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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous connaissez le refrain, les mots de passe, c’est comme les slips sales, on ne les laisse pas traîner. Mais à l’ère du numérique, notre trousseau de mots de passe pèse lourd, très lourd.

Alors, que diriez-vous de confier ces précieux sésames à un gardien de confiance ? Ça tombe bien, KWalletManager est là pour ça.

C’est gratuit et vous n’êtes pas le produit

KWalletManager, c’est l’outil qu’on n’attendait pas, mais dont les linuxiens ne vont plus pouvoir se passer.

Son job ? Gérer vos mots de passe sur votre système KDE d’une main de fer. Cet outil utilise le framework de gestion de portefeuille de KDE et offre ainsi accès à un espace sécurisé où vos applications peuvent stocker leurs petits secrets chiffrés.

Là où KWallet fait mouche, c’est dans son intégration avec l’écosystème KDE. Il ne se contente pas de stocker vos mots de passe, il gère l’accès à toutes les applications compatibles. Par exemple, si vous souhaitez que votre client mail se souvienne de votre mot de passe ou stocker la phrase de passe de votre clé SSH, KWallet peut se mettre sur le coup.

Alors bien sûr comme de nombreux logiciels libres (et d’autres gestionnaires de mots de passe Linux), KWalletManager peut sembler austère au premier abord, mais c’est justement sa force. Pas de fioritures, pas de gadgets inutiles, juste un service essentiel : protéger vos mots de passe. Certains diront qu’il est brut de décoffrage, mais si ce que vous cherchez c’est un outil fiable sans chichis, vous êtes au bon endroit.

C’est simple

Là où d’autres gestionnaires de mots de passe vous bombardent de fonctionnalités, KWallet vous permettra de rester zen et sécurisé sans vous noyer dans les détails. Il fait ce qu’on lui demande et il le fait bien. Pas de générateur de mot de passe, pas de synchronisation, mais un service de chiffrement solide qui fait le job.

KWallet est donc un peu à l’ancienne, mais il y a une beauté dans cette simplicité ^^. Et pour ceux qui veulent un peu plus, des solutions comme Keepass sont souvent recommandées pour compléter l’arsenal de sécurité.

Conclusion

KWallet, c’est un peu comme ce vieux sage dans les films qui connaît tous les secrets, mais ne parle que lorsqu’on l’interroge. Il est là, intégré dans votre système KDE, veillant sur vos mots de passe sans vous enquiquiner. Pas d’extension, pas de fioriture… c’est fiable et discret. C’est en ça que KWallet a tout compris.

D’autres gestionnaires de mots de passe pour Linux :


Salut à vous, les aficionados de la sécurité informatique !

Aujourd’hui, on va plonger dans l’univers de Zoho Vault, outil qui vient rejoindre la grande famille des gestionnaires de mots de passe gratuits, et qui, je vous le promets, va vous faire oublier vos post-its sous le clavier ou vos mots de passe écrits sur des bouts de papier (oui, oui, je sais que certains d’entre vous font encore ça) !

Alors c’est quoi Zoho Vault ?

Zoho Vault, c’est développé par la société Zoho que vous connaissez peut-être pour ses outils de CRM en ligne. Zoho Vault est conçu pour les particuliers, mais également les entreprises avec des équipes de toutes tailles. Au niveau des fonctionnalités, on a un stockage illimité, de la génération de mots de passe, de l’import de mots de passe existants et bien sûr tous les plugins qui vont bien pour le remplissage automatique. Bref, tout ce que vous aimez dans votre gestionnaire de mot de passe actuel, vous l’avez dans Zoho Vault.

Et la sécurité ?

Hé bien la sécurité, c’est le dada de Zoho Vault. Tous vos mots de passe sont protégés par un chiffrement AES 256. Même les employés de Zoho ne peuvent pas accéder à vos données. Votre mot de passe principal, est donc votre clé personnelle qui ouvre votre coffre-fort et personne d’autre ne l’a ou ne l’aura sauf si vous lui donnez. Un truc comme avec Zoho Vault, c’est qu’avec son fonctionnalité de connexion unique (Single Sign-On ou SSO) vous pourrez accéder à toutes vos applications en ligne favorites sans avoir à entrer un mot de passe. Un clic, et vous êtes connecté. C’est pas beau, ça ?

Des tableaux de bord intelligents et du partage simplifié

Pour les amateurs de contrôle et de données, Zoho Vault propose également des tableaux de bord de sécurité qui vous permettent de voir en un clin d’œil la robustesse de vos mots de passe. Vous pouvez identifier les mots de passe faibles et les changer facilement.

