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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous vous sentez l’âme d’un écrivain et vous avez envie de rédiger vos mémoires par exemple… Ou une petite nouvelle sympa que vous auto-éditerez. Ou alors vous êtes grouillots dans une grosse boite et on vous demande de faire des rapports que personne ne lira. C’est un classique.

Sauf que voilà, écrire, c’est pas votre passion. Heureusement, il existe un site qui s’appelle Strut.so qui est à mi-chemin entre le Word et l’organisateur d’idées pour que votre production soit toujours au top !

L’outil utilise chatGPT 4 derrières. Sauf que c’est gratuit et ça rend l’outil suffisamment intelligent pour vous aider à organiser le bordel dans votre tête dans des espaces de travail, allant du brouillon à la note en passant par le document de recherche et pour finir enfin en version finalisée. Vous pouvez même automatiquement combiner plusieurs notes pour en faire un vrai document.

L’IA de Strut vous accompagne dans la réflexion, la mise au point d’un plan, dans la rédaction évidemment, mais également pour tout ce qui est reformulation, correction…etc. C’est comme bosser à plusieurs mains sur un document avec un collègue sauf que là, il n’est pas relou.

Si vous donnez l’URL de votre site à Strut, il saura en dégager un style d’écriture qu’il pourra alors reprendre à son compte pour vos écrits. Vous pouvez même quand vous lui demandez des trucs, faire référence à d’autres pages du projet, simplement en mentionnant le titre de la page avec un arobase devant.

Pour faire une comparaison un peu houleuse, les développeurs ont Cursor et les rédacteurs ont Strut.

L’outil est en ligne et ses créateurs assurent que les données que vous y mettez ne sont pas utilisées pour entrainer d’IA.

Pour rédiger votre premier document, cliquez ici.


Que vous soyez sous macOS, Linux ou Windows, si vous êtes développeur, alors Pixi risque de vous intéresser. Ce projet écrit en Rust, au logo « apéricube » n’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de paquets fonctionnant sur l’écosystème Conda et permettant d’installer toutes les libs et outils dont vous auriez besoin dans vos projets.

Pixi est libre et open source et s’inspire fortement de Cargo pour ceux qui connaissent. Il supporte Python, R, C/C++, Rust, Ruby et bien d’autres langages. Et permet de reproduire des environnements à l’identique entre les OS sans avoir besoin de Docker, tout simplement grâce aux fichiers lockfiles qu’il crée automatiquement.

Pour installer Pixi sous Linux et macOS :

curl -fsSL https://pixi.sh/install.sh | bash

Et sous Windows, ouvrez un Powershell et entrez la commande :

iwr -useb https://pixi.sh/install.ps1 | iex

Ensuite y’a plus qu’à créer votre projet comme ceci :

pixi init pixi-hello-world
cd pixi-hello-world

Ajoutez ensuite les dépendances dont vous avez besoin :

pixi add python

Ou si vous voulez une version spécifique du paquet :

pixi add python==3.10

Créez le code dont vous avez besoin (ici ce sera donc hello_world.py) :

def hello():
    print("Salut tout le monde !!!!")
 
if __name__ == "__main__":
    hello()

Puis lancez ce code dans votre environnement :

pixi run python hello_world.py

Sachez qu’il est également possible de mettre ce code dans une tâche (task) comme ceci :

pixi task add hello python hello_world.py

Mon code étant dans la task « hello », je peux maintenant l’appeler comme ceci :

pixi run hello

Et pour avoir un Shell dans l’environnement que vous venez de créer :

pixi shell

Et une fois que vous êtes content, y’a plus qu’à faire un

pixi build

Pour récupérer un package Conda prêt à être déployé ailleurs.

Bref, super pratique pour mettre en place un environnement aux petits oignons avec les bons paquets et les bonnes versions sans se prendre la tête. Cela permet d’avoir des environnements isolés facilement reproductibles et donc partageables.

À tester d’urgence 🙂


J’aurais mis quelques années, mais ça y est, je suis enfin passé sur une architecture ARM64 pour mon usage quotidien. Il s’agit d’un iMac M3 (donc Apple Silicon) de couleur bleu pastel et ça marche super bien !

Sauf évidemment, quand on veut faire de la machine virtuelle. Là, ça se complique. En effet, j’ai une licence Vmware Fusion 13.5 et si je veux faire tourner un Windows 11 dedans, il faut forcément que ce soit un Windows ARM.

Après quelques errances, j’ai réussi du coup, j’en profite pour vous faire un petit tuto de comment installer Windows 11 ARM dans VMware Fusion.

