top pour remettre de l’ordre dans vos paramètres.

A demain !