Chez Zoho, il savent également que parfois, on est obligé de partager des mots de passe avec des collègues, des amis ou des membres de la famille. C’est relou mais partager ne signifie pas compromettre la sécurité. Avec Zoho Vault, vous pouvez partager vos mots de passe en toute sécurité, en attribuant différents niveaux d’accès aux gens avec qui vous partagez tout ça, sans forcement leur dévoiler le mot de passe et bien sûr en gardant le contrôle total de vos identifiants.

Vous pourrez même suivre qui a accédé à quoi, quand et comment. Chaque action reconnue comme sensible est conservé dans les logs.

Et si demain, vous quittez l’entreprise (ou ce monde cruel), vous pouvez même transférer tous vos mots de passe à une personne.

Et ça se télécharge où ?

Alors c’est gratuit en version de base et disponible sous la forme d’un site web accessible de partout. Mais rassurez vous, comme pour d’autres gestionnaire de password, c’est aussi dispo sous la forme d’extensions pour Chrome, Firefox, Edge et j’en passe mais éalement en version app mobiles pour iOS et Android. Comme ça, en cas de voyage à l’autre bout du monde, pas de souci, vous aurez vos mots de passe dans la popoche.

Conclusion

Zoho Vault n’a rien à envier à la concurrence. Il est robuste, flexible, et il a une réponse à presque tous vos besoins en matière de gestion de mots de passe. Que vous soyez un particulier qui cherche à sécuriser ses comptes personnels ou une entreprise qui veut protéger ses données sensibles en équipe, Zoho Vault est une solution à considérer sérieusement.

A découvrir ici.

D’autres gestionnaires gratuits à découvrir :


Savez-vous ce qu’est un Tarpit ?

Alors, non, c’est pas l’ex d’Angelina. C’est plutôt l’équivalent numérique du nid de poule rempli de goudron dans lequel allaient mourir les dinosaures et les mammouth. Un tarpit est donc un système informatique qui va ralentir, voire embourber, n’ayons pas peur des mots ^^ les scripts kiddies qui seraient tentés de faire du bruteforce sur votre serveur.

Vous l’aurez compris, c’est donc un système de sécurité qui fait perdre du temps à l’assaillant en lui faisant croire qu’il est bon endroit, mais où chacun de ses essais de mots de passe devient de plus en plus lent.

Alors comment est ce qu’on met ça en place ?

Et bien sur votre serveur Linux, vous pouvez opter pour l’outil Endlessh. C’est open source, et c’est vachement efficace contre les bruteforce à destination de SSH. Une fois configuré, quand l’attaquant arrive sur l’écran de connexion SSH, tout ce qu’il fera ou verra à l’écran sera en réalité un faux écran de login SSH propulsé par Endlessh qui s’affichera tellement lentement que la seule option sera d’abandonner l’attaque.

Tout est réglable, à savoir le port utilisé, le délai d’affichage des messages, le nombre max de clients…etc.

Usage: endlessh [-vhs] [-d MS] [-f CONFIG] [-l LEN] [-m LIMIT] [-p PORT]
  -4        Bind to IPv4 only
  -6        Bind to IPv6 only
  -d INT    Message millisecond delay [10000]
  -f        Set and load config file [/etc/endlessh/config]
  -h        Print this help message and exit
  -l INT    Maximum banner line length (3-255) [32]
  -m INT    Maximum number of clients [4096]
  -p INT    Listening port [2222]
  -s        Print diagnostics to syslog instead of standard output
  -v        Print diagnostics (repeatable)

De base, les gens qui utilisent ce tarpit le branchent sur le port 22 (qui est normalement celui de SSH) pour utiliser un autre port pour leur vrai accès distant. Mais grâce à cet autre projet nommé Fail2ban Endlessh, il est parfaitement possible de conserver une connexion classique SSH sur le port 22, mais de rediriger les IPs qui vous maltraitent vers Endlessh.

Voilà super outil qui ne consomme rien en termes de ressources, mais qui vous permettra de vous défendre contre les tentatives de connexions SSH non autorisées tout en réduisant la charge du serveur (puisque ça dissuade les cyber-Titouan de le bruteforcer).

Merci à MaitreTofu pour le partage.


— Article en partenariat avec Incogni

Hellow les amis, comment se passe votre premier été de l’année ? (vu les températures on pourrait presque s’y tromper). De mon côté je m’arrange pour continuer à vous parler du service Incogni de Surfshark et ses différentes utilités au quotidien. Pas de repos pour les braves, je bronzerai plus tard.

Ces derniers mois j’ai pas mal exploré avec vous la problématique du respect de vos informations privées sur le web. Notamment quels sont les organismes qui volent vos données, les achètent ou les récupèrent légalement sans votre consentement. Les fameux data brokers. Mais nous avons aussi vu que les failles potentielles ne viennent pas toujours de ce qui nous parait le plus probable (site web, ecommerce, boite mail, réseaux sociaux …).