Pour commencer, vous devez vous procurer l’image Windows 11 ARM chez Microsoft. Vous verrez qu’en la téléchargeant, vous vous retrouverez avec un fichier .VHDX (Hyper-V) totalement inutile pour Vmware… À moins de la convertir !

Et pour ça, on va utiliser l’outil vdiskmanager de VMware. Ouvre donc un terminal et entrez la commande suivante :

/Applications/VMware\ Fusion.app/Contents/Library/vmware-vdiskmanager -r ./Windows11_InsiderPreview_Client_ARM64_en-us_22598.VHDX -t 0 ./Windows11.vmdk

Cela aura pour effet de transformer le VHDX en VMDK (format que vous pouvez aussi ouvrir sous VirtualBox).

Une fois que c’est fait, lancez Vmware et créez une nouvelle VM. Choisissez ensuite « Créer une machine virtuelle personnalisée« .

Choisissez Windows 11 ARM en système d’exploitation, puis n’oubliez pas de cocher la case « Démarrage sécurisé UEFI » (traduction de Secure Boot)

Mettez un mot de passe, puis allez chercher l’image VMDK comme Disque virtuel.

Au moment de la sélection, n’oubliez pas de choisir « Effectuer une copie séparée du disque virtuel« . Cela aura pour effet de copier le disque virtuel à l’endroit de votre choix au moment de sa création, afin d’éviter tout bug.

Finalisez l’opération et lancez la VM. Tadaaaaa ! Windows démarre, c’est merveilleux non ?

Sauf que y’a pas le support du réseau virtuel de Vmware dans cet image. On va donc devoir installer Windows sans support réseau. Quand vous serez sur cet écran (ou avant), appuyez sur la combinaison de touches MAJ + F10 (si vous avez un clavier Mac, faudra faire Fn + F10).

Cela va ouvrir un terminal dans lequel vous devrez entrer la commande suivante :

OOBE\\BYPASSNRO

Ça va activer la possibilité d’installer Windows 11 sans support réseau et relancer l’installation. Maintenant, vous devriez vous ceci :

« I don’t have the fucking Internet » !! C’est l’option qu’il nous fallait ! Cliquez dessus puis sur « Continue With Limited Setup« .

Et voilà, finalisez l’install et vous aurez un beau Windows sans réseau. Mais whaaaat, sans réseau c’est nul, alors on va arranger ça. Lancez un Powershell en admin….

et entrez la commande suivante et faites « A » pour « Yes to All » :

Set-ExecutionPolicy RemoteSigned

Ensuite, vous n’avez plus qu’à installer les Vmware Tools en passant par le menu de Vmware :

Un petit reboot de Windows plus tard, et voilà, vous avez maintenant un Windows parfaitement fonctionnel (mais non activé) sur votre machine ARM.

Et en bonus, j’avais fait cette vidéo pour mes Patreons il y a quelques semaines. Rejoignez-nous !


Vous le savez, le harcèlement qu’il soit scolaire ou en ligne est vraiment un fléau pour nos enfants. On connaît tous quelqu’un qui a souffert de ce genre de situation et malheureusement, c’est pas simple d’aider sans aggraver la situation.

Heureusement, il existe une app mobile dispo sous Android et iOS qui va pouvoir aider les enfants victimes mais également les témoins qui souhaitent aider. Proposé par l’association Marion La Main Tendue, Kolibri est une application innovante conçue pour combattre le harcèlement scolaire et le cyber harcèlement.

Alors ça propose quoi exactement ?

Et bien l’app offre des fonctionnalités pour agir et réagir en cas de violence ou de harcèlement. Grâce à elle, votre enfant pourra alerter une personne de confiance s’il est témoin de violence ou de harcèlement contre un de ses camarades ou un tiers dans l’école. Il peut aussi utiliser une météo des émotions qui n’est ni plus ni moins qu’un concept ludique pour aider les enfants à exprimer leurs émotions grâce à des émoticônes et des codes couleurs. Un bon moyen pour les parents d’avoir des signaux d’alertes en cas de dégradation d’humeur de leurs enfants en souffrance.

Kolibri permet aussi d’enregistrer des contacts de confiance qui seront facilement accessibles en cas d’urgence : grand-parent, nounou, éducateur, membre de la famille… Et pas besoin de s’y connaître en technologie pour mettre ça en place et l’utiliser. C’est hyper simple.

Kolibri a pensé à tout : Les enfants et les parents ont un accès immédiat aux numéros d’urgence et plateformes d’écoute, pour contacter des professionnels qui pourront immédiatement prendre en charge la souffrance de l’enfant ou accompagner le parent face à une situation de harcèlement et/ou cyberharcèlement.