Incogni Infos Perso

Pour vous le rappeler en 2 lignes, un data broker va chercher à se procurer des tonnes de données variées. Puis va croiser toutes ses sources pour dresser un profil aussi précis que possible de chaque internaute. Ce qui est assez simple puisqu’il suffit d’extraire les éléments communs à plusieurs bases de données. Votre adresse mail et votre lieu d’habitation sont renseignés chez un vendeur en ligne ? Le même mail a servi pour créer un profil sur un Tinder-like depuis votre smartphone ? Bam, le courtier sait que vous avez la dalle, l’endroit ou vous habitez et comment vous démarcher de plusieurs manières différentes. Mais toutes les fuites potentielles ne sont pas si facilement identifiables ou nous n’avons simplement jamais pensé qu’elles pouvaient présenter un problème.

Par exemple votre voiture intelligente est une source exploitable et surtout exploitée (certaines marques ne cachent même pas qu’elles font de la revente de données). Tout comme votre smartphone (mais ça on s’y attendait déjà), et probablement toute connexion à un service VPN gratuit & Co. C’est déjà pas mal oui, mais voilà il semble qu’il y a un autre acteur à prendre en compte : les gouvernements.

Selon Numérama, c’est en tous cas ce qu’a révélé officiellement un élu américain, Ron Wyden, fin janvier. Documents à l’appui il explique que la NSA se procure les informations personnelles d’internautes auprès de ces mêmes datas brokers dont je parlais plus haut. Et cela depuis plusieurs années. Vous allez me dire que ce n’est pas grave, c’est chez les ricains. Sauf que la NSA a également reconnu récupérer des infos sur des téléphones hors territoire national.

Et même s’ils ne s’occupaient que du peuple américain, peut-on imaginer qu’il en va différemment chez nous ? Nous avons quelques lois comme RGPD & co, mais je doute que ce soit un réel problème pour notre classe dirigeante. Donc, que faire ? Déjà commencer par sécuriser au mieux votre surf au quotidien : se servir d’outils respectueux de la vie privée, bloquer un maximum de traqueurs, cookies & Co, disposer d’un VPN fiable, ne pas s’inscrire sur des sites inutilement, nettoyer ses métadonnées et autres footprints, éventuellement utiliser des adresses jetables, etc.

Mais lorsque le mal est fait, et lorsque les brokers ont récupéré vos infos, l’éventail d’options est assez maigre. Soit vous allez devoir partir en quête de tous les courtiers, les contacter, les harceler pour qu’ils vous fassent disparaitre, faire du suivit pour vérifier qu’ils ne vous remettent pas dans leur base, etc. Ça, c’est l’option usante, frustrante et qui va occuper vos longues soirées d’hiver d’été.

L’autre possibilité c’est Incogni. Vous seul avez la capacité d’agir de manière préventive. Cependant, l’outil de Surfshark est là pour vous soutenir en ce qui concerne les incidents qui ont déjà échappé à votre vigilance.

Si vous n’êtes pas encore conscient du risque que représente la divulgation de vos données personnelles, sachez qu’il est probable qu’elles circulent déjà de manière non autorisée (surtout que la plupart des grosses plateformes ont fuité il y a juste quelques semaines). Incogni se propose de vous assister dans le nettoyage de ces données. Le service cible déjà près de 200 courtiers, et ce chiffre continue de croître. Lorsque vous sollicitez Incogni, il examine cette liste et vous informe des organismes qui détiennent des informations vous concernant, incluant le niveau de danger associé.

interface incogni

Par la suite, Incogni entre en contact avec ces entités pour faire valoir vos droits et demander la suppression de vos données de leurs bases. Ce processus est répété aussi longtemps que nécessaire, tout en surveillant constamment pour éviter tout ajout ultérieur de votre information par ceux qui l’ont retirée précédemment. Et bien sûr vous suivez toute l’évolution du processus via une interface simple à prendre en main. Vous pouvez jeter un oeil sur mon test pour vous faire une idée concrète.

Vous ne perdez rien à l’essayer, en prenant l’option annuelle cela vous reviendra à moins de 6.5€/mois (HT). Avec l’habituelle garantie 30 jours satisfait ou remboursé. Sinon vous pouvez aussi accéder au service en prenant le pack Surfshark One+. Ce dernier vous permet de bénéficier également d’un VPN, d’un antivirus, d’un système d’alerte et d’un moteur de recherche personnel pour seulement 1€/mois de plus. À vous de choisir !

Découvrir le service Incogni !


On est tous là avec nos formats d’images d’avant la guerre, à savoir le JPEG, le PNG et le WebP alors qu’il existe des trucs beaucoup plus efficaces aujourd’hui en 2024. L’objectif de cet article est donc de vous les présenter.