Bref, à garder dans le smartphone et à conseiller à tous les jeunes, qu’ils soient victimes ou non.

Vous pouvez télécharger Kolibri ici pour iOS et là pour Android.


On n’arrête pas le progrès !!

D’ailleurs, le monde de l’hébergement web n’est pas en reste y compris pour tout ce qui est self-hosting, ou auto-hébergement en bon français. Ce concept, longtemps réservé à une niche de geeks passionnés et de professionnels avertis, s’est largement démocratisé ces dernières années.

En effet, l’auto-hébergement offre une autonomie totale sur l’administration et la configuration de vos sites et applications web. Vous êtes le seul maître à bord et cette liberté a un goût particulièrement savoureux dans un monde numérique de plus en plus sujet aux dérives liées à la centralisation des données et à leur exploitation par de grosses entreprises.

Ici, c’est vous qui choisissez où vos données sont stockées, comment elles sont gérées et qui peut y accéder.

Mais évidemment, qui dit grand pouvoir dit aussi grandes responsabilités. L’auto-hébergement nécessite une certaine maîtrise technique et un investissement en temps souvent conséquent pour déployer et maintenir les applications, sans parler de la sécurité. Heureusement, des solutions existent pour vous faciliter la vie et en retirer tous les bénéfices sans avoir à en subir (trop) les inconvénients.

C’est pourquoi je souhaite vous parler aujourd’hui de Cloudron, une plateforme qui fait véritablement entrer le self-hosting dans une nouvelle ère.

En quelques mots, il s’agit d’une plateforme qui simplifie considérablement l’auto-hébergement en permettant de déployer en quelques minutes seulement vos applications préférées, allant de NextCloud à RocketChat en passant par Gogs, pour ne citer qu’eux. Si la liste vous intéresse, cliquez ici.

Avec Cloudron, chaque application est déployée dans un container Docker, ce qui facilite à la fois l’installation, la mise à jour et la sauvegarde.

Pas de blabla inutile, pas de manipulations compliquées, tout est pensé pour vous faciliter la vie et vous permettre de vous concentrer sur l’essentiel : l’utilisation de vos applications. L’équipe de Cloudron propose même un service clé en main incluant l’hébergement et le backup si vous ne souhaitez pas vous lancer dans l’hébergement sur votre propre serveur.

Cloudron, c’est aussi une série de fonctionnalités particulièrement attractives pour tous ceux qui s’intéressent à l’auto-hébergement. On y trouve une quarantaine d’applications disponibles en un clic, un serveur mail complet avec SPF, DKIM et DMARC, un système de backup en local ou sur Amazon S3 et via Minio, ainsi qu’un système de sécurité complet avec iptables, les clés SSH et le protocole HTTPS sécurisé avec HSTS pour tous les sous-domaines.

En termes de prérequis, se lancer avec Cloudron ne demande pas grand-chose. Il vous faudra simplement un serveur Ubuntu Jammy 22.04 (x64) avec 1 Go de RAM ou plus, 20 GB d’espace disque, un nom de domaine (et pas seulement un sous-domaine) et une connexion SSH en utilisant une clé SSH. L’installation se fait en quelques minutes seulement grâce à un script de configuration et vous pouvez accéder à votre Cloudron en vous rendant à l’adresse IP de votre serveur (vérifiez bien que les ports 443 et 80 sont dégagés).

wget https://cloudron.io/cloudron-setup
chmod +x cloudron-setup
./cloudron-setup

Une fois Cloudron installé, vous pourrez configurer votre plateforme, notamment le nom de domaine et la gestion des DNS, soit via Amazon Route 53, DigitalOcean, avec un Wildcard ou manuellement. Une fois l’installation terminée, vous pourrez alors accéder à votre Cloudron via l’adresse principale de votre Cloudron qui sera https://my.votrenomdedomaine.com.

Pour approfondir le sujet et découvrir toutes les fonctionnalités de Cloudron, je vous invite à consulter la documentation complète sur leur site.

Voilà, vous êtes maintenant armés pour vous lancer dans l’aventure de l’auto-hébergement avec Cloudron. C’est une solution que je recommande chaudement à tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leurs données tout en bénéficiant d’un confort d’utilisation et d’une simplicité d’administration hors du commun. Mais attention quand même, vous devrez être rigoureux car la sécurité de vos données ne dépendra alors plus que de vous.

Merci à FortyTwo pour l’info.