Le premier s’appelle AVIF (AV1 Image File Format) qui est basé sur le codec vidéo AV1, très connu pour son efficacité en termes de compression. L’AVIF est très adapté pour tout ce qui est images pour les sites web, mais également pour tout ce qui est images animées. Ça en fait donc une bonne alternative aux GIF animés et surtout, de très nombreux navigateurs modernes le supportent déjà.

L’autre format c’est le JXL qui n’est ni plus ni moins que la contraction de JPEG et de XL. Celui-ci est conçu pour compresser efficacement les photos avec ou sans perte selon ce que vous choisissez, tout en préservant une très haute résolution (au-delà du milliard de pixels si ça vous chante) avec plein dé détails. L’algo qui permet d’encoder les images en JXL est d’ailleurs jusqu’à 10 fois plus rapide que celui d’AVIF.

Ces deux formats qui supportent tous les deux la transparence, sont sortis vers 2019 et sont open source et non commerciaux. Alors c’est bien beau tout ça, mais comment on fait pour convertir nos images dans ces formats ? Et bien logiquement, n’importe quel outil de traitement d’image un peu récent peu le faire, mais autrement, y’a des outils.

Pour l’AVIF, vous pouvez utiliser les outils cavif-rs ou encore FFMPEG. Cavif-rs ce sera plus pour les images statiques et FFMPEG pour les gifs animés.

Prenons cette image PNG pour un beau fond d’écran de 1,9 Mo et d’une résolution de 1456 × 816 pixels :

En la convertissant en AVIF à l’aide de la commande suivante :

cavif Downloads/wallpaper.png -o Downloads/wallavif.avif -f

On obtient la même image, avec la même résolution sauf qu’elle pèse maintenant 77 ko. Je vous l’intégre dans mon WordPress pour que vous voyiez que c’est bien supporté par votre navigateur, mais comme WordPress ne supporte pas encore nativement ce format, le rendu est un peu cra-cra :

Je ne vous avais pas menti, c’est sacrément efficace. Dommage pour moi, ce format n’est pas supporté par mon WordPress, donc je ne peux pas encore l’intégrer à mon article.

Passons maintenant à une image animée avec FFMPEG. Je prends ce GIF de 1,1 Mo :

Avec FFMPEG, je dois d’abord convertir le format des pixels en yuv420p qui est un format de couleur très utilisé pour la vidéo et compatible AVIF :

ffmpeg -i happy.gif -pix_fmt yuv420p -f yuv4mpegpipe happy.y4m

Ensuite, il faut installer la lib avif comme ceci sous Linux :

sudo apt install libavif-bin

Comme ça sous mac :

brew install libavif

Ensuite armé de ce fichier y4m, je peux alors appeler l’outil d’encodage avifenc qui va alors le convertir en AVIF animé :

avifenc happy.y4m happy.avif

Et voilà, je me retrouve avec la même image animée sauf qu’elle pèse 45 ko. C’est magique.

Pour le format JXL c’est encore plus simple, puisqu’il y a un outil officiel à télécharger ici. Si vous êtes sous mac, vous pouvez même l’installer comme ceci :

brew install jpeg-xl

Ensuite, y’a plus qu’à appeler la commande comme ceci avec le paramètre lossless afin de n’avoir aucune perte :

cjxl wallpaper.png wallpaper.jxl --lossless_jpeg=0

Je passe donc d’un fond d’écran de 1,9 Mo en PNG au même fond d’écran de 202 Ko. Voici l’incrustation de ce JXL :

Après si vous avez la flemme de jouer avec tous ces outils sachez que ezgif dont je vous ai déjà parlé ici, propose des convertisseurs pour l’AVIF et le JXL.

D’ailleurs, si vous vous demandez comment je l’ai intégré, et bien, il existe une astuce qui permet d’avoir un rendu de JXL ou d’AVIF avec une image PNG en secours pour les anciens navigateurs qui ne supporteraient ni le AVIF ni le JXL.

Voici le code :

<picture>
      <source type="image/jxl" srcset="https://korben.info/wallpaper.jxl" />
      <img src="https://korben.info/wallpaper.png" />
</picture>

Et pour de l’AVIF ce sera comme ça :

<picture>
      <source type="image/avif" srcset="https://korben.info/wallpaper.avif" />
      <img src="https://korben.info/wallpaper.png" />
</picture>

Bref, tout ça pour dire que les résultats en matière de qualité et de compression avec JXL et AVIF sont assez phénoménaux que ce soit avec perte ou non de qualité. Je vous encourage fortement à adopter ces futurs standards même si pour le moment, c’est encore un peu roots, mais c’est déjà bien supporté sur les navigateurs récents du marché, donc pourquoi s’en priver. J’espère que WordPress le supportera également nativement rapidement, comme ils l’ont fait pour le webp.